Fédération MRC du Nord

Communiqué de presse de la fédération du Nord du MRC


La fédération du Nord du MRC, tient à faire part de son entière solidarité et de son soutien total aux centaines, voire milliers de femmes qui, dans toute l'Allemagne et probablement également en Finlande furent victimes d'agressions sexuelles et de viols dans la nuit du 31 décembre au premier janvier. Ce faisant notre solidarité s'adresse aussi à toutes les femmes, innombrables, dans le monde qui souffrent de pareils comportements.

Ces actes criminels sont inqualifiables et d'une lâcheté absolue. Ils doivent être condamnés pour ce qu'ils sont car ce type de comportement est parmi les plus ignobles.

Qu'ils s'agissent de "migrants" ou de "réfugiés" ne changent rien à l'affaire. La liberté des femmes n'est pas négociable et les propos de la maire de Cologne sur la nécessité pour les femmes d'adapter leurs comportements afin de ne pas être agressées sont irrecevables et indignes.

La liberté des femmes c'est la liberté de tous.

Tout semble indiquer comme l'a précisé le ministre de la Justice allemand Heiko Maas, que ces actions furent coordonnées et organisées. Les réseaux mafieux, le crime organisé semble avoir pris une part importante dans ces phénomènes barbares. Tout doit être mis en œuvre, y compris au niveau international pour que les coupables soient identifiés, traduits devant la Justice et condamnés à la hauteur des crimes commis.

De nombreux témoignages indiquent que les femmes furent chassées "comme du gibier." C'est intolérable. La condition des femmes, le droit des femmes, leur liberté de disposer d'elles-mêmes sont des avancées majeures de notre émancipation collective, du droit des individus et du progrès de la Civilisation. Ce progrès est également un parcours historique dans lequel nous nous inscrivons et qui ne saurait faire l'objet d'aucun accommodement.

Cela veut dire qu'en ce qui nous concerne, ni la République, ni la laïcité ne sont négociables. Cela veut dire que nous refusons toute idée d'institutionnalisation du multiculturalisme. Cela veut dire que l'Egalité n'est pas négociable. Cela veut dire qu'il n'y a pas de Fraternité possible dès lors qu'on affiche l'infériorité des femmes vis à vis des hommes.

Ces violences, illustrent également, la situation dans laquelle vivent les femmes dans de nombreuses sociétés dans le monde (pas uniquement dans le monde arabo-musulman mais aussi dans le monde occidental). Là encore les témoignages abondent. Il suffit de voir le superbe film "Les femmes du bus 678" de Mohamed Diab pour commencer à mesurer l'ampleur de ces violences générées par des sociétés bloquées et verrouillées.



Communiqué de presse de Christian Hutin, député MRC du Nord, Vice-président de la commission des Affaires sociales


Etats Unis: le scandale de la répression des salariés de l'usine Nissan de Canton au Mississippi

J'ai eu l'occasion de recevoir à l'Assemblée nationale mardi soir 03 novembre, en tant que vice-président de la commission des Affaires sociales, des représentants de l'UAW (Union of Americans Workers), venus m'exposer l'ensemble des difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l'usine Nissan de Canton dans le Mississipp (Etats Unis d'Amérique). Cette situation d'atteintes graves aux droits des salariés est malheureusement ancienne et de nombreux rapports ont déjà éplingé les pratiques de la direction de cet établissement vis à vis de ces salariés.


Tout est notamment fait pour empêcher le personnel de créer une organisation syndicale dans l'usine. Pressions, menaces, harcélement, propagande permanente, baisses de salaires...tout est fait pour porter préjudice aux droits des travailleurs dans ce berceau historique de la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis d'Amérique.


Rien n'y fait, même les recommandations de l'OCDE qui s'est penchée sur ce cas , n'y font rien et ne sont pas respectées. La direction a même refusé qu'elle fasse office de médiation.


Une telle situation ne peut se poursuivre. Elle le peut d'autant moins que Nissan est un constructeur dont le destin est lié à Renault, fleuron de l'industrie automobile française dont l'Etat reste actionnaire. La situation est d'autant plus intolérable que le groupe Renault/Nissan est totalement partie prenante de la COP 21 dont il est aisé de se prévaloir de l'image de la défense de l'environnement, du développement durable et des bonnes pratiques sociales, si c'est en réalité pour mettre en oeuvre au sein de ses entreprises des pratiques managériales d'une violence sociale digne de la caricature la plus outrancière.


La répression des salariés, l'interdiction de leur permettre d'excercer leurs droits les plus élémentaires ne doit pas être accepter par le groupe et par Renault en particulier. Monsieur Steve March qui en est le directeur faisait-il de même à Renault Douai où il était en fonction avant le Mississippi?


A la veille d'un Comité d'entreprise déterminant pour l'avenir du groupe, il est essentiel que monsieur Carlos Ghosn, prenne la mesure de ce qui se passe dans cette usine de 5000 salariés. Il est essentiel que le Gouvernement français indique clairement qu'il ne peut accepter de pareilles pratiques et que tout sera mis en oeuvre pour remédier à ce scandale dans les plus brefs délais.


Christian HUTIN
Député du Nord
Vice-président de la commission des Affaires sociales
Président du groupe d'études "Amiante"
Maire de Saint Pol sur Mer


Actualités

par MRC NORD le Jeudi 29 Octobre 2015 à 20:00


Question de Christian Hutin, député du Nord et vice-président du MRC, à Christian Eckert, Secrétaire d’État chargé du budget, lors de la séance de questions au gouvernement du 28 octobre 2015.


Christian Hutin

Il y a cinq ans, notre Assemblée votait l’ouverture à la concurrence des jeux en France. En clair, elle a mis fin au monopole du PMU et de La Française des jeux. Aujourd’hui, se tient dans l’enceinte du Palais Bourbon un colloque international de grande valeur relatif à la régulation des jeux.


Poser une question sur les jeux pourrait paraître futile, mais il n’en est rien, dans la mesure où les Français dépensent environ 50 milliards d’euros dans ce secteur. Ils sont des millions à jouer toutes les semaines – on joue à l’usine, au bureau, en famille, en ligne –, et cela peut poser problème.


Je pourrais poser ma question à Marisol Touraine s’agissant de l’addiction de certains joueurs, les joueurs pathologiques : ils ne sont pas encore très nombreux, mais avec l’ouverture des paris, plus de 200 000 joueurs pourraient basculer dans ce versant sombre du jeu.


Je pourrais également poser ma question à Stéphane Le Foll, dans la mesure où la filière hippique représente 40 000 emplois non délocalisables et qui représente une forme d’excellence dans notre pays. Ce n’est donc pas anodin.


Je pourrais poser ma question à Bernard Cazeneuve, car le jeu a également à voir avec la lutte contre le blanchiment. L’autorité de régulation des jeux en ligne – l’ARJEL – fait un travail considérable de contrôle qu’il s’agisse du jeu des mineurs, qui se développe, ou de lutte contre un certain nombre de mafias.


Je pourrais enfin poser ma question à Patrick Kanner que je remercie d’avoir ouvert les travaux du colloque. Le sport est également concerné par le jeu. La France a mené des combats en faveur de l’intégrité des compétitions sportives.


Compte tenu du nombre de ministères concernés, je vais mettre une petite pièce sur M. le ministre du budget. Ce sont en effet 5 milliards d’euros qui tombent dans les caisses de l’État. Je connais son volontarisme en matière d’équilibre budgétaire. Peut-être aurons-nous l’occasion d’en reparler lors de l’examen prochain de la loi Macron-Lemaire.


Voilà un certain nombre de pistes. Je sais, monsieur le député, que vous partagez l’objectif d’équilibre sur cette politique qui concerne, je le répète, la vie de millions de nos concitoyens.


Mme la présidente

Merci, monsieur Hutin, de faire les questions et les réponses ! La parole est en effet à M. le secrétaire d’État chargé du budget.


Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du budget

Monsieur le député, docteur Hutin, la question des jeux est une compétence du secrétaire d’État au budget, qui mesure donc avec vous leur importance dans la vie quotidienne de millions de Français. Les jeux représentent en effet un enjeu financier important, en raison du produit de la fiscalité pesant sur eux – 3 milliards pour la seule Française des jeux, 5 milliards pour l’ensemble. L’enjeu est également d’ordre social : tout le monde connaît les drames sociaux et familiaux – pouvant toucher les jeunes – engendrés par des comportements excessifs. Enfin, et vous l’avez dit, l’addiction pose un vrai problème de santé publique.


Le Gouvernement souhaite mener une politique équilibrée dans ce domaine afin de maîtriser les risques que comportent les jeux, tout en préservant le monopole et en veillant à la bonne organisation et à la bonne surveillance de l’ensemble du dispositif – vous avez évoqué le blanchiment, qui est un souci permanent.


Nous avons déjà pris un grand nombre de mesures, je ne vais pas les détailler ici. Mais je vais vous indiquer celles que nous nous apprêtons à prendre, notamment à l’issue du colloque qui se tient à l’Assemblée et auquel je vais me rendre dans un instant.


Nous voulons élargir la mission de l’ARJEL afin d’inclure explicitement la lutte contre le jeu excessif ou pathologique dans ses compétences. Nous voulons renforcer les modérateurs de jeu – c’est une demande très forte, notamment pour le poker –, simplifier les procédures de lutte contre l’offre illégale et améliorer l’attractivité de l’offre légale via l’ouverture de tables corégulées.


Intervention de Françoise Dal, conseillère régionale MRC, hier en séance plénière du Conseil régional Nord Pas de Calais sur le lien Métropole lilloise-Bassin minier, et plus généralement sur notre politique des Transports.


"Réseau Express Grand Lille" intervention de Françoise Dal au Conseil régional Nord Pas de Calais

Le développement de la Région Nord-Pas de Calais a toujours été lié aux infrastructures de transports. Les ports, les canaux, le ferroviaire les routes, et les autoroutes ont joué un rôle essentiel sur notre développement économique et urbain. Ils ont été les porteurs des transformations profondes de nos territoires. Nous continuons de porter des projets ambitieux, structurants avec Calais Port 2015 et le Canal Seine Nord car nous mesurons l’importance de ces projets pour le développement de notre région et ses habitants.


Le Réseau Express Grand Lille porte tout aussi notre ambition, par son potentiel d'attirer d'autres activités industrielles sur nos territoires, par sa capacité à créer de l’emploi, par ses atouts pour le développement économique de notre région. La performance de notre politique de transports est un atout majeur dans la lutte contre la désindustrialisation et le maintien de l’emploi dans notre Région. Car le transport, c’est aussi l’excellence, la recherche-développement, la logistique, l’industrie donc la croissance. Nous sommes une région ferroviaire. ( 40% de l'activité industrielle ferroviaire Française en Nord-Pas de Calais, plus de 100 entreprises dont les leaders internationaux Alstom, Bombardier, Siemens, Eurotunnel et un tissu dense de PME (équipementiers, bureaux d'étude, ingénierie...), 70 % de l'activité ferroviaire régionale est basée sur le Valenciennois). Nous avons l’ambition, permettez-moi la boutade, en mettant sur les rails les études nécessaires, de rester cette région ferroviaire.


Ce projet de Réseau Express Grand Lille (REGL) est une réponse à un problème des habitants de notre région, leur trajet domicile – travail. C’est un projet qui s’inscrit et s’inscrira à horizon 2030, dans le quotidien des habitants de notre région. Comme l’a démontré le géographe Christophe Guilly, « La France populaire n’est plus celle grandes métropoles mais elle est périphérique ». Depuis le début des années 1980, la France subit un double effet d’étalement urbain et d’expulsion des ouvriers et des employés de ses villes centres. La métropole lilloise n’est pas épargnée par ce phénomène. La question des transports est donc essentielle, car elle est au service non pas de l’équité mais bel et bien de l’égalité entre tous les citoyens, notion chère au cœur de chaque républicain.


Au quotidien, 320 000 personnes font la navette entre Lille Métropole et le Bassin minier. Aux heures de pointe, les bouchons sont fréquents, avec 145 000 véhicules en approche de Lille. Ces salariés, ouvriers, employés sont soumis aux plus longs temps de transport, avec des grands axes routiers et autoroutiers saturés aux heures de pointe. Ce Réseau Express Grand Lille doit être vu comme une des réponses à cette thrombose insupportable mais pas la seule.


- Le contournement de Lille doit rester d’actualité.
- La rationalisation de l’usage de la voiture en accompagnant de nouveaux usages (covoiturage, auto partage, télé-travail) qui s’impose comme …
- L’accroissement de l’offre de transports collectifs et d’une meilleure inter modalité.
- Et la nécessité d’une diversification des points d’entrée dans la métropole lilloise à travers de nouveaux points de connexion entre le TER et le métro.


Bien sûr, et c’est normal à ce stade du projet, de forts scepticismes se sont manifestés à l’occasion du débat public , faute d’éléments d’information suffisants et d’expertise complémentaire, je pense à Madame le Maire de Lille, liés il me semble à des interrogations sur les coûts et le financement.


Forts des exemples du Canal Seine Nord et Calais Port 2015, nous savons qu’il nous va falloir être vigilants quant au montant avancé de l’investissement chiffré à 2,11 milliards d’euros mais surtout à la participation de l’Etat et de son opérateur historique, la SNCF.


Par ailleurs, reste entier le problème technique et de coût que pose la question de la gare souterraine traversante de Lille Flandres.


Enfin à l’aune de l’installation de notre grande et nouvelle Région, ce projet doit être aussi vu sous le prisme d’une amélioration forte entre Cambrai et Arras et au-delà, avec la Picardie.


Le Réseau Express Grand Lille, constitue dans son tracé à préciser, une réponse pertinente qui mérite qu’aujourd’hui, en votant la délibération qui nous est proposée, que nous lancions les études et procédures.


C’est un projet structurant qui relève de l’intérêt général, approuvé dans ses principes par la majorité des habitants ayant participé au débat. Un atout de plus pour que Lille Région, Lille Cœur d’Europe, Lille Capitale régionale contribue efficacement au développement de la Région Nord-Pas de Calais-Picardie tout entière. Il appartient à la puissance publique de soutenir les projets structurants relevant de l’intérêt général.



Actualités

par MRC NORD le Vendredi 16 Octobre 2015 à 20:00

Mots-clés : Claude Nicolet Social

"Air France" , violence sociale et violence au travail, l'urgence de la question sociale

La fédération du Nord du MRC, ne peut accepter l'humiliation d'un homme, d'une femme. C'est l'une des pires choses qui peut être faite et qui ne saurait être acceptée. Les images d'Air France, ne sont hélas que le reflet de la violence sociale imposée à tous. Elle devient une violence politique au sein d'une société, la nôtre, où les tensions ne font que s'accroître.


La violence de l'annonce de 2900 licenciements, qui représente la fin d'autant de projets, d'ambitions, d'investissements, d'avenirs familiaux, ne fait que refléter la concurrence "sauvage" de tous contre tous, au sens propre comme au sens figuré. La concurrence "libre et non faussée" devenant un dogme, c'est toute notre société qui s'ensauvage. La brutalité des comportements ne fera que s'accroître avec l'extension sans limite du libre-échange et la recherche permanente du profit et de la concentration capitalistique.


Puis est venue l'arrestation au petit matin, chez eux, devant leurs familles des syndicalistes de la CGT qui auraient participé aux déshabillages musclés de deux cadres d'Air France. Là où une simple convocation au tribunal aurait suffi, il convenait de renvoyer l'image inverse de la toute puissance de l'Etat face au désordre social qui pourrait s'installer. Il fallait rassurer, en particulier les grandes entreprises. Mais n'est pas Clemenceau qui veut. Y avait-il un risque de grève insurrectionnelle dans cette affaire? Bien sûr que non, et la fédération du Nord du MRC condamne une telle procédure.


Cette situation reflète en réalité l'irruption sans cesse plus évidente de la violence dans les rapports sociaux et dans les relations au travail. La question sociale surgit de partout et cette violence illustre l'urgence de la considérer comme étant aujourd'hui une urgence absolue. Si cette violence est condamnable-et doit l'être-une question se fait de plus en plus pressante; que reste t-il comme solution aux salariés s'ils ont le sentiment que le "dialogue social" n'est qu'un théâtre d'ombre, si les décisions leurs échappent, si tout est joué d'avance?


Les stratégies des grandes multinationales, leur composition capitalistique, le type d'organisation de leur pouvoir créent en partie l'impossibilité même d'une relation digne de ce nom au sein de l'entreprise. Le mépris des dirigeants d'Air France vis à vis d'une salariée (vidéo relayée par les réseaux sociaux uniquement) illustre hélas cette situation que véhicule allégrement les principaux médias "d'information" qui culpabilisent systématiquement toute parole populaire ou qui viendrait bousculer l'ordre établi.


Dans une certaine mesure, les procès d'intention fait à des hommes comme Jacques Sapir où Michel Onfray, pour ne citer qu'eux (même si leurs analyses ne sont pas les mêmes) procèdent du même principe: il ne faut pas laisser surgir ne serait-ce que la perspective d'une vision différente et d'une "autre politique."


Il convient, quand on tente de réfléchir politiquement aux choses, de relier les situations entre elles afin d'essayer de "penser" l'époque dans laquelle nous vivons. Le "camp du progrès" , le "camp du bien" commet une erreur de taille en imaginant pouvoir se sauver en prêtant main forte à la pensée dominante qui n'est que celle qui enferme les hommes et les femmes et prépare des lendemains douloureux.


Claude NICOLET

Premier secrétaire du MRC Nord

Secrétaire national du MRC

Conseiller régional Nord Pas de Calais.


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Député de la 13e circonscription
Maire de Coudekerque-Branche
Conseiller départemental de Coudekerque-Branche



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