MRC Aire Urbaine (BMH)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
- adressé le samedi 1er octobre -


Publicité partisane au Conseil départemental
Le 23 septembre dernier, le Conseil départemental du Territoire de Belfort a acheté une page de publicité dans le quotidien régional pour diffuser un tract contre les baisses de dotations aux collectivités locales.

L’institution départementale n’a pas à utiliser l’argent public à des fins de propagande politique. Nous condamnons fermement l’utilisation des impôts des citoyens pour cette communication partisane au service des intérêts électoraux de la majorité et de son président.

D’autant que M. Bouquet tient un double discours. En 2014, considérant que le plan d’asutérité du gouvernement est insuffisant, son parti l’UMP propose alors de réaliser 130 milliards d’€ d’économies dont 10 milliards directement prélevés sur les collectivités locales ! Et il s’inquiète aujourd’hui du désengagement de l’Etat qu’il a lui-même soutenu ?

Pire, M. Bouquet soutient aujourd’hui à la primaire de la droite un candidat qui promet une réduction de la dépense publique « avec constance et détermination » et « la suppression d’un million d’emplois publics ». Concernant les collectivités territoriales, le projet publié par Bruno Lemaire en septembre propose des économies de « 4 à 5 milliards d’euros par an » pour les collectivités. M. Bouquet oublie trop vite les paroles de son candidat : « Les Français en ont ras-le-bol des mensonges ».

Les élus du groupe d'opposition Union Républicaine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
- adressé le lundi 26 septembre -


Pour les salariés d'Alstom
Les Belfortaines et les Belfortains, ainsi que nos voisins, se sont mobilisés ce samedi 24 septembre en soutien aux Alst'Hommes.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette manifestation, qui espérons le, apportera une bonne nouvelle dans les jours à venir. Toutes et tous ont marché pour les Alst'Hommes. Sincèrement.

Enfin ; pas tout à fait.

Il y avait ceux qui étaient dans la mise en scène.

Ceux qui disent vouloir sauver ce qu'ils ont eux-mêmes condamné.

Qui trouvait-on au premier rang de cette manifestation ?
Nous ne trouvions pas que ceux qui ont combattu cette idée de concurrence libre et non faussée sur le marché.
Nous ne trouvions pas que ceux qui ont dénoncé les 30 millions d'euros partagés entre Kron et quelques autres à la vente d'Alstom Énergie, pas plus que ceux qui ont dénoncé la distribution de 2,5 milliards de dividendes lors de cette même vente.

Nous y trouvions ceux qui ont dit oui au Traité de Lisbonne, qui fixe le libéralisme comme règle sur le territoire européen, nous y trouvions ceux qui vantaient les mérites d'une monnaie unique qui ne pénaliserait pas notre industrie.

Nous y trouvions aussi ceux qui pensent que la Loi El Khomri est une bonne Loi ou qu'elle ne va pas assez loin : les difficultés économiques d'une entreprise, par exemple une baisse de commande sur 4 trimestres pour une entreprise comme Alstom, justifieront le recours au licenciement économique sans que le salarié puisse trouver quelque chose à redire.

Aujourd'hui chez Alstom, ce sont des licenciements déguisés, à l'avenir personne ne se gênera pour appliquer les dispositions de cette Loi, au nom de la flexibilité... d'autres Alstom arrivent.

Aujourd'hui, ils marchent pour ces centaines de personnes qui risquent de perdre leurs emplois. Ils s'exhibent et gesticulent devant les caméras. Mais ils ne se sont jamais battus pour que les Alsthommes gardent leur boulot.

David Paufert, 
Secrétaire fédéral du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)

Tribune "Vivre le Territoire" n°166, magazine du département
Septembre-Octobre 2016


Haro sur les fonctionnaires territoriaux !
Pour beaucoup de nos concitoyens, la rentrée, c’est le retour, après quelques jours de vacances mérités, à un quotidien difficile où il faut déjà anticiper les dépenses des mois à venir, préparer le retour à l’école des enfants, organiser leurs activités. C’est parfois l’heure des augmentations… et les habitants du Territoire de Belfort verront bientôt sur leurs avis d’imposition, les effets des choix budgétaires de la nouvelle majorité sur leur pouvoir d’achat.

C’est aussi l’heure de la rentrée politique. Les candidatures pour les primaires se multiplient et les déclarations de circonstance ne doivent pas nous faire oublier le sens des programmes soutenus par des différents postulants.

Dans le Territoire de Belfort, le Président du Conseil départemental a décidé d’apporter son soutien à un candidat qui entend supprimer purement et simplement la fonction publique territoriale ! La modernité et l’efficacité de la France semblent à ses yeux passer par la réduction de la capacité d’agir des collectivités. Quand on connaît les difficultés des territoires à maintenir des services publics de qualité et la lente dégradation des services rendus à la population en dehors des grandes métropoles, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de notre département.

Attaquer la fonction publique territoriale, après le mauvais coup porté à tous les salariés avec la promulgation de la loi Travail par le gouvernement au cœur de l’été, c’est le choix évident de fragiliser les salariés en se soumettant aux seules forces de l’argent. La fonction publique territoriale, comme la fonction publique d’Etat et la fonction publique hospitalière sont les derniers remparts face au tout-marchand.

Que serait notre département sans ses agents dévoués qui déneigent les routes en hiver, organisent la prise en charge des personnes âgées dépendantes, assurent l’entretien des collèges, administrent l’aide sociale, protègent les enfants et mineurs en danger, sécurisent le réseau routier, organisent la sécurité contre les incendies ? Derrière cette proposition démagogique, il y a un mépris profond pour le travail réalisé au quotidien par des hommes et des femmes qui ont engagé leur vie professionnelle au service de la société.

Le Président du Conseil départemental dit qu’il ne croit pas au hasard en politique. Cette stratégie du déclin trouve aujourd’hui sa concrétisation au sein du Conseil départemental où le directeur des services est devenu le véritable chef d’orchestre de la majorité. Renforcé par le recrutement d’un véritable cabinet doté de nombreux chargés de mission — ce qui n’a jamais été le cas dans les mandats précédents —, il profite désormais du départ (volontaire ?) de la directrice de Cabinet du Président pour asseoir son autorité.

Ce qui arrive au Conseil départemental du Territoire de Belfort, inspiré par un esprit de contrôle et d’assujettissement, n’est donc pas un hasard.

Groupe Union Républicaine
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Guy MICLO (DVG), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC).

Intervention de Bastien Faudot, candidat MRC à l'élection présidentielle, aux Assises du Produire en France, à Reims, le 9 septembre 2016.


Voir également sur Youtube : https://youtu.be/Y60O3XAW-fI

Tribune "Vivre le Territoire" n°165, magazine du département
Juillet-Août 2016


Avec M. Bouquet, tout le monde paye pour la CAB
Être président d’un conseil départemental, c’est gouverner en préservant les intérêts de tous les habitants du département. Mais, dans le Territoire de Belfort, M. Bouquet augmente la fiscalité pour tous les habitants (+ 3% de la taxe foncière) et préserve les intérêts particuliers de la CAB et de la ville de Belfort.
M. Bouquet, qui serait encore l’assistant parlementaire du député-maire de Belfort et président de la CAB et dont le vice-président au Conseil départemental, M. Rousse, est actuellement le directeur de cabinet de la Ville de Belfort, décide d’arbitrages très favorables aux finances de l’agglomération belfortaine.
Dernier exemple en date, après l’apport de 200 000 € du Département au financement du Service départemental d’intervention et de secours (SDIS) pour réduire la participation de la CAB (100 000 € en 2015 puis en 2016), le président du SDIS, M. Bouquet vient de proposer avec le soutien des délégués de la CAB une nouvelle répartition du financement : la CAB fera une économie de 300 000 € qui sera à la charge des autres communautés de communes. Pour le nord du territoire, c’est une augmentation de 174 000 € pour les 22 communes de la nouvelle intercommunalité ! Pour la Communauté de Communes du Sud Territoire, c’est 127 000 à payer en plus ! Pourtant, c’est au cœur de la CAB que la densité des biens et des infrastructures industrielles et économiques nécessite, en particulier, une protection professionnelle continue.
Pour les présidents du Département et de la CAB, l’équité territoriale se résume donc à une formule simple : faire payer les services concentrés sur l’agglomération belfortaine à l’ensemble des habitants du Territoire ! C’est le principe du retour sur investissement de M. Meslot : les présidents des collectivités qu’il a personnellement placés travaillent au financement de la CAB et de la Ville de Belfort. L’initiative prise sur le SDIS procède d’ailleurs d’une logique globale. C’est aujourd’hui exactement la même mécanique à l’œuvre pour la gestion des déchets ménagers. En voulant préserver les intérêts de la CAB et les promesses de son leader, M. Bouquet épargne sur le dos des contribuables et au détriment des habitants qui, eux, doivent faire face à l’augmentation générale du coût de la vie. Nous souhaitons, notamment pour le Service départemental d’intervention et de secours, qu’une répartition plus juste soit rétablie. L’équilibre territorial est aujourd’hui en danger.
 
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC).
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