Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, mercredi 30 novembre 2016.


L’Assemblée nationale débat une nouvelle fois de la promotion des langues régionales. Je défendrai plusieurs amendements de suppression des dispositions qui concernent l’école et la sphère publique.

Face au lobby des langues régionales, je défendrai les principes clairs inscrits dans la Constitution aux articles 2 « Le français est la langue de la République » et 75-1 « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».

Les langues régionales n’ont pas leur place à l’école et dans la sphère publique. Par contre, elles peuvent être soutenues dans le cadre de politiques culturelles impulsées au niveau national et local.

Ces principes simples, la proposition de loi les piétine avec le renforcement de l’enseignement dit immersif (en langue régionale) et promeut une co-officialité douce dans l’administration locale et les services publics. La langue de l’école, la langue de l’administration en tout point du territoire doit être le français.

En forçant la porte de l’école et des mairies, le projet politique est évident: l’avènement d’une France fédéralisée, avec plusieurs langues et plusieurs lois. L’unification linguistique de la France, commencée par l’ordonnance de Villers-Cotteret en 1539 est un mouvement irréversible, un héritage et un acquis que nous devons défendre face aux entrepreneurs communautaires régionalistes.

Un Français doit se sentir chez lui partout en France et non vivre dans une France balkanisée par une promotion forcenée des langues régionales. Ce rêve régionaliste d’une minorité serait un cauchemar pour la majorité des Français. Son irréalisme ne doit pas nous faire oublier de le combattre. Nous avons la responsabilité de défendre la langue commune pour aujourd’hui et pour l’avenir.

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I Publié le Mardi 15 Novembre 2016 par


Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, mardi 15 novembre 2016.


Le fichier TES mérite plus qu’un débat organisé à la sauvette, après le rabibochage gouvernemental entre le Ministre de l’Intérieur et la Secrétaire d’Etat au numérique. Après deux semaines de débat, les choses se sont un peu éclaircies autour du fichier TES créé par décret le 31 octobre 2016.

Sur les questions de liberté publique, il est essentiel que le Parlement résiste au gouvernement et à l’exécutif, à l’urgence et aux arguments des technocrates. L’objectif commun, c’est la sécurité des Français et nous devons choisir des moyens proportionnés afin d’assurer la meilleure protection des libertés individuelles.

L’authentification des titres d’identité (carte d’identité et passeport) est un enjeu important pour la vie quotidienne des Français, qui peuvent être victimes d’usurpation d’identité, mais aussi pour la lutte anti-terroriste. Mais la solution retenue, celle d’un fichier unique centralisé, contenant des données biométriques est loin d’être la meilleure et la plus sécurisante.

Les argumentaires comptables du gouvernement ne sont pas recevables quand il s’agit des libertés publiques et de la vie privée à l’âge numérique. Le fichier TES mérite un véritable débat parlementaire qui permette d’évaluer l’ensemble des alternatives techniques et juridiques et de s’assurer de la proportionnalité entre l’objectif poursuivi et les moyens qu’on se donne. Le choix d’un gros fichier central doit être la dernière option.

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I Publié le Jeudi 10 Novembre 2016 par

Mots-clés : états-unis

Communiqué de Ladislas Polski, secrétaire national aux relations européennes et internationales, mercredi 9 novembre 2016.


La victoire annoncée de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine est une secousse pour le monde entier, et pour notre pays, le plus vieil allié des Etats-Unis d'Amérique.

Le milliardaire aux discours impulsifs et caricaturaux présente un profil peu rassurant pour conduire aux destinées de ce grand pays qui pèse tant dans les équilibres mondiaux.

Mais cette élection, après d'autres événements internationaux comme le "Brexit" ou les résultats électoraux dans plusieurs pays européens, dit beaucoup du niveau de discrédit dont souffrent les partis et les responsables politiques traditionnels vis à vis de leurs peuples.

Insécurité économique et culturelle, impuissance assumée du politique par rapport à un ordre économique qui échappe à tout contrôle, détruit les emplois et malmène nos sociétés sont les éléments principaux qui éloignent les Français comme les autres peuples de la politique, et renforcent les tenants de discours simplistes et extrémistes.

Mesurer la colère du peuple, affirmer que la volonté politique est la plus forte, refuser la soumission systématique aux exigences des marchés financiers relayées par des directives européennes déconnectées de la volonté du peuple, sont des exigences pour notre pays, à l'approche de l'élection présidentielle de 2017.

Ouvrir les yeux pour éviter la douche froide: pour la France, il n'est pas trop tard!

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I Publié le Mercredi 26 Octobre 2016


Intervention de Christian Hutin, député du Nord et vice-président du MRC, à la tribune de l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, mardi 26 octobre 2016.



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I Publié le Vendredi 21 Octobre 2016 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : service public sécurité

Communiqué de Fatiha Boudjahlat, secrétaire nationale à l'éducation, jeudi 20 octobre 2016.


Le MRC apporte son soutien aux fonctionnaires qui sont la cible d’attaques, d’agressions et de violences injustifiables, dont la récente multiplication mérite plus que l’indignation du Président ou le silence de la Ministre de l’Education. Il est nécessaire de porter à ce bilan les personnels de santé qui se sont suicidés en raison de l’austérité à marche forcée et la réorganisation brutale imposées aux services hospitaliers. Policiers, enseignants, personnels de santé assurent leur mission avec dévouement, professionnalisme et courage. Ils sont l’Etat, ils sont les services apportés aux populations les plus défavorisées. C’est l’exercice de ces missions de sécurité, de soin, d’éducation qui leur vaut ces agressions par des individus qui contestent l’autorité de l’Etat et souhaitent contrôler ces territoires.

Les fonctionnaires méritent notre estime et notre soutien, cependant que les candidats de droite sont dans la surenchère quant au volume de la suppression de postes qu’ils promettent, alors même que l’Etat d’urgence et l’austérité budgétaire rendent l’accomplissement de leurs missions aussi impérieux que difficile. Les fonctionnaires attendent légitimement des mots forts de la part de leurs Ministres et du Président, des mots qui désignent les agressions et les agresseurs sans litote, mais aussi des gestes forts : des moyens supplémentaires et réels, sur le terrain et non dans le management ou la communication, pour leur permettre d’assurer leur mission sans risquer leur intégrité physique, des sanctions prononcées sans faiblesse et sans délai.


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Président du MRC
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