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Publié le Vendredi 8 Décembre 2017 par

Le décalage entre les intentions et les actes du ministre de l'Education nationale.


Mots-clés : éducation

Le point de vue de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 08 décembre 2017


Le ministre de l’Education nationale vient de prendre plusieurs décisions utiles qu’il convient de saluer. Je pense au refus du ministre des formations d’enseignants en « non mixité » que le syndicat SUD 93 voulait réserver aux « non blancs ». 

Je pense aussi aux décisions prises par Jean Michel Blanquer après les très mauvais résultats de l’enquête internationale sur la compréhension de l’écrit par les élèves qui place la France à la dernière place des pays européens : le ministre a annoncé la mise en place d’une dictée quotidienne et une incitation à la pratique de la lecture publique. Je soutiens ces décisions nécessaires à la réussite des jeunes à l’école primaire qui mettent la priorité à l’acquisition des savoirs fondamentaux.

Mais je m’interroge sur la cohérence de ces deux décisions avec la diminution de près de 1500 postes ouverts au concours d’enseignants pour 2018 (7008 recrutements ouverts cette année contre 8500 l’an dernier). La cohérence est plutôt à rechercher dans les 120 000 postes de fonctionnaires qui seront supprimés dans le mandat présidentiel d’Emmanuel Macron et qui commencent à devenir réalité avec l’Education nationale. Quel décalage entre les intentions et les actes.


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Jean-Luc Laurent
Président du Mouvement Républicain et Citoyen. En savoir plus sur cet auteur



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