MRC Aire Urbaine (BMH)

C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès de Jackie Drouet, ancien maire de Belfort et membre du MRC. Homme de convictions, Jackie Drouet est d’abord connu par les Belfortains comme leader syndical au service des ouvriers et des salariés de Bull et c’est tout naturellement qu’il a prolongé son action au sein de la gauche républicaine belfortaine à la fin des années quatre-vingt.

Connu pour ses qualités d’organisateur et son sens de l’animation politique, il a conduit pendant près de 15 ans la fédération départementale du MDC puis du MRC en tant que Premier secrétaire.

Homme de responsabilité, il a toujours su allier son combat pour les ouvriers et les salariés et les intérêts économique locaux. Au début des années quatre-vingt-dix, il a été un acteur décisif dans le compromis trouvé entre Bull, l’État et le Conseil général. Avec la même détermination, il a œuvré au sein de la majorité municipale au début des années deux mille pour le rachat du site Techn’hom et engagé la collectivité dans un projet de reconversion industrielle d’une rare qualité.

Jackie Drouet était un homme déterminé, d’une grande culture politique qui, tout au long de sa vie publique, a agi pour Belfort et son territoire. Nous gardons de lui le souvenir d’un responsable politique doté d’une grande force de caractère qui a assumé ses fonctions sans jamais oublier le sens de son action politique. Les adhérents MRC expriment leurs soutiens à ses proches et adressent à sa famille leurs plus sincères condoléances"

En décidant de recourir au référendum, le gouvernement grec ouvre avec courage le chemin de la volonté populaire. Cette initiative est un puissant rappel : les peuples européens sont souverains et ni la puissance financière ni la technocratie des élites ne sauraient bafouer durablement cette évidence.
 

En France, d’autres choix ont été hélas opérés dans un passé récent. En 2008, lorsque Nicolas Sarkozy a trahi le choix des Français en ratifiant le traité de Lisbonne pourtant rejeté en 2005 par référendum. Ensuite en 2012 quand François Hollande renonce à ses engagements de campagne en acceptant en l’état le TSCG, traité européen qui a installé l’austérité en Europe en privilégiant les intérêts de la finance à ceux des peuples européens.

 

La restructuration de la dette grecque est une nécessité pour ouvrir une autre perspective que celle de l'austérité en Europe. En engageant la confrontation avec les milieux financiers et les dirigeants européens, dans l’intérêt de son peuple, le premier ministre grec ne se contente pas d'occuper le pouvoir, il l'exerce en prenant ses responsabilités.