Fédération MRC de Charente-Maritime

Actualités

par Serge MAUPOUET, pour le MRC 17 le Mardi 26 Juillet 2016 à 09:02


Communiqué de presse du MRC 17

Un appel du MRC 17 aux Maires pour les parrainages Faudot 2017

 


    L'élection présidentielle doit être un moment essentiel de débat et de rencontre entre le peuple français et ses représentants politiques.

 

    Un profond renouvellement de notre système politique est nécessaire, afin de rendre aux citoyens le pouvoir de décision qui s'est éloigné d'eux. Ce processus doit être engagé avec la ferme volonté de le mener à terme. C'est pourquoi le Mouvement Républicain et Citoyen a décidé de présenter aux Français un projet de reconquête de la souveraineté nationale et populaire, condition de la transformation sociale du pays.

     Le 7 février 2016, Bastien Faudot, porte-parole du MRC, élu du Territoire de Belfort, a été désigné pour porter ce projet à l'élection présidentielle 2017.


   Le MRC 17 lance un appel aux Maires qui ont la responsabilité du filtrage démocratique des candidats : parrainer un candidat affirme le caractère utile de cette candidature dans le débat démocratique. C'est par les parrainages des Maires que le débat démocratique et la discussion publique de politiques alternatives sont rendus possibles au moment de la Présidentielle.

 

    Pour la vitalité démocratique dans la République, en particulier dans le débat présidentiel, c'est à vous, Mesdames et Messieurs les Maires, qu'il appartient de permettre à un jeune candidat, porteur de dynamisme et de renouveau, d'y participer.


Actualités

par Serge MAUPOUET, pour le MRC 17 le Mardi 14 Juin 2016 à 12:54


Communiqué de presse du MRC 17

Une taxe pour renchérir l'accès de l'Ile d'Oléron : qui en sera pénalisé ?

 

    Le Mouvement Républicain et Citoyen de Charente-Maritime prend position et s’associe aux autres associations qui refusent le péage en projet pour le pont de l’Ile d’Oléron, dont le passage est tombé dans le domaine public, et est gratuit depuis le 2 mars 1991.

 

    D'une part, avant toute consultation référendaire, il est nécessaire de connaître et rendre publiques les estimations et projections sur les effets induits par l'instauration de la taxe projetée. C'est dans le cadre d'une vision globale des relations entre l'Ile et le continent que l'impact économique et social d'une telle mesure doit être jaugé. Parmi les évaluations à réaliser, citons les reports de flux touristiques sur d'autres espaces départementaux induits par l'effet barrage de la taxe à l'entrée de l'Ile, les conséquences de ce report sur ce pilier de l'économie de l'Ile qu'est le tourisme, les effets sur le coût des produits de consommation courante pour les îliens, le coup de frein aux échanges permanents entre les habitants de l’Ile et ceux du Bassin de Marennes : impact sur les nécessités de déplacement liées à la santé, sur la vie associative, sur les activités des commerçants et artisans, sur les migrations pendulaires dont celles des jeunes actifs. Des résidents secondaires s'interrogent sur le traitement inégal dont ils pourraient faire l'objet par rapport aux résidents permanents. Plus simplement encore, les visites amicales et familiales seront soumises au paiement de la taxe de passage : rendre moins facile l'accès à leur île, y compris pour leurs cercles proches, est-ce vraiment ce que souhaitent les Oléronais ? Leur donnera-t-on, avant la consultation, l'indispensable vision globale de l'ensemble des problématiques soulevées ?

 

    D'autre part, la récente décision du Tribunal administratif de Poitiers concernant le référendum présenté aux Oléronais ne fait que ralentir la procédure mise en place par la majorité du Conseil Départemental et nombre d’élus de l’Ile d’Oléron pour établir cette taxe nouvelle, sorte de version moderne et à impact élargi de l'octroi ! Le MRC 17 dénonce le rétablissement d'un tel succédané d'octroi, symbole d'un retour en arrière vers des temps qui doivent rester révolus. La question soumise à consultation référendaire sur le droit de passage n'est pas uniquement mal formulée : c’est l’objet du débat qui pose problème. Non seulement, une nouvelle taxe au passage écornerait les principes de libre circulation, d’égalité devant l'impôt, de solidarité à l'échelle du territoire départemental et au sein de cette collectivité. Mais encore, pourquoi faudrait-il qu'un pont, parce qu'il mène sur une île, constitue une exception à laquelle on imputerait un succédané d'octroi qui ne serait accepté sur nul autre passage ? Autre manière de l’écrire : pourquoi faudrait-il ajouter à l’impôt départemental un droit de passage ou une redevance sur un pont spécifique ?

 

    Finalement, l’objet de cette manœuvre pourrait viser à faire de cet espace magnifique un lieu réservé aux populations aisées qu’elles soient à demeure ou en visite. Soyons lucides : la taxe au passage va créer une discrimination par l’argent. Le message en sera à la fois clair et déplorable : visiteurs désargentés, restez hors de l'Ile !


Actualités

par Serge MAUPOUET, pour le MRC SAINTES le Jeudi 31 Mars 2016 à 23:57


Ce jeudi 31 mars 2016, militants et sympathisants du MRC Saintes participent au rassemblement contre la "Loi Travail", à 10h30 devant le Palais de Justice de Saintes, puis au cortège qui défile jusqu'au Pont Palissy d'abord, jusqu'à la sous-Préfecture ensuite.
En voyant les drapeaux du MRC des citoyens viennent à nous pour s'informer.
Par le lien ci-après, prenez connaissance de notre tract national "Loi Travail. L'Europe contre les salariés !" : https://fr.scribd.com/doc/306492687/Tract-Loi-Travail

Actualités

par Serge MAUPOUET, pour le MRC 17 le Mardi 29 Mars 2016 à 13:11


Communiqué de presse du MRC 17
"Conférence-débat :
« Traités transatlantiques : la démocratie sous la contrainte des marchés ? »"

 

     A l'invitation du MRC 17, Michel Cabannes, économiste et ancien Maître de conférences en Sciences économiques à l'Université de Bordeaux IV, animera une conférence-débat : « Traités transatlantiques : la démocratie sous la contrainte des marchés ? », le mardi 5 avril 2016 à Saintes (Salle Saintonge n°5, rue Fernand Chapsal, 20h30).
 

      Les projets de traités transatlantiques négociés par l’Union Européenne concernent les États-Unis (le TAFTA, Transatlantic free trade area) et le Canada (le CETA, Comprehensive economic and trade agreement), le second étant finalisé à la différence du premier. Ils comprennent l’abaissement des derniers tarifs douaniers, mais surtout l’harmonisation des réglementations dans de multiples domaines et le règlement des différents investisseur-État par des tribunaux internationaux. Ces projets s’inscrivent dans un processus de transformation de l’ordre international et d’intégration économique du monde occidental. Le recours à des accords bilatéraux ou régionaux se développe à grande échelle depuis les échecs des négociations commerciales multilatérales à l’échelle mondiale (cycle de Doha). Ces types d’accords récents incluent aussi le plus souvent des mesures en faveur des entreprises qui traduisent la volonté des firmes multinationales de peser de plus en plus sur les choix des États dans le domaine économique.
 

     La démocratie dans le cadre national a déjà subi les contraintes des marchés de manière croissante en raison des mécanismes provoqués par la libéralisation des échanges commerciaux et de la finance au plan international. Mais une nouvelle étape est en train d’être franchie avec ces traités. Indépendamment des conditions opaques de leurs négociations, les projets d’accord transatlantique accentuent des contraintes du fait des dispositions qui donnent aux firmes des moyens juridiques de mettre en cause des politiques qu’elles jugent susceptibles de porter atteinte à leurs intérêts.
 

     Puisque la portée des traités transatlantiques de libre-échange, leurs modalités même de négociation, leurs confèrent des implications profondes sur nos systèmes démocratiques, le MRC 17 souhaite favoriser de larges échanges d’idées sur cette thématique. L'intervention de Michel Cabannes permettra ainsi le débat avec les citoyens présents.

Communiqué de presse du MRC SAINTES
 

CdA de Saintes : les droites locales doivent gérer leurs problèmes internes
pour sortir l'institution de la situation de blocage dans laquelle leurs dissensions la placent“


    Depuis des mois, au-delà des clivages politiques traditionnels, des tensions fortes existent entre des élus de la CdA de Saintes et le Président de celle-ci, pour des raisons principalement liées au mode de fonctionnement instauré. Avant son élection à la tête de la CdA, l'actuel Président affichait pourtant ostensiblement : „Pour moi, l'intercommunalité, c'est le consensus“. Visiblement, les actes n'ont pas été jugés en adéquation avec les paroles par nombre de conseillers communautaires. En outre, le Président de la CdA de Saintes étant aussi Maire de Saintes, l'affaire du 4x4 – révélation de dysfonctionnements au niveau communal, cependant non suivie d'un règlement politique effectif à ce niveau – ne pouvait que surajouter aux tensions déjà présentes au niveau intercommunal.
 

    Aussi, c'est sans surprise que les récents conseils communautaires, du 16 décembre 2015 à Saint-Georges-des-Coteaux et du 10 février 2016 à Thénac, ont ré-ouvert la question de la gouvernance intercommunale, avec cependant une inconnue : si la volonté du Président de rester en place – bien qu'ayant été mis deux fois en minorité, et bien qu'étant placé en face de la démission collective de 15 vice-présidents – est établie, reste à savoir pour combien de temps il en aurait la capacité, prolongeant le blocage de l'institution et conduisant peut-être, in fine, à une mise sous tutelle.
 

    Suite aux dernières échéances municipales, les élus de droite portés aux responsabilités ont choisi d'une part un Maire à Saintes par les votes unanimes des conseillers municipaux de la majorité saintaise – les conseillers d'opposition n'ayant pas participé au scrutin –, d'autre part un Président de l'intercommunalité par les votes majoritaires des conseillers communautaires de l'ensemble de la CdA. Il se trouve que la même personnalité a été choisie par ces élus de droite, pour l'une et l'autre fonction.
 

    Par conséquent, si le Maire et Président a instauré un fonctionnement qui ne peut convenir à la gestion de la collectivité locale qu'est la commune de Saintes, ou de l'EPCI qu'est la CdA de Saintes, les élus de droite doivent pleinement assumer le choix qu'ils ont fait collectivement en plaçant cette même personnalité aux responsabilités de Maire et Président. Sortir de la situation de blocage politique dans laquelle la CdA se trouve placée relève donc de la responsabilité de l'actuel Président de la CdA, qui ne doit pas prendre en otage l'institution s'il n'a plus de majorité sur laquelle s'appuyer, mais aussi des composantes de la droite qui ont permis son élection à cette fonction et ont soutenu sa politique. Actant les erreurs commises, mettant au second plan leurs dissensions internes, elles doivent instaurer des conditions politiques pour que l'institution retrouve au plus vite un fonctionnement normal, sauf à commettre une faute majeure à l'encontre de tous les habitants de la CdA.
 

    Pour autant, un changement de Président, disposant d'une nouvelle majorité à droite, permettra peut-être à l'institution de trouver un fonctionnement, mais ne signifiera pas un changement fondamental d'orientation politique. Le même raisonnement est applicable à la commune de Saintes, en ce qui concerne la fonction de Maire. Or, c'est aussi sur les orientations, sur les choix faits pour la CdA et pour la ville, que la contestation doit légitimement et puissamment porter. Seul un changement de majorité impulserait une autre politique. Nos concitoyens pourront sans doute exprimer leur envie de changement à l'occasion d'initiatives locales, mais c'est par un projet politique avec des perspectives qui permettent de redonner espoir aux habitants et l'envie de vivre ensemble que l'avenir est à construire ; cela passera par le rassemblement des citoyens, des forces de gauche, et par des échéances électorales.

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