Au lendemain des élections législatives, le MRC salue le sursaut républicain de nos concitoyens ayant empêché l’extrême droite d’accéder au pouvoir. L’appel que nous avions lancés avec d’autres formations politiques mais aussi avec les plus grandes centrales syndicales a été entendu.

Ce sursaut doit maintenant s’accompagner par la mise en place d’un gouvernement dont le premier ministre doit être issu du groupe ayant atteint le plus grand nombre de députés et dont l’orientation sera résolument tournée vers plus de justice sociale tout en trouvant les leviers économiques souverains à l’application de cette politique.
 
C’est à la gauche de proposer cette alternative aux politiques libérales que nous combattons depuis des décennies. Augmenter le pouvoir d’achat, combattre efficacement le chômage de masse, créer des emplois justement rémunérés doit être la priorité pour un gouvernement attaché à retrouver la cohésion de notre communauté de citoyens. Celui-ci devra aussi garantir notre souveraineté dans des domaines vitaux et redonner concrètement du sens aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.
 
Emmanuel Macron ne saurait contourner le désaveu que lui ont infligé ces élections par de méprisables combines politiciennes. Nous appelons donc le président de la République à nommer un(e) premier(re) ministre capable d’incarner un espoir concret pour les couches populaires et pour l’ensemble du peuple français. Le MRC sera alors un fervent soutien de cette politique pour que « Vive la République » !

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I Publié le Lundi 1 Juillet 2024 par Mouvement Républicain et Citoyen


Le Président de la République a été sévèrement désavoué, d’autant plus sévèrement que la participation a été forte, la plus forte depuis 1978.
 
La politique menée depuis 7 ans au détriment de ceux qui travaillent pour des salaires modestes comme de ceux qui cherchent désespérément un emploi a révulsé les Françaises et les Français. Le mépris affiché lors du mouvement des Gilets Jaunes comme lors de la vaste et pacifique mobilisation contre la réforme des retraites a fait monter la colère.
 
L’incapacité à incarner la République et faire vivre ses valeurs, à défendre notre souveraineté, à protéger et assurer la sécurité de tous a fini de désorienter et désespérer notre peuple.
 
En choisissant de dissoudre l’assemblée nationale, Emmanuel Macron a cyniquement ouvert la voie aux déchirements et au chaos.
 
Le 7 juillet nous devons faire échouer cette perspective et empêcher l’arrivée au pouvoir d’une majorité d’extrême droite.
 
Nous ne devons pas lâcher notre boussole, la République laïque et universaliste, la République sociale chère à Jean Jaurès.
 
Le 7 juillet aucune voix ne doit se porter sur les candidats du Rassemblement National et de ses alliés.
 
Nous appelons à soutenir partout les candidats les mieux placés pour l’emporter au deuxième tour face aux candidats de l’extrême-droite.
 
Thierry Cotelle,
Président du Mouvement Républicain et Citoyen
 

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I Publié le Vendredi 28 Juin 2024 par Mouvement Républicain et Citoyen


A la suite des élections européennes donnant plus du double de voix à l’extrême droite qu’à la majorité sortante et après la décision du président de la République de dissoudre l’assemblée, le Mouvement Républicain et Citoyen a appelé au rassemblement de la Gauche autour des valeurs républicaines chères à Jaurès. Nous avons exprimé au départ notre fort intérêt pour la perspective d’un nouveau Front Populaire. Cependant l’accord d’union passé pour les élections législatives ne fait qu’une petite partie du chemin sur la voie de l’indispensable refondation républicaine de la Gauche. Indispensable en effet car condition sine qua non pour répondre aux défis du moment et assurer le soutien d’une large majorité de notre peuple.


Nous regrettons que ne soient pas relevés de façon prioritaire trois défis majeurs pour notre pays :
  • Assurer la cohésion de la communauté de citoyens que constitue le peuple français. Notre république est laïque, sociale et populaire ; elle est un creuset précieux auquel tous les Français sont attachés : c’est aussi parce qu’ils sentent l’exigence républicaine universaliste menacée que nos concitoyens sont en désarroi.
Ils aspirent aussi légitimement à ce que l’État assure la sécurité de tous et toutes.
  • Faire de la ré-industrialisation la priorité nationale. Pour le plein emploi, pour notre souveraineté, pour notre indépendance, pour notre liberté, pour réduire drastiquement nos importations de produits manufacturés fabriqués avec de l’énergie carbonée (50% des gaz à effet de serre du pays) et pour financer la santé, la retraite, les services publics, l’École, la sécurité (police et justice), la défense…
  • Assurer une production énergétique indépendante dont les besoins vont être considérables dans les années à venir si nous voulons réellement lutter contre le réchauffement climatique et réindustrialiser. Cette production, décarbonée, ne pourra se faire sans le mix énergétique nucléaire-renouvelable.
Le programme du Nouveau Front Populaire comporte des orientations que le MRC approuve notamment pour ce qui concerne le sauvetage des services publics, l’accès au logement et l’urgence de la préservation de notre modèle social républicain.
Mais nous considérons que ce programme ne comprend pas les mesures de financement nécessaires pour permettre la revalorisation durable des salaires et la lutte contre le chômage de masse qui ronge notre pays depuis 50 ans. La relance par la demande est nécessaire pour permettre aux français de vivre dignement de leur travail. Toutefois, cela suppose une politique macro-économique radicalement différente reposant sur la ré-industrialisation, le renforcement de la productivité, l’indépendance énergétique, une profonde réforme fiscale, des projets ambitieux face au défi climatique et la protection du marché européen.
Nous combattrons tous ceux qui veulent affaiblir les valeurs républicaines que la gauche défend depuis deux siècles.
 
Nous combattrons fermement les héritiers d’un parti fondé notamment par des pétainistes et des néo-fascistes. Nous combattrons aussi ceux qui attisent les communautarismes pour de cyniques raisons électoralistes.
Par conséquent, pour les élections législatives, le Mouvement Républicain et Citoyen n’a pas intégré l’accord d’union passé entre plusieurs partis.


Pour ces élections législatives, le MRC appelle nos concitoyens à soutenir les candidats de la « gauche républicaine qui aime la France » présents lors de ce premier tour ou de se reporter sur des candidats de gauche républicains sincères portant sans ambiguïté nos idéaux de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, de Laïcité et de justice sociale.
Nous continuons de penser qu’il y a un cap pour un gouvernement républicain qui redonne un espoir concret aux couches populaires et à l’ensemble du peuple français, contrairement à la politique menée depuis 7 ans par Emmanuel Macron.

Thierry Cotelle,
Président du Mouvement Républicain et Citoyen

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I Publié le Vendredi 28 Juin 2024 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : éducation

En plein période électorale, et alors que les élèves en terminent avec les épreuves finales du baccalauréat, la question éducative est en réalité peu abordée par les partis politiques. Celle relative aux programmes scolaires (les curriculums) et aux dispositifs pédagogiques mis en œuvre dans les classes, encore moins. Il s’agit pourtant là d’un enjeu démocratique et économique essentiel. Démocratique car l’égalité des chances est au cœur de l’idéal de justice sociale ; économique car la maîtrise du savoir par les élèves est fondamentale pour améliorer nos performances en termes de productivité et d’innovation.


La réforme du bac initiée par JM. Blanquer instaure une nouvelle épreuve : le « grand oral ». L’objectif affiché, louable, était de « calquer » ce nouveau dispositif sur l’oral d’admission à Sciences Po Paris en évaluant les élèves sur le fond (maîtrise des contenus disciplinaires) et la forme (éloquence, fluidité du discours, dynamisme de la présentation etc.). L’élève présente au jury pendant dix minutes une question en lien avec ses spécialités, transversale ou non, parmi les deux qu’il aura préparées durant l’année. Après quelques années de recul, force est de constater que l’intérêt intellectuel très relatif du grand oral, mais aussi les modalités de l’épreuve rendent à court ou moyen terme sa suppression inéluctable.
 
D’un point de vue strictement arithmétique, l’architecture du bac Blanquer rend l’importance du grand oral d’ores et déjà caduque. Le coefficient (10 sur un total de 100), est trop marginal pour susciter une quelconque motivation des élèves. D’autant qu’une partie significative de l’examen est désormais évaluée au contrôle continu (40 sur 100). La note obtenue au grand oral a donc une influence minime sur le résultat final. Les élèves en ont parfaitement conscience, leur investissement est donc légitimement à la hauteur de l’importance de l’épreuve : minimal. Cette nouvelle épreuve met par ailleurs les enseignants de spécialité en grandes difficultés puisqu’aucun créneau horaire n’est dédié à la préparation du grand oral. Ils doivent donc l’intégrer à leur progression annuelle, déjà mobilisée par des programmes relativement lourds (dont certains seront allégés pour la session 2025) et la préparation aux épreuves écrites qui, elles, relèvent d’exigences plus conformes à l’examen.
 
Plus grave, cette nouvelle épreuve ne renforce nullement la formation intellectuelle des élèves. Sans surprise, une multitude de sujets « clés en main » est disponible en ligne. Il suffit aux élèves de les apprendre par cœur pour les restituer le jour J, l’entretien avec le jury ne jouant qu’un rôle secondaire dans le barème final. Pour les plus téméraires, l’intelligence artificielle (« Chat GPT ») permettra de créer un sujet ex nihilo. Le « grand » oral ne forme en rien les élèves au raisonnement scientifique (problématisation, formulation d’hypothèses validées empiriquement, institutionnalisation du savoir). Un minimum d’exigence et de cohérence voudrait que l’élève choisisse un sujet parmi plusieurs le jour de l’épreuve. C’est d’ailleurs ce qui se produit lors de l’épreuve de contrôle du bac (la « repêche »). Cette situation aboutit à plusieurs absurdités : l’épreuve et le barème de l’oral de rattrapage, pourtant destinés à des élèves en grande difficulté, sont bien plus exigeants que ceux du « grand » oral ; la philosophie quant à elle, épreuve la plus exigeante sur le plan conceptuel, se retrouve moins coefficientée (08) que le « grand » oral (10) ; enfin,  à côté des oraux de français passés en première (qui eux requièrent un temps de travail et de révision considérable ainsi qu’une importante quantité de connaissances), cet ersatz d’épreuve orale de fin de terminale n’est rien.
 
Le barème du grand oral en dit long sur la faiblesse des exigences de l’épreuve en termes de savoir. Moins de la moitié de la notation (08 points sur 20) concerne la maîtrise stricto sensu de concepts et mécanismes explicatifs. Le reste (12 points sur 20) évalue des aspects purement formels : qualité de la prise de parole, gestion du temps, interactions avec le jury etc. Dans ces conditions, même un élève qui ne maîtrise pas les savoirs de base adossés à ses deux spécialités peut obtenir une note tout à fait convenable, dès lors qu’il aura fait preuve d’un minimum de conviction le jour de l’épreuve. Le barème n’évalue pas non plus l’articulation des sujets avec les programmes de spécialités, qui est pourtant, en théorie, un attendu explicite de l’épreuve. Les élèves n’ont donc aucun mal à justifier un lien, même très superficiel, entre leur sujet et les contenus disciplinaires étudiés durant le cycle terminal. 
 
On pourra rétorquer que cette épreuve, étant donnée sa très faible exigence, peut permettre aux élèves en difficultés d’obtenir une bonne note et ainsi « compenser » de moins bons résultats par ailleurs. On sait malheureusement que les compétences évaluées lors du grand oral - éloquence, force de conviction, aisance, esprit critique - sont très discriminantes sur le plan social, les élèves de milieux populaires étant moins prédisposés durant leur socialisation à l’aisance orale que ceux provenant de milieux favorisés. Dès lors, non seulement cette épreuve est très limitée sur le plan intellectuel, mais elle peut en définitive accentuer les inégalités de réussite scolaire entre les héritiers et ceux qui n’ont que l’école pour apprendre. 
 
Dans l’intérêt des élèves, deux alternatives à la situation actuelle, intenable, s’offrent alors à la Ministre : 
 
  • la suppression pure et simple du grand oral, entrainant de facto un renforcement de l’importance des spécialités (coefficient 20 au lieu de 16) et de la philosophie (coefficient 10 au lieu de 08). 
  • le maintien de l’épreuve, en en modifiant significativement les modalités : tirage d’un sujet au choix parmi plusieurs adossés aux programmes des spécialités, avec refonte du barème axée d’abord et avant tout sur la maîtrise des contenus disciplinaires.
 
Il est tout à fait possible de former et évaluer les élèves aux compétences orales « pour la vie ». Encore faut-il leur imposer une réelle exigence en terme de savoir, sans laquelle les apprentissages se révèlent inexistants. C’est pourtant le rôle de l’école de transmettre aux élèves des savoirs émancipateurs leur permettant de s’élever de l’abstrait au concret, et non l’inverse comme les y invite malheureusement ce « grand » oral, qui n’a définitivement rien de grand.

Sébastien Duffort,
Secrétaire national à l’éducation au MRC
 

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I Publié le Mardi 11 Juin 2024 par Mouvement Républicain et Citoyen


AVEC LA VOLONTÉ AFFICHÉE DEPUIS HIER SOIR DE CRÉER UN NOUVEAU FRONT POPULAIRE, LA GAUCHE VA DANS LE BON SENS. LE MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN S’ENGAGE SUR CE CHEMIN AVEC ESPÉRANCE.
CETTE VOLONTÉ DOIT MAINTENANT SE TRADUIRE EN PROPOSITIONS PRIORITAIRES POUR RÉPONDRE AUX URGENCES DU MOMENT ET À LA JUSTE COLÈRE DES FRANÇAISES ET DES FRANÇAIS.


 
  • ASSURER NOTRE INDÉPENDANCE ET DONC NOTRE LIBERTÉ
    • porter une ré-industrialisation décarbonée
    • développer un mix énergétique nucléaire – renouvelables
    • assurer notre souveraineté alimentaire et un revenu digne aux agriculteurs
    • organiser un protectionnisme social et environnemental aux frontières de l’Union Européenne
    • porter un grand plan d’investissement dans les secteurs clés (médicaments, défense, rail, recherche, isolation des bâtiments…)
 
  • FAIRE VIVRE LES VALEURS RÉPUBLICAINES CHÈRES À JEAN JAURÈS
    • Garantir la liberté de conscience de toutes et tous grâce à la laïcité
    • Renforcer les services publics et l’hôpital pour plus d’Égalité
    • Renforcer la protection sociale (grand âge, soins…) pour plus de Fraternité
    • abroger la dernière loi sur les retraites
    • abandonner la réforme de l’assurance chômage
    • augmenter les salaires des personnels soignants
    • taxer les supers-profits et rétablir l’ISF
 
  • CHANGER LA VIE AU QUOTIDIEN
    • Indexer les salaires sur l’inflation
    • Investir dans l’école publique au service de l’avenir de tous les enfants
    • Maintenir le pouvoir d’achat des foyers et l’emploi des artisans en contrôlant les factures énergétiques
    • Assurer la sécurité de chacune et chacun avec plus de policiers et de gendarmes de proximité, plus de juges et plus d’éducateurs
    • Permettre à chaque famille de trouver un logement correspondant à ses besoins et ses moyens


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Voiture rouge à un feu
Thierry Cotelle
Président du MRC
Conseiller régional d'Occitanie