Arrêté mi-novembre à son arrivée en Algérie, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, 75 ans, a été entendu ce mardi par le parquet antiterroriste d’Alger et placé sous mandat de dépôt, selon son avocat. Il est en détention pour « atteintes à la sûreté de l’État ».
Boualem Sansal est emprisonné pour ses opinions, rien d’autre.
Il n’a agressé, tué, ou volé personne. Mais ses idées dérangent. Il promeut un projet laïque, démocratique et universaliste, critique le régime algérien, dénonce l’islamisme, et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler. Sansal paie aussi sa reconnaissance du droit d'Israël à exister.
A ce jour, on entend, à propos de Boualem Sansal, nombre de commentaires dignes de Géronte : « Que diable allait-il faire à cette galère ? N’y avait-il point d’autre promenade ? ». Et des « oui, mais » odieux, où le « mais » pèse plus lourd que le « oui », et qui ne sont pas sans rappeler ceux que l'on a entendus lors de la tuerie à Charlie Hebdo, ou lors de l'assassinat de Samuel Paty.
Un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud subit actuellement une campagne de calomnies visant à discréditer ses écrits, sa personne en général, et son dernier roman, prix Goncourt, en particulier.
Dans les médias de service public français, quelques « procureurs », parmi lesquels des universitaires et intellectuels, ne se sont guère émus de l'incarcération en Algérie de Boualem Sansal ou des menaces de mort et des insultes visant Kamel Daoud, leur reprochant d'alimenter un discours d'extrême droite, et de reprendre les thèmes d'Éric Zemmour. Arguments destinés à clore le débat. Alors que ce sont simplement des écrivains libres ayant refusé toute assignation identitaire.
La gauche et tous les républicains sincères doivent se mobiliser pour défendre la liberté d’un homme emprisonné pour délit d'opinion.
Nous devons être solidaires avec les écrivains ou les journalistes emprisonnés en raison de leurs écrits, qu’on apprécie ou non ce qu’ils écrivent. Le MRC exprime sa vive inquiétude quant au sort réservé à Boualem Sansal. Notre pays doit tout faire pour obtenir sa libération sans délai.
Boualem Sansal est emprisonné pour ses opinions, rien d’autre.
Il n’a agressé, tué, ou volé personne. Mais ses idées dérangent. Il promeut un projet laïque, démocratique et universaliste, critique le régime algérien, dénonce l’islamisme, et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler. Sansal paie aussi sa reconnaissance du droit d'Israël à exister.
A ce jour, on entend, à propos de Boualem Sansal, nombre de commentaires dignes de Géronte : « Que diable allait-il faire à cette galère ? N’y avait-il point d’autre promenade ? ». Et des « oui, mais » odieux, où le « mais » pèse plus lourd que le « oui », et qui ne sont pas sans rappeler ceux que l'on a entendus lors de la tuerie à Charlie Hebdo, ou lors de l'assassinat de Samuel Paty.
Un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud subit actuellement une campagne de calomnies visant à discréditer ses écrits, sa personne en général, et son dernier roman, prix Goncourt, en particulier.
Dans les médias de service public français, quelques « procureurs », parmi lesquels des universitaires et intellectuels, ne se sont guère émus de l'incarcération en Algérie de Boualem Sansal ou des menaces de mort et des insultes visant Kamel Daoud, leur reprochant d'alimenter un discours d'extrême droite, et de reprendre les thèmes d'Éric Zemmour. Arguments destinés à clore le débat. Alors que ce sont simplement des écrivains libres ayant refusé toute assignation identitaire.
La gauche et tous les républicains sincères doivent se mobiliser pour défendre la liberté d’un homme emprisonné pour délit d'opinion.
Nous devons être solidaires avec les écrivains ou les journalistes emprisonnés en raison de leurs écrits, qu’on apprécie ou non ce qu’ils écrivent. Le MRC exprime sa vive inquiétude quant au sort réservé à Boualem Sansal. Notre pays doit tout faire pour obtenir sa libération sans délai.