07/02/2019
ActualitésI Publié le Mardi 16 Juin 2015 par Jean-Luc Laurent
Mots-clés :
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Discours de clôture du Congrès de Paris par Jean-Luc Laurent, réélu Président du MRC, dimanche 14 juin 2015.
Seul le prononcé fait foi
Je disais hier combien je considérais ce congrès important, combien il constituait une étape dans notre histoire et dans celle de la gauche républicaine. L’annonce de Jean-Pierre Chevènement, par son message hier, m’aura donné raison sur ce point plus que je n’imaginais. La décision de Jean-Pierre Chevènement de quitter le Mouvement Républicain et Citoyen, dont il était président d’honneur, afin de « reprendre sa liberté », ne réjouit personne. Je déplore cette décision au regard de tout ce que nous avons fait à ses côtés : je considère que Jean-Pierre a toujours été un homme libre, que le MRC n’a jamais entravé cette liberté. Bien au contraire le MRC a été le moyen pour Jean-Pierre Chevènement comme pour nous tous, d’être libres. Jean-Pierre nous a élevé, par sa hauteur de vue et sa stature d’homme d’Etat. Il est celui pour qui je me suis engagé en politique il y a maintenant 40 ans et je suis sûr qu’il en est ainsi pour beaucoup d’entre vous. Je tiens donc à le remercier pour son combat, pour ce qu’il nous a apporté mais également pour ce qu’il a apporté et continuera d’apporter à la gauche et à la France. Les fils tissés tout au long de ces années de militantisme ne vont pas se couper. Car j’ai une trop haute idée de la pertinence de nos analyses, et pour qu’elles soient incarnées et portées par de nouvelles générations. Le MRC est un parti politique et comme tout parti politique, il a le devoir d’être toujours en marche, tourné vers l’avenir : 2017 bien sûr, mais au-delà car il faut voir loin. Un parti politique a le devoir de rester toujours fidèle aux idées qui l’ont fondé et, je vous l’assure, nous le serons. Car avec Jean-Pierre Chevènement, nous sommes d’accord sur l’essentiel et cela a toujours été. Cela n’a pas de raison de cesser, quand bien même les chemins semblent se séparer. Nous nous ne renonçons pas au chevenementisme, magnifique doctrine politique qui a tant à offrir au pays. Seulement, oui, nous sommes en désaccord sur la stratégie. En désaccord sur la préparation de l’élection de 2017, à laquelle je considère que nous ne pouvons pas renoncer. En désaccord sur les alliances et le dialogue privilégié avec les « Républicains de l’autre rive » qui, à notre sens, est une voie sans issue. Et quand il y a désaccord, il faut débattre puis décider. Lorsque les désaccords subsistent encore et ne sont pas dépassés, il n’y a pas de drame à les constater et à le dire. Et qui sait ce que la vie nous réserve ? Car la meilleure attitude à avoir avec un ami, c’est de savoir lui dire non quand une erreur ou une bêtise risque d’intervenir. Nous devons donc continuer, chers camarades, notre chemin et le rassemblement intervenu avec notre motion d’orientation issue de la commission des résolutions nous offre une base solide pour préparer la suite. Avec cette direction que vous venez d’élire, j’ai confiance dans notre capacité à affronter l’avenir car nous sommes lucides sur nos erreurs d’hier, toujours fidèles à nos valeurs et à notre projet, et plus déterminés que jamais à agir demain. --- Communiqué de Jean-Luc Laurent, député du Val-de-Marne et président du MRC, lundi 15 juin 2015.
Tout laisse à penser que le Premier ministre utilisera demain la procédure du « 49.3 ». Comme en février dernier, les députés du MRC auraient voté contre le projet de loi dit « Macron ».
Le Ministre n’avait probablement pas de majorité en février, il n’en a pas plus aujourd’hui pour ce texte. Entre la peste et le choléra, nous aurions préféré le recours au vote bloqué qui aurait permis de limiter les débats tout en conservant un vote final. Le gouvernement aurait fait le choix de la clarté. Après la première lecture à l’Assemblée, nous avions recommandé au gouvernement d’enterrer ce projet de loi. Lui a choisi de s’obstiner. Le gouvernement a même cru bon d’ajouter une mesure nouvelle particulièrement contestable: le plafonnement des indemnités versées lors des licenciements sans cause. Ces indemnités ne sanctionnent pas les licenciements ordinaires mais les situations où la justice a constaté une faute grave de l’employeur et décide la juste indemnisation du salarié. Cette disposition, peut-être inconstitutionnelle, n’a aucune portée économique et constitue une victoire politique du MEDEF contre les protections essentielles qu’offre le contrat à durée indéterminée. A l’heure où ni la croissance ni l’emploi ne sont au-rendez-vous, la loi Macron est un texte idéologique fait par Bercy pour convaincre Bruxelles de la volonté « réformiste » du gouvernement. Ces mesures sectorielles constituent une course à la libéralisation et la dérégulation qui n’est pas à la hauteur de la crise que connait le pays. ActualitésI Publié le Dimanche 14 Juin 2015 par Mouvement Républicain et CitoyenDépeche AFP, dimanche 14 juin 2015.![]()
Le président du MRC, Jean-Luc Laurent, a proposé dimanche que les militants de son mouvement désignent un candidat pour la présidentielle au premier trimestre de 2016, déplorant le bilan "bien terne" de François Hollande.
"Nous ne pouvons pas suivre François Hollande dans cette exploration du Jardin des Délices du social-libéralisme sous la baguette experte d'Emmanuel Macron", a lancé M. Laurent dans un discours devant le congrès du Mouvement Républicain et Citoyen à Paris, dont l'AFP a obtenu une copie. "Certains pariaient en 2011 sur le hollandisme révolutionnaire, nous sommes aujourd'hui face au hollandisme conformiste sur le plan européen, c'est-à-dire l'essentiel. Les résultats sont là et nous devons en tenir compte pour la suite de notre chemin, car il s'agit aussi de notre échec, celui d'une stratégie d'influence qui n'a pas porté ses fruits", a ajouté le président du MRC. C'est la raison pour laquelle M. Laurent propose "que ce soient vous, militants, qui puissiez désigner au premier trimestre de 2016 celui qui portera nos couleurs". "Certains vous diront que la montée du Front national menace et que c'est faire son jeu que de contribuer à la division de la gauche: nous connaissons bien cela, jurisprudence 2002 oblige (...) Que ceux qui nous font le reproche de la division travaillent le programme avant les alliances, les fondamentaux plutôt que les questions d'appareils", a lancé le dirigeant du MRC. "Car le Front national se nourrit des renoncements de la gauche, de ses échecs (...) Est-ce rendre service à la gauche que de nier cette réalité, que de la masquer par un rassemblement factice qui ne nous épargnera même pas la défaite ? Le MRC répond non!" dit-il encore. Jean-Luc Laurent avait "décliné" au début du mois l'invitation du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, de coorganiser l'université d'été du PS à La Rochelle, préférant "un dialogue amical et franc". Le responsable socialiste prône une "alliance populaire" avec les partis de gauche dans la perspective de 2017. ActualitésI Publié le Dimanche 14 Juin 2015 par Mouvement Républicain et Citoyen
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congrès 2015
Le Mouvement Républicain et Citoyen tenait, ces 13 et 14 juin, aux salon de l'Aveyron (Paris) son 7e congrès. Voici le résultat des votes ainsi que la motion de synthèse adoptée par les délégués à l'issue des travaux de la commission de résolution.![]()
Le VIIè congrès du MRC s'est tenu ces 13 et 14 juin à Paris.
Trois motions étaient soumises au débat des adhérents dans les fédérations départementales. Elles ont obtenu :
ActualitésI Publié le Vendredi 12 Juin 2015Marie-Françoise Bechtel, députée de l'Aisne, participait à l'émission "Ça vous regarde" sur LCP, vendredi 12 juin 2015. Elle débattait avec Jean Arthuis (député européen), Maxime Parodi (sociologue) et Georges Prévélakis (ancien ambassadeur grec à l'OCDE).
Verbatim express
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