L’échec de Barack Obama aux élections de mi-mandat est d’abord préoccupant pour tout le camp occidental. Cet échec va en effet fragiliser les lignes déjà timides d’une politique dont il convient de rappeler qu’elle était tout de même en rupture avec celle des néoconservateurs. Le danger représenté par ceux-ci n’est pas écarté. Si Obama a pu au moins les empêcher d’accentuer la déstabilisation du monde, que pourra-t-il faire durant les deux ans de mandat qui lui restent ? L’Europe qui peine à exister vis-à-vis des Etats-Unis, qui a laissé ceux-ci réinstaller un climat de guerre froide vis-à-vis de la Russie, risque de se retrouver dans une situation plus préjudiciable encore si elle ne relève pas le front en prenant pleinement conscience de ses intérêts propres.
Sur le plan intérieur, le verdict des électeurs laisse perplexe compte tenu de l’apparente réussite de Barack Obama qui a permis à son pays de renouer avec la croissance. C’est qu’avec un taux de chômage redescendu en dessous de 6%, les Etats-Unis n’ont pas permis à la masse de leur population de renouer avec la prospérité. Au contraire, les inégalités se sont considérablement accrues au point que 95% de l’accroissement du PIB n’a profité qu’à 1% de la population.
Enfin, le blocage de l’action présidentielle qui est le résultat de cette élection, deux ans à peine après la réélection du chef de l’exécutif, témoigne d’une certaine faiblesse des institutions américaines. On a parfois donné celles-ci en exemple. En réalité, la crise de confiance des peuples dans les pays démocratiques touche toutes les catégories de Constitutions. La preuve est faite une fois de plus que la solution n’est pas dans la fuite en avant vers une réforme constitutionnelle. A méditer peut-être à l’heure où certains en France voient le salut dans une 6ème République…
Sur le plan intérieur, le verdict des électeurs laisse perplexe compte tenu de l’apparente réussite de Barack Obama qui a permis à son pays de renouer avec la croissance. C’est qu’avec un taux de chômage redescendu en dessous de 6%, les Etats-Unis n’ont pas permis à la masse de leur population de renouer avec la prospérité. Au contraire, les inégalités se sont considérablement accrues au point que 95% de l’accroissement du PIB n’a profité qu’à 1% de la population.
Enfin, le blocage de l’action présidentielle qui est le résultat de cette élection, deux ans à peine après la réélection du chef de l’exécutif, témoigne d’une certaine faiblesse des institutions américaines. On a parfois donné celles-ci en exemple. En réalité, la crise de confiance des peuples dans les pays démocratiques touche toutes les catégories de Constitutions. La preuve est faite une fois de plus que la solution n’est pas dans la fuite en avant vers une réforme constitutionnelle. A méditer peut-être à l’heure où certains en France voient le salut dans une 6ème République…