Les numéro un du PS François Hollande, du PCF Marie-George Buffet, du MRC Jean-Pierre Chevènement et du PRG Jean-Michel Baylet, ont exigé mercredi du gouvernement un "débat" à l'Assemblée et au Sénat sur la crise financière, rejetant son appel à l'unité nationale.
Les leaders des quatre formations de l'ex-gauche plurielle se sont réunis dans le cadre du comité de liaison de la gauche, en l'absence une nouvelle fois des Verts, qui avaient déjà boudé la rencontre le 3 septembre dernier.
"Le débat a porté sur la gravité de la situation économique et sociale dans le contexte de la crise que traverse le monde et qui marque l'échec d'un système: celui de la finance dérégulée", affirment ces responsables dans un communiqué commun publié à l'issue de la rencontre.
Les quatre formations "ont décidé d'exiger du gouvernement l'organisation d'un débat parlementaire dans chacune des deux assemblées" portant sur la crise.
"Nous demandons un débat parlementaire dans chaque Assemblée, et non en Congrès, car nous voulons un véritable débat, pour poser des questions et faire nos propositions", a précisé à l'AFP, à l'issue de la rencontre, Jean-Michel Baylet. La réunion des deux assemblées en Congrès permettrait à Nicolas Sarkozy de s'adresser aux parlementaires, conformément à la Constitution révisée.
Les quatre dirigeants ont refusé l'appel du Premier ministre François Fillon à l'unité nationale face la crise.
"Le lieu où doivent se confronter les propositions dans l'intérêt du pays c'est le Parlement. Avant de proclamer l'unité nationale faisons au moins un débat national de façon à ce que chaque force politique - majorité, opposition -, puisse présenter ses analyses et solutions, sinon c'est une commodité, c'est une diversion", a affirmé François Hollande.
Pour Marie-George Buffet, "l'unité nationale conduirait à une catastrophe : ça veut dire 'taisez-vous il n'y a rien à dire, on continue la politique comme avant'. Au contraire, on a besoin que les forces de gauche disent les propositions alternatives et fassent entendre leur exigence notamment sur l'utilisation de l'argent".
Jean-Pierre Chevènement estime que "la crise actuelle est le résultat des politiques libérales et de dérégulation à tout va. Ce sont les pyromanes qui veulent jouer les pompiers".
Selon lui, "la gauche doit exiger que si des mesures de soutien sont apportées à des banques ou à des groupes en difficulté, ce soit sous forme de contreparties en prise de participation dans le capital". Il a jugé la participation de 28% de l'Etat dans Dexia insuffisante.
Les quatre leaders ont confirmé l'organisation d'un forum public le 21 octobre sur le thème de la mondialisation qui traitera notamment de "la crise financière et de ses conséquences".
Ce forum devrait permettre de "définir une analyse de la crise et avancer des propositions", a souligné M. Chevènement.
"Nous souhaitons un débat de haute volée avec la participation d'experts, notamment internationaux" pour avancer ensuite "des propositions", a affirmé M. Baylet, très enthousiaste sur "l'accord constaté" mercredi entre les quatre dirigeants de gauche. Il a espéré que les Verts finiront pas les rejoindre.
Plus réservée, Mme Buffet a jugé que le forum ne peut être qu'une "première étape", "la gauche a beaucoup de travail à faire", selon elle.
Les leaders de la gauche sont convenus de se revoir le 5 novembre.
Les leaders des quatre formations de l'ex-gauche plurielle se sont réunis dans le cadre du comité de liaison de la gauche, en l'absence une nouvelle fois des Verts, qui avaient déjà boudé la rencontre le 3 septembre dernier.
"Le débat a porté sur la gravité de la situation économique et sociale dans le contexte de la crise que traverse le monde et qui marque l'échec d'un système: celui de la finance dérégulée", affirment ces responsables dans un communiqué commun publié à l'issue de la rencontre.
Les quatre formations "ont décidé d'exiger du gouvernement l'organisation d'un débat parlementaire dans chacune des deux assemblées" portant sur la crise.
"Nous demandons un débat parlementaire dans chaque Assemblée, et non en Congrès, car nous voulons un véritable débat, pour poser des questions et faire nos propositions", a précisé à l'AFP, à l'issue de la rencontre, Jean-Michel Baylet. La réunion des deux assemblées en Congrès permettrait à Nicolas Sarkozy de s'adresser aux parlementaires, conformément à la Constitution révisée.
Les quatre dirigeants ont refusé l'appel du Premier ministre François Fillon à l'unité nationale face la crise.
"Le lieu où doivent se confronter les propositions dans l'intérêt du pays c'est le Parlement. Avant de proclamer l'unité nationale faisons au moins un débat national de façon à ce que chaque force politique - majorité, opposition -, puisse présenter ses analyses et solutions, sinon c'est une commodité, c'est une diversion", a affirmé François Hollande.
Pour Marie-George Buffet, "l'unité nationale conduirait à une catastrophe : ça veut dire 'taisez-vous il n'y a rien à dire, on continue la politique comme avant'. Au contraire, on a besoin que les forces de gauche disent les propositions alternatives et fassent entendre leur exigence notamment sur l'utilisation de l'argent".
Jean-Pierre Chevènement estime que "la crise actuelle est le résultat des politiques libérales et de dérégulation à tout va. Ce sont les pyromanes qui veulent jouer les pompiers".
Selon lui, "la gauche doit exiger que si des mesures de soutien sont apportées à des banques ou à des groupes en difficulté, ce soit sous forme de contreparties en prise de participation dans le capital". Il a jugé la participation de 28% de l'Etat dans Dexia insuffisante.
Les quatre leaders ont confirmé l'organisation d'un forum public le 21 octobre sur le thème de la mondialisation qui traitera notamment de "la crise financière et de ses conséquences".
Ce forum devrait permettre de "définir une analyse de la crise et avancer des propositions", a souligné M. Chevènement.
"Nous souhaitons un débat de haute volée avec la participation d'experts, notamment internationaux" pour avancer ensuite "des propositions", a affirmé M. Baylet, très enthousiaste sur "l'accord constaté" mercredi entre les quatre dirigeants de gauche. Il a espéré que les Verts finiront pas les rejoindre.
Plus réservée, Mme Buffet a jugé que le forum ne peut être qu'une "première étape", "la gauche a beaucoup de travail à faire", selon elle.
Les leaders de la gauche sont convenus de se revoir le 5 novembre.