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par Fabrizio TRIBUZIO-BUGATTI le Mercredi 17 Juin 2015 à 16:00


Le Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen de cette année restera dans les mémoires comme celui du départ de Jean-Pierre Chevènement. Ayant fait lire sa lettre de démission en ouverture du Congrès, cette dernière fit l’effet d’une véritable bombe qui désarçonna toutes les personnes présentes.
 
Les raisons de ce départ sont multiples, mais s’éloignent un tantinet de ce qui se raconte dans la presse. Jean-Pierre Chevènement a toujours eu et su manier sa liberté de parole, au profit de tous. Véritable moteur intellectuel et idéologique, qui aurait jamais osé remettre sa parole en doute ? Et pourtant, voici son départ annoncé avec fracas dans les journaux, suivis rapidement d’un mercato sordide de la part du Front de Gauche et de Debout la France alors que le « Che » ne souhaitait qu’ouvrir un dialogue entre eux, dialogue aussitôt rejeté avec fermeté par Mélenchon et Dupont-Aignan.
 
Le MRC doit bien sûr tirer les conséquences d’un tel départ. Si la motion que soutenait Jean-Pierre Chevènement fit le plus faible score des trois en lice, ce n’est pas à cause de son idée « d’ouverture » à tous les républicains souverainistes, mais à cause d’une profonde contradiction entre cette volonté d’ouverture et l’inscription dans le marbre de sa propre motion de la volonté de se « préparer » à d’éventuelles primaires socialistes, et de ne jamais aborder la sortie de la majorité. Ce sont l’absence d’éclaircissement et la brutalité de son départ en guise de réponse qui sont déconcertantes pour les militants, qui adhérèrent au MRC en bonne partie pour lui, sans compter ceux qui le suivirent fidèlement depuis plus de vingt ans.
 
Pourtant, la nouvelle direction du mouvement aura la tâche difficile de relever le défi d’assumer le départ d’un géant, et de transformer son logiciel politique en véritable programme d’assaut en vue des élections de 2017. Pour cela, une place non négligeable fut faite aux Jeunes du MRC au sein du Secrétariat National, dynamiques et motivés par le défi qui leur est imposé. Le Mouvement Républicain et Citoyen n’avait pas vocation à demeurer un club de réflexion abonné aux absents lors des grandes échéances électorales ; 2017 sera l’occasion pour nous d’affirmer la justesse des idées que Jean-Pierre Chevènement nous a enseignées, et de l’alternative que nous présentons face à un tripartisme dévoyé.

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par MRC Alsace le Lundi 13 Octobre 2014 à 15:12


Manifestation du 11 Octobre : entre manipulations et régionalisme
Comme l’on pouvait s’en douter, la manifestation de samedi 11 Octobre est parée d’une polémique naissante.
 
D’abord par les chiffres. Une quinzaine de milliers de manifestants étaient attendus, il semblerait qu’il y en eût moins de la moitié… Sauf à croire l’affirmation grotesque indiquant 20.000 personnes réparties sur les 2.500 mètres carrés de la Place de Bordeaux (soit 8 personnes au mètre carré…). Une conseillère municipale de Strasbourg et un journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace postèrent d’ailleurs deux photos sur Twitter en après-midi pour attester du peu de manifestants présents.


 
Enfin, aucun bilan n’a été annoncé en ce qui concerne la vaste opération tarifaire du TER (5 € le ticket aller/retour, rappelons-le). Combien furent-ils à profiter de ce tarif exceptionnel pour des envies autres que la manifestation ? Cela semble difficile à calculer, et nous ne le saurons probablement jamais. A vu de la communication des collectivités, elles ont en effet tout intérêt à maintenir l’illusion.
 
Quant à la légalité de cette action, Philippe Richert, président du Conseil Régional, avait balayé les suspicions de financement de cet évènement, avançant que c’était le collectif « L’Alsace, ma région », qui s’en chargeait. Certes, mais d’où provient la manne financière de cet organisme ? De même, les Collectivités avaient voté une motion à la légalité douteuse, mais devant le refus silencieux du Préfet d’exercer son contrôle de légalité envers cette dernière, nous ne pouvons rien en tirer.
 
Toutefois, là n’est pas le fond de la polémique. Le plus heurtant fut de voir les fruits tirés d’un argumentaire fondé sur la peur et le chantage. Outre la scandaleuse manipulation politique et médiatique poussant les Alsaciens à manifester contre leur décision du 7 Avril 2013, la manifestation du 11 Octobre n’échappa pas aux vieilles lubies régionalistes. Nous vîmes ici et là fleurir le drapeau du Reichsland alsacien, nous entendîmes des huées envers la Marseillaise. Ces autonomistes aigris ont beau jeu de dénoncer le « centralisme parisien » ou d’hurler au « jacobinisme », réclamer à cor et à cri un centralisme bruxellois en fait des inconstants qui ne savent même pas pour quoi ils se battent.
 
Les élus ont voulu jouer contre le peuple, et voici la lie qu’ils en tirent. En cherchant avant tout à préserver leurs propres intérêts, à forcer la main des citoyens, ils n’eurent qu’une poignée de manifestants, la plupart autonomistes. En préférant les enjeux politiciens aux valeurs républicaines, les élus, aussi bien de l’UMP que du Parti Socialiste (lesquels appellent à la région Alsace-Lorraine. La Lorraine qui est socialiste, l’enjeu électoraliste devient évident…), ont récolté l’indifférence légitime des citoyens. C’est maintenant à eux de faire bouger les lignes lors des prochaines élections cantonales et régionales de l’année prochaine. Nous ne voulons pas de méga-région, ni de Reichsland, ni de fédération européenne ; nous voulons la République !

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par MRC Alsace le Mercredi 24 Septembre 2014 à 14:28


Objet : Demande d’un déféré contre les délibérations des Conseils Régional et Généraux
 
Monsieur le Préfet,
 
Comme vous le savez, les Conseils Régional et Généraux d’Alsace ont voté aujourd’hui en faveur de la Collectivité Territoriale d’Alsace, qui l'année dernière avait fait l'objet d'un référendum.
En tant que mouvement citoyen, nous nous permettons de vous envoyer cette lettre pour vous demander de procéder à un déféré devant la juridiction administrative compétente contre ces délibérations, ainsi que vous l’autorise votre fonction de représentant de l’État.
 
En effet, le référendum de l’an dernier ayant rejeté avec fermeté ce projet (nommé tantôt Conseil Unique, tantôt Collectivité Territoriale), à la fois par l'abstention massive et la majorité de non dans le Haut-Rhin, il apparaît que ces délibérations sont inconciliables avec l’article 3 de notre Constitution qui dispose que : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».
 
En l'espèce, la voie du référendum prime sur tout mode de scrutin, qui plus est sur des délibérations aux allures de motion. Celles-ci nous paraissent donc empreintes d'illégalité, et peut-être motivées par des intérêts autres que ceux présentés par les délibérants. La critique d'une réforme en cours ne saurait être utilisée pour contourner les résultats d'un référendum qui n'ont jamais été contestés.
 
C'est pour respecter notre État de droit, notre Constitution, et l'avis des citoyens sur ce sujet que nous soumettons les remarques qui précèdent à votre appréciation, en espérant que vous ne serez pas insensible à nos arguments.
 
En espérant vous lire,
 
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations les plus distinguées,
 
Fabrizio Tribuzio-Bugatti
Délégué départemental du MRC
 
Lettre ouverte au Préfet

Le sénateur de Belfort dénonce la volonté de « landerisation » de la France et appelle à une renégociation des règles européennes avec l'Allemagne.


L’appel à la mobilisation lancé par François Hollande serait bienvenu s’il pouvait être entendu. C’est un pari dont l’Etat ne maîtrise pas les données. En effet, je ne vois pas comment la suppression de 30 milliards de cotisations familiales au bénéfice des entreprises peut être gagée par 50 milliards d’économies. Je crains que celles-ci ne puissent être faites qu’au détriment de la politique familiale ou de la politique sociale.

Pour la reconquête de la compétitivité de l’économie française, la question de l’euro est centrale. Or, son vice constitutif, l’hétérogénéité des économies qui ont la monnaie unique en partage ne peut être purgé sans réforme de ses règles. De nouvelles secousses me paraissent malheureusement inévitables. L’union bancaire laisse aux banques le soin de remédier aux faillites les concernant sans réelle mutualisation.

Le Président de la République, en évoquant nos relations avec l’Allemagne, n’a pas cité la nécessaire révision des règles européennes concernant les aides d’Etat et la politique industrielle. Je ne crois pas qu’il soit réaliste d’envisager, en matière industrielle, une filière franco-allemande de transition énergétique alors que le choix de sortie du nucléaire effectué par l’Allemagne est en contradiction totale avec les choix que nous avons faits et maintenus en France depuis quatre décennies.

Le Président de la République envisage de confier le pouvoir réglementaire aux régions. Cette « landerisation » de la France contribuerait à l’effilochage de l’Etat. Celui-ci ne serait plus que « l’échelon national » dans une Europe post-démocratique vouant les nations à la dissolution.

Au total, l’intervention du Président de la République me laisse dubitatif. François Hollande a sans doute raison de dire que l’idée européenne doit être défendue mais il ne peut interdire le débat sur les modalités de la construction européenne telle qu’elle s’est faite jusqu’à présent.

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par MRC Alsace le Mardi 14 Janvier 2014 à 22:56

Mots-clés : Haut-Rhin Huningue MRC MRC 68

Lundi dernier, les responsables du MRC Haut-Rhin se sont rendus sur le site huninguois de BASF, leader mondial de la chimie.


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Fabrizio Tribuzio-Bugatti, délégué départemental, à la rencontre des employés du site BASF Huningue
 

Lundi dernier, les responsables du MRC Haut-Rhin se sont rendus sur le site huninguois de BASF, leader mondial de la chimie, afin d’apporter leur soutien moral aux ouvriers menacés par la restructuration du site. La direction de BASF, décidée à supprimer 140 emplois sur les 242 du site, a jusqu’alors fait achopper toute négociation souhaitée par la CGT, en vue de reclasser les employés ou de se baser sur des départs volontaires, comme ce fut encore le cas cet après-midi.
 

D’autre part, il est déplorable de constater la désaffection des élus locaux et des partis politiques dont les employés attendaient une présence et un soutien moral. Même si les marges politiques et juridiques sont faibles, il est légitime que les ouvriers souhaitent ne pas être seuls dans leur désarroi et d’avoir des élus à leurs côtés.
 

C’est ce que le MRC Haut-Rhin s’est appliqué à faire en rencontrant les ouvriers et responsables syndicaux afin de leur manifester notre sympathie et nos encouragements dans leur combat !

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