MRC Aire Urbaine (BMH)

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 29 Mars 2018 à 14:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le jeudi 29 mars


Commerce en centre-ville : l'erreur historique de M. Meslot
Le plan national pour la redynamisation du commerce en centre-ville signifie, comme le reconnait la maire de Montbéliard, que c’est une confirmation du déclin. A Belfort, cela est particulièrement visible sur le secteur Jean Jaurès où les boutiques ferment les unes après les autres.
 
Ce plan national démontre surtout l'erreur historique du député Meslot devenu aujourd'hui maire de Belfort. En 2002, au sujet de l’agrandissement de la zone commerciale de Bessoncourt, il s’opposait à Jean-Pierre Chevènement et affirmait : "Après 20 ans d'attente et de blocage, notamment par la ville de Belfort, qui, pour des soucis bassement politiciens, refusait systématiquement l'agrandissement, cette décision va permettre à cette zone de se développer" *.
 
L’histoire aura finalement donné raison à ses prédécesseurs, bien inspirés de vouloir maîtriser le développement des grands ensembles commerciaux en périphérie pour protéger le commerce en ville. Depuis le début de son mandat, aucune action majeure n’a été entreprise par M. Meslot. Il se contente de communiquer, quitte à dire tout et son contraire.
 
La revitalisation de Belfort implique d’apporter des réponses à deux questions majeures : la concurrence implacable des centres commerciaux et la part croissante des achats par internet. Là sont les vrais sujets. Depuis 2014, je défends la création d’un outil d’intervention commerciale pour revitaliser le centre-ville. Je constate que M. Meslot en parle aujourd’hui, mais depuis 4 ans qu’a-t-il fait ?
 
Bastien Faudot
Conseiller municipal et départemental MRC
 
* Est Républicain du 19 décembre 2002

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 1 Mars 2018 à 08:25


Réaction aux propos tenus par le Maire de Belfort à France Bleu Belfort-Montbéliard


Damien Meslot, le maire de Belfort, ment matin, midi et soir.

Dans sa dernière interview à France Bleu, il tente d'expliquer les raisons qui l'ont conduit à renoncer à son projet des berges de la Savoureuse. Savoureuse, l'interview l'est également, car au passage, il raconte des fables pour (croit-il) pouvoir se justifier :

D'abord, il explique qu'il n'a pas entendu les arguments de l'opposition car "l'opposition s'oppose à tout, à la salle des fêtes, à toutes nos réalisations".

 FAUX  : comme le témoigne la copie de la délibération en photo jointe à ce post (Doc 1), aucune voix contre sur le projet de rénovation de la salle des fêtes. Pour être encore plus précis, en ce qui me concerne, j'ai même voté favorablement.

Ensuite, à la journaliste qui l'interroge sur les "centaines de milliers d'euros dépensés pour les études qui ont été menées pour le projet", le maire de Belfort répond : "je ne le regrette pas parce qu'au-delà des chiffres, qui sont d'ailleurs inexacts - je publierai les chiffres exacts d'ici quelques temps..."

Encore  FAUX . Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil au budget de l'année 2017 voté par son équipe municipale : elle prévoit une dépense de 1 million d'euros (!) comme en témoigne la copie de la délibération jointe elle aussi à ce post (Doc 2).

Enfin, à la journaliste qui s'étonne qu'un budget de 2,3 millions d'euros a été voté au budget 2018, 8 jours à peine avant qu'il renonce au projet, il répond : " Cette enveloppe n'a pas été votée pour l'aménagement des berges mais pour la renaturation écologique de la Savoureuse qui, elle, est bien maintenue."

Encore  FAUX , puisque lors du même conseil municipal, le maire faisait prendre une délibération pour conventionner avec l'agglomération qui doit prendre à sa charge les investissements liés à la renaturation du cours d'eau (compétence GEMAPI), comme le prévoit la loi.

Ce message avait pour objet de rétablir simplement les faits qui sont sans cesse travestis par le premier magistrat de la Ville qui ne respecte ni ses opposants, ni les citoyens de Belfort qui lui ont fait confiance.

Bastien FAUDOT

 

https://www.francebleu.fr/…/belfort-damien-meslot-promet-de…

 

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Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Mercredi 28 Février 2018 à 07:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le mardi 27 février


L’école René Rucklin doit être prioritaire
Le maire de Belfort a pris la bonne décision en renonçant aux berges de la Savoureuse, même si cette décision parait aussi soudaine que tardive : en effet, il y a dix jours, sa majorité votait le budget de la Ville en consacrant 2,3 millions d’euros en 2018 pour la promenade !
 
J’étais alors intervenu en séance pour lui demander de faire de la rénovation complète de l’école Rucklin la priorité pour 2018. Je renouvelle donc solennellement ma demande : il convient de consacrer ces 2,3 millions d’euros désormais disponibles pour cette école dès cette année. Le projet avait été préparé et travaillé par la précédente équipe municipale et M. Meslot avait souhaité recommencer un nouveau projet.

Il est prêt depuis de longs mois et il n’y a plus lieu d’attendre car nous avions alerté avec Samia Jaber en juin dernier sur les conditions de travail qui se dégradent pour les élèves et les équipes enseignantes.
 
Bastien FAUDOT
Conseiller municipal et départemental de Belfort

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Vendredi 23 Février 2018 à 22:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le vendredi 23 février


Damien Meslot abandonne son projet des Berges de La Savoureuse
L'abandon par le maire de Belfort de son principal projet de mandat est sans doute la plus belle victoire que l'on pouvait offrir à Belfort et aux Belfortains.
Pour la ville, je remercie Damien Meslot d'avoir eu la sagesse d'entendre les citoyens car il n'est jamais facile de renoncer à une idée à laquelle on tient. La prochaine fois, il serait bien inspiré d'entendre aussi les élus de l'opposition municipale car on aurait évité de nombreuses polémiques, et économisé beaucoup de temps et d'argent public (des centaines et des centaines de milliers d'euros, peut-être un million, dépensés en pure perte pour les cabinets d'études, frais d'architectes, sondages, etc…).
 
Dans la rude mission d'un élu d'opposition, les motifs de satisfaction sont rares. Nous avons beaucoup travaillé pour analyser, comprendre et argumenter contre ce projet absurde, parce qu’inutile et financièrement exorbitant. Je suis heureux que tout cela n’ait pas été vain. Ce soir, c’est Belfort qui a gagné.

Bastien FAUDOT,
Conseiller municipal de Belfort

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Vendredi 23 Février 2018 à 08:30


Intervention de Bastien Faudot, jeudi 22 février 2018, au Conseil communautaire du Grand Belfort


5 QUESTIONS SUR LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES DU GRAND BELFORT
Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président, chers collègues,
 
Ce débat intervient alors que nous autres, élus de Belfort, avons l’avantage d’avoir déjà délibéré sur le budget de la ville jeudi dernier. Si je le précise, c’est que ce n’est pas neutre pour notre agglomération : nous avons délibéré en conseil municipal en préjugeant par avance de ce que serait le vote de l’agglomération, avant même qu’elle débatte des orientations budgétaires. C’est une curiosité du point de vue du calendrier.
 
Nous avons délibéré en conseil municipal en préjugeant par avance de ce que serait le vote de l’agglomération, avant même qu’elle débatte des orientations budgétaires. 

Je souhaite borner mon intervention à 5 questions ce soir au regard du contenu du Débat d’orientations budgétaires pour poser, d’une façon générale, la question des grands équilibres et de l’égalité qui doit prévaloir entre l’ensemble des communes.
 
Sur la partie fonctionnement, nous avons en effet constaté la semaine dernière que la ville avait transféré des charges vers l’agglomération. De l’ordre de 532 000 € au moins, puisque si l’agglomération va diminuer sa dotation de solidarité communautaire de l’ordre de 268 000 € envers Belfort, l’agglomération va désormais prendre en charge pour 800 000 € de subventions qui étaient jusqu’ici honorées par la Ville : Théâtre Granit, Viadanse, Territoire de musiques et l’AUTB.

Ce n’est pas injustifié dès lors que ces structures me paraissent clairement avoir un rayonnement à l’échelle de l’agglomération, mais à l’heure où toutes les communes sont concernées par des difficulté majeures en termes de ressources en fonctionnement, cela pose question.
 
  • Première question, donc : ce transfert de charges sera-t-il compensé ? Comment ? Et s’il ne l’est pas, les autres communes de l’agglomération bénéficieront-elles des mêmes largesses ?
Ces 500 000 € de dépenses supplémentaires pour l’agglomération sont d’une certaine façon compensés par les recettes nouvelles transférées là aussi de la Ville vers l’Agglomération. Je pense naturellement aux revenus générés par les parts détenues jusqu’ici par la Ville à l’Aéroparc : pour le compte de l’année 2016, c’est aux alentours de 400 000 € de dividendes qui ont été versés en 2017 à la Ville. Une fois que la convergence des taux avec l’ancienne CCTB sera effective, le montant de 500 000 € devrait être grossièrement atteint. Mais en même temps, il semblerait qu’un dispositif dit « compensatoire » soit à l’étude.
 
  • Deuxième question : Belfort en bénéficiera-t-elle de deux systèmes de compensation ? Et les autres communes disposeront-elles de compensations à 100 % comme cela semble être le cas pour Belfort ?
Par ailleurs, si l’on suit la logique du transfert de ces recettes liées aux parts de l’Aéroparc de la Ville vers l’agglomération, je n’exclue pas qu’il y ait une anomalie. En effet, en 2018, les recettes qui seront perçues procèderont des calculs effectués sur la base de la fiscalité 2017. Or, pour l’année 2017, sauf erreur de ma part, les communes étaient détentrices des parts à l’Aéroparc. Donc ces recettes auraient du rester dans le budget 2018 de la ville, comme ce doit être le cas pour toutes les communes détentrices de parts. Pour le budget de la ville, ce n’est pas une grosse difficulté, puisque cela se traduira par des recettes supplémentaires de 400 000 €, mais pour l’agglomération, c’est un tout petit peu plus compliqué : cela doit faire au moins 600 000 € de recettes en moins que ce qui nous est présenté ce soir.
 
Si les recettes des parts de l’Aéroparc sont bien affectées aux communes comme je le pense, que l’épargne nette prévisionnelle du Grand Belfort est en réalité négative, de l’ordre de moins 400 000 €.

Or, à ce stade, il est estimé une épargne nette positive à hauteur de 204 000 €, soit en baisse de 85% par rapport à 2017. Cela signifie, si les recettes des parts de l’Aéroparc sont bien affectées aux communes comme je le pense, que l’épargne nette prévisionnelle du Grand Belfort est en réalité négative, de l’ordre de moins 400 000 €.
 
  • Troisième question : mon raisonnement est-il juste ? et si oui, comment rétablir une situation budgétaire qui apparaît d’une grande précarité ?
Sur les éléments de dépenses liées au personnel, au-delà de la baisse significative de la masse salariale (-2,46%) je m’interroge sur la baisse des effectifs programmée : vous prévoyez de réduire les effectifs de – 26 agents, ce qui se traduit assez étrangement par une baisse de – 34 équivalents temps plein ! Je suis dubitatif sur ces chiffres car cela signifie que les agents travaillent plus qu’à temps plein.
 
  • Quatrième question : comment expliquer ce phénomène ?
J’en viens aux question relatives à l’investissement : aucun chiffre global n’est annoncé, ce qui n’est pas forcément de bonne augure. On le restitue peu ou prou, mais à l’évidence, les grands projets d’investissements qui demeurent (piscine, berges de la Savoureuse) ne seront pas ou peu financés sur 2018.
 
  • Si l’on ajoute la fin du programme d’e-ecole et la fin du rachat des parts de Tandem, la cinquième question s’impose d’elle-même : comment fait-on pour financer tout cela d’ici la fin du mandat sans faire exploser l’endettement de notre collectivité ?
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