MRC Aire Urbaine (BMH)

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Dimanche 30 Avril 2017 à 12:14


Tribune "Vivre le Territoire" n°170, magazine du département
Mai-Juin 2017


Quelle volonté ? Quelles actions ? Quel projet ?

C'est avec une majorité réduite (10 contre 8) et donc fragile, que le budget 2017 du Conseil départemental a été adopté le 6 avril dernier. La principale caractéristique de ce budget primitif est le vide de projets, ce qui s'avère fortement inquiétant pour une troisième année de mandat. De façon générale, la seule règle mise en œuvre est la baisse des dépenses, dans à peu près tous les domaines. Voici quelques exemples :

-59% pour l’agriculture alors que la majorité prétend apporter son soutien indéfectible au monde rural ;
-52 % pour les espaces naturels et randonnée ;
-23 % pour les sites de loisirs ;
-35 % pour l’action sociale de proximité, malgré sa volonté d’améliorer le quotidien des habitants comme le prétend le Président dans son dernier éditorial ;
-39% en matière d'enseignement supérieur alors que les différentes majorités précédentes avaient toujours assumé un engagement significatif en la matière ;
-10 % pour le réseau routier départemental après avoir expliqué que c'était une priorité depuis le début du mandat.

Par ailleurs, les différentes hausses résultent exclusivement d'obligations et de contraintes : aucune ne semble être la conséquence d’une politique départementale nouvelle manifestant l’existence d’un quelconque projet. On arrive progressivement à une situation où l’action du département se limite strictement à ce que la loi impose de faire. Le seul objectif semble être de faire baisser la dette. Cet objectif n'est pas illégitime en soi, mais cette seule obsession dissimule l'absence de toute capacité d'innovation. 

Dans le cadre des lois de réorganisation territoriale et d’austérité envers les collectivités locales et les services publics, le Président du Conseil départemental abandonne avec soulagement les politiques de développement économique et évite toutes actions d’aménagements du territoire qui l’obligeraient à s’engager dans un projet cohérent pour le Département.

Face l'attractivité croissante des grandes métropoles, notre Département devrait redoubler d'efforts et d'imagination pour maintenir une véritable politique de développement. Cela fait aujourd'hui cruellement défaut.

Samia Jaber (PS), Guy Miclo (DVG), Isabelle Mougin (DVG), Christian Rayot (MRC), Sylvie Ringenbach (DVG)

Publiée en 2009, une réflexion historique et politique sur le projet utopique et son dynamisme démocratique en 8 articles - article n°8.


Les Cahiers du travail social n°59-60
Les Cahiers du travail social n°59-60
L’utopie vécue ou imaginée, accélérateur de la réflexion démocratique.
Hors de danger d’un risque utopique fantasmé, il est temps de convenir que l’expérience utopique ou le projet utopique apporte à la démocratie (ou, au moins, à la réflexion politique démocratique) un supplément de propositions, de projets politiques, d’idéaux sociaux et, parfois, de craintes sociales, que l’exercice contemporain de la démocratie et le fonctionnement traditionnel des institutions démocratiques ne tendent, ni à nier, ni à refuser, mais simplement à omettre ou encore, plus simplement, à ne pas comprendre.
Au bénéfice des expériences utopiques vécues, il faut reconnaître les différences d’échelle et d’objectifs qui séparent la société globale des communautés expérimentales. Reconnaître l’échec temporel ou spatial de l’expérience utopique, c’est admettre sa limite, mais ce n’est pas remettre en cause la nature du projet, ni même son intérêt démocratique, et encore moins ses succès institutionnels. Une remarque acerbe de Ronald Creagh contre les sociologues pointe avec justesse le conditionnement intellectuel des observateurs sociaux :
« Les jugements de valeur portés par beaucoup de spécialistes des sciences humaines reposent donc sur l’idée qu’une institution idéale est stable et rayonnante : son pouvoir s’étend toujours plus loin. Sous cet éclairage, la solidité relative des groupes autoritaires, en contraste avec le caractère éphémère des associations libertaires, démontrerait que l’anarchisme est invivable. […].
 [...] curieusement, les participants « échouent » mais ce sont les sociologues qui pleurent. Tant de larmes versées par une science « neutre » ne dissimuleraient-elles pas les grimaces de la censure et la méconnaissance de la temporalité propre à l’utopie libertaire ? Car l’équation : courte durée = échec trahit l’idéologie occidental dominante. Au nom de quoi décide-t-on a priori que l’éphémère est moins essentiel que le durable ? » [Creagh, 1983, pp. 19-21].
 

Intervention de Bastien Faudot au Conseil communautaire du Grand Belfort – rapport n°10 – 13 avril 2017.


le SERTRID
le SERTRID
M. le Président, Chers collègues,

Une fois n’est pas coutume, la liste des rapports à examiner est ce soir très courte. J’ai appris, à la lecture de la presse, que vous aviez décidé d’augmenter le nombre des réunions, pour permettre les débats. J’en félicite donc mon ami René Schmitt, puisque ce serait lui qui vous l’aurait suggéré, et non bien sûr votre volonté de faire cesser l’usurpation commise au SERTRID.
 
Nous connaissons tous la raison pour laquelle nous avons été convoqués ce soir.
L’habillage ne trompe personne : le Président du Grand Belfort n’a pas digéré mon élection à la présidence du SERTRID. Il a donc décidé de procéder à de nouvelles désignations des délégués pour tenter de me démettre.
Aussi, je veux dire ici, en toute simplicité quel est mon état d’esprit au moment de m’exprimer devant vous : ce n’est pas une affaire personnelle et ça ne doit pas le devenir. J’entends défendre ce que je crois être les intérêts du Grand Belfort.
 
Les 15 derniers jours ont renforcé chez moi une certitude : je ne me suis pas engagé dans la vie publique pour voir ce que j’ai vu, pour entendre ce que j’ai entendu.
 
Tous ici, malgré un contexte de défiance généralisée à l’égard des élus, nous savons ce que signifie concrètement l’engagement : ce sont des heures de travail, des heures de disponibilités aux autres, des heures d’arguments, de réunions, d’écoute et souvent de diplomatie. C’est souvent très ingrat car la reconnaissance est rarement à la hauteur de l’implication sincère que nous engageons pour défendre des convictions, un modèle de société auquel nous croyons.

Publiée en 2009, une réflexion historique et politique sur le projet utopique et son dynamisme démocratique en 8 articles - article n°7.


Les Cahiers du travail social n°59-60
Les Cahiers du travail social n°59-60
L’utopie vécue : les expériences des utopies concrètes.
Existe-t-il donc des utopies « qui viennent d’en bas », des « actions spontanées des individus libres » qui ont été instruites comme des expériences utopiques concrètes ? C’est ce que révèle l’étude historique de Ronald Creagh. Dans son ouvrage Laboratoires de l’Utopie, Les communautés libertaires aux États-Unis, il se consacre à l’analyse des communautés libertaires, expériences collectives aux conceptions très opposées aux utopies « d’en haut » élaborées par les philosophes politiques et les théoriciens de l’utopie et toujours imposées aux masses populaires. Le premier point sur lequel insiste R. Creagh, c’est la définition de son champ d’investigation de l’expérience utopique et, par extension, la définition qu’il accorde à l’expérience utopique, fondée sur la subversion de l’expérience par rapport à la société qui l’accueille :
« [...] je voudrais ici examiner, de façon succincte, les communautés libertaires, c’est-à-dire fondées sur le refus de toute forme de domination ; celles-ci approfondissent la différence qui sépare les groupes utopiques de leur société.
En effet, bien des communautés ne méritent pas le nom d’utopiques — dans le sens que nous verrons plus loin —, car elles ne témoignent pas d’un imaginaire subversif ; elles demeurent dans des formes acceptables et reproduisent les modèles dominants ; elles ne défient pas la loi, « le système », elles ne percent aucune frontière de l’ordre établi
 » [Creagh, 1983, pp. 8-9].
 

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Mardi 11 Avril 2017 à 08:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le mardi 11 avril


Damien Meslot en surchauffe
Damien Meslot vient de démontrer, par deux fois, sa méthode de gouvernance : autoritaire, clivante et dangereuse pour Belfort.

Sur la présidence du Sertrid, il refuse le vote démocratique qui a désigné Bastien Faudot et prépare un coup de force. Alors qu’un équilibre avait été trouvé entre chaque partenaire du Sertrid, il opte pour la méthode forte, la menace et le blocage des institutions en demandant à ses proches de démissionner du Sertrid, à peine y avoir été élus. Ainsi Olivier Deroy est démissionnaire une semaine après avoir été nommé, à sa demande, comme vice-président… En attisant les tensions avec nos propres partenaires au sein du Sertrid, Damien Meslot fragilise dangereusement les accords antérieurs et compromet l’avenir du Sertrid avec de nouveaux partenaires comme le Pays de Montbéliard. D’ailleurs, avec ces mêmes partenaires, Damien Meslot vient d’engager un nouveau bras de fer à propos, cette fois, de la culture. En force, il vient d’accélérer le rapprochement des scènes nationales de Belfort et de Montbéliard contre l’avis du Maire de Montbéliard sans apporter la moindre garantie pour la qualité et l’offre culturelle future. 

Jamais un Maire de Belfort n’aura autant mal fait pour l’Aire urbaine. En guerre contre tous ceux qui n’acceptent pas ses choix, Damien Meslot, irascible et colérique, met Belfort en grand danger en rompant les liens de solidarité avec les communes du Territoire de Belfort et de cohésion avec celles de l’Aire urbaine.

Mouvement Républicain et Citoyen
Fédération Aire Urbaine
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