MRC Aire Urbaine (BMH)

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Samedi 2 Septembre 2017 à 00:00


Ou comment Florian Bouquet réussit à mettre un nouveau coup de projecteur sur son cumul d'assistant parlementaire et son mandat de Président du Conseil départemental...


Les petits mensonges de F. Bouquet

Dans les éditoriaux du magazine du Conseil départemental, Florian Bouquet se dit victime "d'attaques éhontées et mensongères" concernant le cumul de sa fonction d'assistant parlementaire et son mandat de Président du département. Pour justifier son cumul, il ne craint pas de comparer sa situation à celle de Christian Proust, Président du Conseil général de 1982 à 2004. Malheureusement,  pour forcer la comparaison, il appuie son explication sur des faits erronés. Christian Proust adresse immédiatement un droit de réponse que Florian Bouquet ne fait pas paraître. C'est l'occasion à la presse de rappeler les faits et à la justice de lui rappeler le droit.

Le droit de réponse paru dans le VLT n°172
DROIT DE RÉPONSE
À la suite de l’éditorial de Florian Bouquet me mettant en cause dans le VLT n°169, je tiens à porter à la connaissance des lecteurs les faits suivants.
J’ai été Président du Conseil général de Mars 1982 à Avril 2004. J’ai été en même temps Président Directeur Général de la Sempat de Novembre 1988 à Juillet 2014. Mais, contrairement à ce que laisse entendre M. Bouquet, durant toute la période où j’ai cumulé les deux responsabilités, je n’ai reçu de la Sempat aucun salaire ni indemnité. Ce n’est qu’à partir de Novembre 2004, n’étant plus Président du Conseil général depuis plus de 6 mois, que j’ai perçu un salaire de 2 700 € par mois comme PDG d’une société qui réalisait alors un chiffre d’affaires annuel d’un peu plus de 4 millions d’euros et qui a fait, cette année là, 685 000 € de bénéfi ces. Chiffres d’affaires comme résultats ont été multipliés par un peu plus de 6 tout au long des années qui ont suivi pour atteindre, en 2014, dernière année de ma responsabilité, 24,2 millions d’euros en chiffre d’affaires et 4,5 millions d’euros en résultats alors que ma rémunération restait la même. Par ailleurs, je n’ai jamais cumulé, contrairement une nouvelle fois à ce qui a été écrit, la présidence du SMTC et la présidence du Conseil général. En effet, ce n’est que quelques semaines après avoir quitté la présidence du Conseil général en 2004, que j’ai succédé à R. Forni à la présidence du SMTC. Et pour conclure j’ajoute qu’en Mars 1982, le jour même de mon élection comme Président du Conseil général, j’ai démissionné des fonc- tions d’adjoint au maire de Belfort chargé de l’urbanisme, des travaux et de la circulation.

Christian PROUST

Ce que dit la presse : extrait de l'article paru le 25 août
© L'Est Républicain, Vendredi le 25 Aout 2017 
Proust fait condamner Bouquet
[...].
En mars dernier, alors qu'il venait d'être révélé que Florian Bouquet avait cumulé pendant plusieurs mois les fonctions d'assistant parlementaire du député Damien Meslot et de président du conseil départemental, M. Bouquet avait signé un éditorial dans le magazine départemental « Vivre le Territoire » dans lequel il affirmait que son prédécesseur, Christian Proust avait lui aussi cumulé des fonctions. Florian Bouquet y soutenait que M. Proust avait été en même temps président du conseil général, président du SMTC et président directeur général de la Sempat.

Par un droit de réponse, adressé à Florian Bouquet, qui est directeur de la publication, Christian Proust a répondu que ces affirmations étaient fausses et que s'il a eu des responsabilités à la Sempat et au SMTC, il n'était alors plus président du conseil général et qu'il ne cumulait donc pas les fonctions.

La réponse de M. Proust n'a pas été insérée dans le numéro suivant de « Vivre le Territoire » et l'ancien élu a saisi la présidente du tribunal d'instance en référé. Cette dernière a rendu sa décision hier : Florian Bouquet est condamné à insérer la réponse de M. Proust dans le prochain numéro de « Vivre le Territoire » [...]

Intervention de Bastien Faudot au Conseil communautaire du Grand Belfort – rapport n°10 – 13 avril 2017.


le SERTRID
le SERTRID
M. le Président, Chers collègues,

Une fois n’est pas coutume, la liste des rapports à examiner est ce soir très courte. J’ai appris, à la lecture de la presse, que vous aviez décidé d’augmenter le nombre des réunions, pour permettre les débats. J’en félicite donc mon ami René Schmitt, puisque ce serait lui qui vous l’aurait suggéré, et non bien sûr votre volonté de faire cesser l’usurpation commise au SERTRID.
 
Nous connaissons tous la raison pour laquelle nous avons été convoqués ce soir.
L’habillage ne trompe personne : le Président du Grand Belfort n’a pas digéré mon élection à la présidence du SERTRID. Il a donc décidé de procéder à de nouvelles désignations des délégués pour tenter de me démettre.
Aussi, je veux dire ici, en toute simplicité quel est mon état d’esprit au moment de m’exprimer devant vous : ce n’est pas une affaire personnelle et ça ne doit pas le devenir. J’entends défendre ce que je crois être les intérêts du Grand Belfort.
 
Les 15 derniers jours ont renforcé chez moi une certitude : je ne me suis pas engagé dans la vie publique pour voir ce que j’ai vu, pour entendre ce que j’ai entendu.
 
Tous ici, malgré un contexte de défiance généralisée à l’égard des élus, nous savons ce que signifie concrètement l’engagement : ce sont des heures de travail, des heures de disponibilités aux autres, des heures d’arguments, de réunions, d’écoute et souvent de diplomatie. C’est souvent très ingrat car la reconnaissance est rarement à la hauteur de l’implication sincère que nous engageons pour défendre des convictions, un modèle de société auquel nous croyons.

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Mercredi 5 Avril 2017 à 10:35


Le premier numéro de Désintox a rencontré son public : vous avez été très nombreux à nous témoigner votre satisfaction et à nous encourager à poursuivre. Le journal est disponible en téléchargement ci-dessous.


L'histoire belge d'un Florian Bouquet surréaliste
L'histoire belge d'un Florian Bouquet surréaliste

C'est par le pastiche d'un des maîtres du surréalisme, Magritte, que nous réagissons à l'éditorial de Florian Bouquet, Président du Conseil départemental du Territoire de Belfort, paru dans le dernier numéro de Vivre le Territoire. Il reprend à son compte la défense construite par Damien Meslot et justifie les cumuls de rémunération entre ses mandats et son emploi d'assistant parlementaire en expliquant que Christian Proust a lui-même cumulé plusieurs fonctions lorsqu'il fut Président du Conseil général. 

En raison de cette présentation fausse des faits et devant l'énormité de la comparaison, Christian Proust a demandé de faire paraître un droit de réponse dans le prochain Vivre Le Territoire. Il en a informé le Directeur de la publication, c'est-à-dire M. Florian Bouquet.

Lors de leur entretien téléphonique, Florian Bouquet a commenté les propos qu'il a tenus dans son édito par ces mots : — "quand on m'attaque au cure-dents, je réponds à la batte de baseball !".

Une réponse surréaliste qui mérite bien un petit clin-d'oeil dans notre numéro de Désintox !

Télécharger le numéro 2 de DÉSINTOX :

Déclaration de Bastien Faudot à l’issue du Conseil national MRC


Après un an de campagne, la situation politique gravissime que nous traversons et l'impossibilité de réunir les parrainages requis me conduisent à retirer ma candidature et à favoriser le seul impératif qui vaille aujourd'hui : empêcher la disparition de la gauche à l'issue du premier tour. Aussi, j'ai invité les maires qui se sont engagés à me parrainer à proposer leur signature à d'autres candidats. 
 
Élection inouïe, l'élection présidentielle de 2017 met notre pays en danger. Chaque responsable politique sera comptable de son propre résultat mais aussi de la situation globale que nous connaîtrons en juin prochain. 
 
Benoit Hamon, candidat issu de la primaire citoyenne, a pris l'initiative d'une discussion avec nous. Ces échanges n'étant pas aboutis aujourd'hui, le Conseil National du MRC a décidé à 69 % de reporter sa décision. Nous avons des divergences et je refuse de mettre en scène des convergences réelles pour dissimuler des désaccords de fond, en particulier sur la question européenne et sur certains combats républicains. 
 
Toutefois, nous partageons une même critique de la dérive sociale-libérale de François Hollande et des conséquences désastreuses d'un suivisme européen de la France qui s'est soumise à l'ordre européen de Bercy, Bruxelles et Berlin. Les échanges avec Benoit Hamon prolongent plusieurs années de travail commun, en particulier avec les parlementaires du MRC, lorsque nous nous sommes opposés en septembre 2012 à la ratification du traité budgétaire européen mais aussi à la loi Travail en 2016. 
 
Les mauvais choix initiaux, pris dès juin 2012 à l'Élysée, ont condamné la gauche à l'échec et sont naturellement repris par le candidat de la confusion des centres, Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée. Pour l'heure, il dépasse les clivages en rassemblant pour l'essentiel les opportunistes de chaque camp. 
 
Nous avons par ailleurs quelques accords avec Jean-Luc Mélenchon qui pose les enjeux du rapport de force en Europe au bon niveau, mais son entreprise obstinée conduira à la liquidation de la gauche et à une marginalisation durable qui soumettra la France à l'aggravation des purges libérales. Cette stratégie de la terre brûlée est irresponsable.
 
Bastien FAUDOT,
Candidat pour le Mouvement Républicain et Citoyen
 

Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal du 15 décembre 2016 - rapport n°8 : adoption du Budget primitif 2017


Ce n’est qu’à la fin du bal qu’on paie les musiciens... // Photo Lionel Vadam
Ce n’est qu’à la fin du bal qu’on paie les musiciens... // Photo Lionel Vadam
M. le Maire, Chers collègues,
 
Pour aborder le budget primitif qui nous est présenté ce soir, je veux rappeler la formule de l’adjoint aux finances l’an dernier au même moment : « Ce n’est qu’à la fin du bal qu’on paie les musiciens », aviez-vous répondu lorsque je vous avais interrogé sur l’état de l’endettement prévisible à la fin de l’année 2016.

Soit, nous sommes à la fin du bal. Les musiciens ont joué leur musette mais je crains bien qu’ils ne soient jamais payés. Et la soirée risque fort de se terminer par une vraie gueule de bois.
 
Le document qui nous est présenté, au-delà de son indigence habituelle, traduit l’absence totale de gouvernance dans cette ville

Commençons donc par le commencement, je ne manquerai pas de revenir sur le sujet de l’endettement au cours de mon propos.
 
Le document qui nous est présenté, au-delà de son indigence habituelle, traduit l’absence totale de gouvernance dans cette ville. Certains chiffres annoncés me paraissent pour le moins étonnants, quand ils ne sont pas totalement erronés. L’empilement d’erreurs et d’approximations me conduit à penser que tout cela a été bouclé dans la précipitation.
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