L’Assemblée nationale a débattu de la situation en Grèce après la très nette victoire du « non » au référendum de dimanche dernier. Le Premier Ministre a indiqué qu’il y aurait un vote de l'assemblée nationale à l'issue des négociations qui vont avoir lieu. C’est une bonne nouvelle à condition que le gouvernement n’ait pas recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution…
La priorité de la France doit être le refus de toute expulsion punitive de la Grèce. Il n’y a pas d’expulsion amicale.
Il n’y a pas de problème grec mais un problème « euro » dont la Grèce est le révélateur. La monnaie unique n’est pas adaptée à la réalité des économies européennes et leurs divergences. Les Etats membres de la zone euro ne sont pas prêts à assumer les solidarités et les interdépendances d’une monnaie unique. Il n’y a pas d’issue dans une fuite en avant fédérale de la zone euro.
Le Conseil européen doit décider d’un moratoire sur la dette publique qui sorte la Grèce de l’impasse constituée des conséquences absurdes de la politique d'austérité de la troïka condamnée dans les urnes par les citoyens grecs, mais aussi condamnée dans les faits par la situation économique et sociale et condamnée par quiconque dispose d’un minimum de recul (le FMI, Barack Obama, les économistes Joseph Stieglitz et Paul Krugman, le Japon…).
Ce moratoire doit permettre au gouvernement grec d’appliquer son programme et de bâtir un véritable Etat.
Ce moratoire sur la dette grecque apportera de la sérénité pour aborder le processus de réinitialisation de l’euro :
- Traiter le stock de dettes souveraines dans une caisse mutuelle de défaisance. L’explosion des dettes souveraines est la conséquence d’une récession historique et du sauvetage du système bancaire.
- La monnaie unique prévue par le Traité de Maastricht doit laisser la place à une monnaie commune qui permettra des ajustements autres que la déflation interne par la baisse des salaires et des prix.
La priorité de la France doit être le refus de toute expulsion punitive de la Grèce. Il n’y a pas d’expulsion amicale.
Il n’y a pas de problème grec mais un problème « euro » dont la Grèce est le révélateur. La monnaie unique n’est pas adaptée à la réalité des économies européennes et leurs divergences. Les Etats membres de la zone euro ne sont pas prêts à assumer les solidarités et les interdépendances d’une monnaie unique. Il n’y a pas d’issue dans une fuite en avant fédérale de la zone euro.
Le Conseil européen doit décider d’un moratoire sur la dette publique qui sorte la Grèce de l’impasse constituée des conséquences absurdes de la politique d'austérité de la troïka condamnée dans les urnes par les citoyens grecs, mais aussi condamnée dans les faits par la situation économique et sociale et condamnée par quiconque dispose d’un minimum de recul (le FMI, Barack Obama, les économistes Joseph Stieglitz et Paul Krugman, le Japon…).
Ce moratoire doit permettre au gouvernement grec d’appliquer son programme et de bâtir un véritable Etat.
Ce moratoire sur la dette grecque apportera de la sérénité pour aborder le processus de réinitialisation de l’euro :
- Traiter le stock de dettes souveraines dans une caisse mutuelle de défaisance. L’explosion des dettes souveraines est la conséquence d’une récession historique et du sauvetage du système bancaire.
- La monnaie unique prévue par le Traité de Maastricht doit laisser la place à une monnaie commune qui permettra des ajustements autres que la déflation interne par la baisse des salaires et des prix.