MRC Aire Urbaine (BMH)

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Mercredi 28 Février 2018 à 07:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le mardi 27 février


L’école René Rucklin doit être prioritaire
Le maire de Belfort a pris la bonne décision en renonçant aux berges de la Savoureuse, même si cette décision parait aussi soudaine que tardive : en effet, il y a dix jours, sa majorité votait le budget de la Ville en consacrant 2,3 millions d’euros en 2018 pour la promenade !
 
J’étais alors intervenu en séance pour lui demander de faire de la rénovation complète de l’école Rucklin la priorité pour 2018. Je renouvelle donc solennellement ma demande : il convient de consacrer ces 2,3 millions d’euros désormais disponibles pour cette école dès cette année. Le projet avait été préparé et travaillé par la précédente équipe municipale et M. Meslot avait souhaité recommencer un nouveau projet.

Il est prêt depuis de longs mois et il n’y a plus lieu d’attendre car nous avions alerté avec Samia Jaber en juin dernier sur les conditions de travail qui se dégradent pour les élèves et les équipes enseignantes.
 
Bastien FAUDOT
Conseiller municipal et départemental de Belfort

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Vendredi 23 Février 2018 à 22:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le vendredi 23 février


Damien Meslot abandonne son projet des Berges de La Savoureuse
L'abandon par le maire de Belfort de son principal projet de mandat est sans doute la plus belle victoire que l'on pouvait offrir à Belfort et aux Belfortains.
Pour la ville, je remercie Damien Meslot d'avoir eu la sagesse d'entendre les citoyens car il n'est jamais facile de renoncer à une idée à laquelle on tient. La prochaine fois, il serait bien inspiré d'entendre aussi les élus de l'opposition municipale car on aurait évité de nombreuses polémiques, et économisé beaucoup de temps et d'argent public (des centaines et des centaines de milliers d'euros, peut-être un million, dépensés en pure perte pour les cabinets d'études, frais d'architectes, sondages, etc…).
 
Dans la rude mission d'un élu d'opposition, les motifs de satisfaction sont rares. Nous avons beaucoup travaillé pour analyser, comprendre et argumenter contre ce projet absurde, parce qu’inutile et financièrement exorbitant. Je suis heureux que tout cela n’ait pas été vain. Ce soir, c’est Belfort qui a gagné.

Bastien FAUDOT,
Conseiller municipal de Belfort

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 22 Février 2018 à 19:58


Tribune "Vivre le Territoire" n°174, magazine du département
Janvier-Février 2018


COMPLICES

Expert en manœuvre politicienne, le président du Conseil départemental a associé le département à l'opération "Communes en péril" en fermant aux citoyens l'accès au service public pendant une journée. Mais les propos tenus dans la presse par la droite locale, fustigeant la fin des contrats aidés, la baisse des APL et les baisses de dotations, ne font pas oublier que le programme appliqué par M. Macron correspond à celui de la droite libérale. M. Florian Bouquet s'oppose aujourd'hui fermement à ce qu'il soutenait il y a 8 mois. En parrainant Bruno Le Maire lors de la primaire, puis en faisant la campagne de François Fillon à l'élection présidentielle, il acceptait la suppression des contrats aidés, la remise en cause de la loi SRU — donc du logement social, et voulait imposer aux collectivités locales une purge de 20 milliards d'euros.
 
Comme beaucoup de Français, nous trouvons injustes que les communes subissent de plein fouet la politique d'austérité de l'État. Contrairement à une idée reçue, les communes sont les bons élèves de la gestion publique en produisant moins de 10% de la dette alors qu'elles participent à hauteur de 70% des investissements publics. Ces investissements sont décisifs pour soutenir l'activité économique et la filière BTP et maintenir la qualité des infrastructures nécessaires pour les PME-TPE. Mais, cette politique est le résultat d'un choix de société engagé depuis 15 ans : la baisse des ressources des collectivités commence avec la suppression de la taxe professionnelle, qui représentait 33 milliards d'euros pour les collectivités, conduite par Nicolas Sarkozy sans contrepartie fiscale, puis par le gel des dotations décidé en 2011. C'est aussi le choix de Manuel Valls d'amplifier le processus en programmant une baisse de 11 milliards des moyens alloués aux collectivités entre 2014 et 2017.
 
La politique poursuivie par le gouvernement continue à affaiblir la capacité d'action des collectivités, à réduire les services publics et installe la société libérale. C'est le vœu de M. Bouquet et de la droite départementale. Mais pour des raisons électoralistes évidentes, ils optent pour une posture d'opposant. Une opposition de surface car, au fond, ils sont complices des mesures d'austérité actuelles.

Bastien Faudot (MRC), Samia Jaber (PS), Isabelle Mougin (DVG), Christian Rayot (MRC), Sylvie Ringenbach (DVG)


Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 9 Novembre 2017 à 08:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le jeudi 9 novembre


Le double langage de MM. Meslot et Bouquet
Le maire de Belfort et la droite départementale ont choisi de manifester jeudi contre les baisses des dotations de l’Etat aux collectivités.

Comme eux, je dénonce les coupes budgétaires que le gouvernement de M. Macron a décidé d’infliger aux collectivités locales. Faire porter l’effort du redressement des comptes publics aux collectivités locales est injuste : elles réalisent l’essentiel de l’investissement public mais totalisent moins de 10% de l’endettement public. Les maires sont légitimement en colère contre cette logique de rationnement.

Mais la posture du maire de Belfort et du président du Département relève de l’imposture : il y a 6 mois seulement, ils soutenaient encore François Fillon dont le programme présidentiel prévoyait un coup de rabot de 20 milliards d’euros pour les collectivités ! Il y a deux ans, M. Meslot justifiait l’abandon de son projet coûteux et inutile du parking souterrain de la maison des Arts par la baisse des dotations de l’Etat. Prépare-t-il aujourd’hui un nouveau scénario pour justifier l’abandon de son projet de promenade de la Savoureuse, tout aussi coûteux et inutile ?

La réhabilitation de la politique exige de la constance et de la cohérence. Le double langage permanent des élus de la droite locale est un mépris pour nos concitoyens. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de ne pas me joindre à une opération dont je ne connais que trop les arrière-pensées politiciennes.

Bastien FAUDOT,
Conseiller municipal et départemental de Belfort
Porte-parole national du MRC

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 2 Novembre 2017 à 08:00


Tribune "Vivre le Territoire" n°173, magazine du département
Novembre-Décembre 2017


Alstom : la droite capitule !

Le gouvernement libéral d’Edouard Philippe abandonne Alstom et scelle, peut-être, l’avenir d’une belle histoire industrielle française commencée à Belfort en 1879. Après le passage sous pavillon américain de la branche énergie en 2014, Alstom passera sous pavillon allemand. Ce gâchis est le résultat d’une suite d’erreurs stratégiques, du désengagement de l’Etat impulsé par les privatisations du gouvernement Chirac en 1987 à la liquidation du secteur énergie par M. Kron. La fusion Siemens-Alstom est présentée aujourd’hui comme un mariage entre égaux. En réalité, c’est une absorption d’Alstom par Siemens qui menace la pérennité du site de Belfort.

La liquidation de notre fleuron industriel, c’est un ministre de l’Économie, M. Le Maire, qui laisse faire le marché et un maire de Belfort qui laisse faire le ministre. Les élus qui ont précédé M. Bouquet et M. Meslot n’ont jamais cessé de se battre pour Alstom. Jamais, ils ne se sont contentés de promesses sans engagement de l’Etat. Avec le soutien des belfortains et de toutes les forces syndicales, les élus du département ont toujours été très exigeants et ne se sont pas contentés d’assister, impuissants, à des comités de suivi où les effets d’annonce sauvent les apparences. L’inertie de la droite départementale encourage M. Bruno Le Maire à souligner « l’attitude responsable » du maire de Belfort qui a « salué cette fusion ». Les élus de droite ont une telle confiance dans la politique libérale du gouvernement qu’il suffit au ministre de l’Économie de leur téléphoner, expliquer que des administrateurs indépendants veilleront aux intérêts français, pour les rassurer ! Dans ce cas, pourquoi l’Etat ne veille-t-il pas directement aux intérêts français en prenant sa part dans le capital d’Alstom ? En effet, seule l’entrée de l’État au capital aurait permis d’assurer l’avenir d’une entreprise d’intérêt national et d’un site vital pour Belfort.

Avec ce renoncement, c’est l’abandon de notre industrie et des salariés aux lois de la finance. Nous pensons aux 500 salariés d’Alstom et à leurs familles. Il y a un an, on leur annonçait la fermeture du site. L’Etat intervenait pour le sauver et leur redonnait l’espoir, et aujourd’hui, l’Etat disparaît, sans avoir tenu ses promesses. Face à ce drame économique et social, la droite départementale se contente de vagues promesses orales. La forte mobilisation de l'année dernière est aux oubliettes et la prudence avec laquelle la droite locale accompagne, aujourd'hui, ce dossier sonne comme un aveu d'impuissance.

Bastien Faudot (MRC), Samia Jaber (PS), Isabelle Mougin (DVG), Christian Rayot (MRC), Sylvie Ringenbach (DVG)

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