MRC Aire Urbaine (BMH)

Le journal télévisé de 20 heures, présenté par Gilles Bouleau, a consacré un long reportage, mardi soir (15 novembre), sur l’évolution du site Bull-Alstom devenu le Techn’Hom.


Depuis qu’ils dirigent les principales collectivités locales, les élus de droite, et au premier chef le député-maire de Belfort et président de la CAB, ne cessent de justifier leur immobilisme par une sorte de refrain de communication : nous héritons d’une situation locale difficile. Et ils finissent par croire eux-mêmes à cette fredaine.
Le maire de Belfort, répondant à un journaliste concernant la critique de sa politique par le MRC, se contente de lui répondre sur le ton de la plainte :  « Il eut été préférable, selon M. Faudot, que je passe sous silence toutes les méthodes et les manières des précédentes majorités. Seulement, je ne pars pas d’une feuille blanche et j’hérite du passif de mes prédecesseurs » (Est Républicain du 15 novembre 2016).
Le reportage que TF1 consacre au Techn'hom montre au contraire, qu'en matière de développement économique, M. Meslot profite beaucoup du "passé" de ses prédécesseurs, de l’héritage et des choix économiques des majorités précédentes, décisions politiques qui facilitent aujourd'hui l'investissement de General Electric à Belfort.

Médias

par le Dimanche 13 Novembre 2016 à 13:55


Tribune "Vivre le Territoire" n°167, magazine du département
Novembre-Décembre 2016


Double discours
Le 22 septembre dernier, le Président du Conseil départemental a acheté une pleine page de publicité dans le quotidien régional pour diffuser un tract contre les baisses de dotations de l’État aux collectivités locales. L’institution départementale n’a pas à utiliser l’argent public à des fins de propagande politique et nous condamnons fermement l’utilisation des impôts des citoyens pour cette communication partisane au service des intérêts électoraux de son président.

Mais, à côté de cette communication condamnable, nous fustigeons surtout l’ambivalence de M. Bouquet et de sa majorité départementale qui abaissent gravement la parole politique. En 2014, considérant que le plan d’austérité de 50 milliards d’euros du gouvernement est insuffisant, leur parti l’UMP propose de réaliser 130 milliards d’économies dont 10 milliards directement prélevés sur les collectivités locales ! Et ils s’inquiètent aujourd’hui du désengagement de l’Etat qu’ils ont eux-même soutenu ? Faire consciemment le choix de pas tenir les mêmes discours en fonction de sa cible électorale est une faute politique. C’est ce cynisme qui renforce le divorce entre la population et leurs élites. C’est ce double discours qui alimente le rejet de la politique par nos concitoyens et conforte les idéologies les plus simplistes.

A l’heure des primaires de la droite, les élus de la majorité départementale ont choisi de soutenir des candidats différents mais ils se retrouvent tous sur les propositions d’austérité et de réduction drastique des effectifs de la fonction publique : M. Sarkozy, soutenu par M. Rousse, propose la suppression de 300 000 emplois tous les deux ans et promet de réduire la dépense publique de 100 milliards d’euros en 5 ans. M. Fillon, soutenu par Mme Lhomet, annonce la suppression immédiate de 500 000 postes et une économie de 110 milliards d’euros sur le quinquennat. M. Juppé, soutenu par M. Koeberlé, rejoint M. Sarkozy sur le nombre de postes à supprimer et présente un plan de 85 à 100 milliards d'euros d'économies. 

Enfin, M. Bouquet, Président du Conseil départemental soutient un candidat qui promet une réduction de la dépense publique de 85 milliards d’euros et « la suppression d’un million d’emplois publics ». Concernant les collectivités territoriales, le projet publié par Bruno Lemaire en septembre propose des économies de « 4 à 5 milliards d’euros par an » pour les collectivités. M. Bouquet oublie trop vite les paroles de son candidat aux primaires de la droite : « Les Français en ont ras-le-bol des mensonges ».
 
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Guy MICLO (DVG), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC)

Reportage France 3 Bourgogne Franche-Comté diffusé le 7 novembre


"Beaucoup de maires, encore aujourd'hui, hésitent ce que je comprends parfaitement parce qu'ils sont écoeurés par la médiocrité du débat public, je dirais comme tous les autres français. Il n'y a pas de rupture de ce point de vue là, notamment pour les maires des petites communes. (...) ils sont à l'image de leurs concitoyens..."

Voir l'article "Qui est Bastien Faudot candidat du MRC à la présidentielle ?" : ici

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
- adressé le lundi 7 novembre -


Cela fait déjà quelques années que Damien Meslot n’est plus vraiment député. Ses statistiques de présence sur les douze derniers mois sont édifiantes : 19 semaines d'activité seulement (classé 474eme sur 577), 13 interventions en hémicycle, quand un député normal en totalise dix fois plus, 23 pointages en commission. Pourtant, son absentéisme ne l’a pas dissuadé d’empocher ses indemnités intégralement. Cela en dit long sur le cynisme du maire de Belfort dans son rapport au pouvoir.  Quel est le bilan de cet intermittent du parlement ? Quelle a été son action de législateur ?
 
En siégeant 10 ans dans la majorité, de 2002 à 2012, il ne peut pas se dérober à ses responsabilités politiques : il a approuvé toutes les lois libérales qui ont affaibli notre République sociale, accompagné la désindustrialisation et aggravé le fléau du chômage de masse. Il a surtout participé activement au déni de démocratie en 2008 en votant pour la ratification du Traité européen de Lisbonne contre l’avis du peuple qui s’était exprimé par référendum en 2005. Dans notre département dont il est député, plus de 62% des citoyens avaient rejeté le traité !

Dans un rare élan de lucidité, Damien Meslot explique lui-même pourquoi il ne se représente pas : " Si vous n’avez pas fait quelque chose au cours de trois mandats, vous ne le ferez pas pendant un quatrième. Ce n’est pas la peine ". CQFD.

Mouvement Républicain et Citoyen
Fédération Aire urbaine

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
- adressé le samedi 1er octobre -


L'armement de la Police municipale : la girouette Meslot
De 2008 à 2012, sous la présidence Nicolas Sarkozy, ce sont plus de 10 000 postes de policiers et de gendarmes qui ont été supprimés. Les commissariats et les brigades de gendarmerie se sont vidés alors qu'on a alourdi les missions d'un côté et qu'on leur demandait de se mettre au service des statistiques et de la communication politique de l'autre. De 2008 à 2012, ce sont aussi les services des renseignements qui ont été diminués. Cruelle baisse de l'efficacité contre le terrorisme. Damien Meslot ne s’est jamais opposé à la suppression des postes des forces de l'ordre. Le terrorisme était un problème latent. Il n'est pas apparu avec l'attentat de Nice. Ces prises de décisions irresponsables ont en partie favorisé sa résurgence.

Aujourd'hui, Damien Meslot soutient toujours Nicolas Sarkozy, le fossoyeur de la sécurité publique en France. Mais pour servir son image de grand défenseur de la sécurité, il vient tromper les Belfortains en leur racontant que l'armement des policiers municipaux est une solution pour lutter contre le terrorisme.  Non Damien Meslot, armer la Police municipale n'est pas une solution ! A Nice, ville où la Police municipale est la plus armée et la plus fournie, cela n'a rien empêché. Par vos positionnements passés, vous avez mis en danger les Français. Cette mesure que vous venez de faire voter n'est qu'un artifice au service de votre communication. Rien de plus.

David Paufert, 
Secrétaire fédéral du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)
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