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L’audition de Pierre Moscovici par la commission économique du Parlement européen a offert hier un spectacle indécent.
On a pu assister à un véritable règlement de comptes de l'opposition française menée par Alain Lamassoure, dont les idées ne sont pourtant pas si éloignées de la ligne social- libérale dont Pierre Moscovici est un des plus ardents défenseurs.
Mais ces petits jeux malsains ne sont pas le plus important. Le grand oral auquel Pierre Moscovici a été contraint de se plier en élève appliqué, laborieux quoique plein d'une bonne volonté servile, est une humiliation pour la France. Pas seulement parce que celui qui était encore il y a peu un membre important de notre gouvernement s'est abaissé sans d'ailleurs convaincre. Mais surtout parce que cet exercice a mis dans la lumière la plus crue combien notre pays a fait acte de renoncement vis à vis de l'Union européenne.
Le petit jeu entre une poignée de politiques et de technocrates, faussement contrôlés par un Parlement en réalité tout acquis à leurs idées, illustre cruellement jusqu'où peut aller la soumission d'un grand pays à des instances et des règles antidémocratiques.
Celles-ci n'ont en effet d'autre fin que de priver les peuples du contrôle souverain sur leurs politiques, seul canon de la démocratie. C'est là une situation extrêmement dangereuse car les Français voient tout cela. Le temps n'est plus où l'on pouvait leur cacher l'abaissement de la France. C’est un jeu mortel que nous jouons là.
On a pu assister à un véritable règlement de comptes de l'opposition française menée par Alain Lamassoure, dont les idées ne sont pourtant pas si éloignées de la ligne social- libérale dont Pierre Moscovici est un des plus ardents défenseurs.
Mais ces petits jeux malsains ne sont pas le plus important. Le grand oral auquel Pierre Moscovici a été contraint de se plier en élève appliqué, laborieux quoique plein d'une bonne volonté servile, est une humiliation pour la France. Pas seulement parce que celui qui était encore il y a peu un membre important de notre gouvernement s'est abaissé sans d'ailleurs convaincre. Mais surtout parce que cet exercice a mis dans la lumière la plus crue combien notre pays a fait acte de renoncement vis à vis de l'Union européenne.
Le petit jeu entre une poignée de politiques et de technocrates, faussement contrôlés par un Parlement en réalité tout acquis à leurs idées, illustre cruellement jusqu'où peut aller la soumission d'un grand pays à des instances et des règles antidémocratiques.
Celles-ci n'ont en effet d'autre fin que de priver les peuples du contrôle souverain sur leurs politiques, seul canon de la démocratie. C'est là une situation extrêmement dangereuse car les Français voient tout cela. Le temps n'est plus où l'on pouvait leur cacher l'abaissement de la France. C’est un jeu mortel que nous jouons là.
