07/02/2019
Intervention de Jean-Luc Laurent lors du Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen, Paris, dimanche 27 juin 2010.![]()
Citoyennes, Citoyens,
Chers camarades, La France, l’Europe et le monde traversent une crise historique. Cette crise doit être envisagée totalement, comprise globalement. Cette crise est la crise d’un système. Il ne s’agit pas d’une petite convulsion ou d’une simple réplique des secousses précédentes, qui d’ailleurs, furent autant d’opportunités pour le capitalisme financier de consolider sa suprématie. Depuis l’été 2007, elle a connu des épisodes liés les uns aux autres. On en comprend le sens profond qu’en s’efforçant de relier les premières fissures du système bancaire à l’été 2007 à la crise des subprimes de septembre 2008, et cette crise des subprimes aux turbulences qui agitent aujourd’hui la zone euro. Au plan des symptômes, cette crise est celle d’un endettement généralisé : endettement des Etats (près de 40.000 milliards de dollars, 2/3 du PIB mondial), endettement des banques, endettement des ménages. Cet endettement est le produit d’un déséquilibre économique majeur qui tient à plusieurs facteurs : porosité du système par la concurrence déloyale des hommes et des territoires, assujettissement de l’économie de production à l’économie des services et aux injonctions de la spéculation, détricotage méthodique du rôle de l’Etat depuis 3 décennies. La crise n’a pas tardé à produire ses funestes conséquences. Le coût social qu’elle engendre donne le vertige : en 2009, 412.000 emplois ont été détruits en France, plus de 4 millions pour les seuls Etats-Unis. Rappelez-vous ce que nous disions en juin 2008 lors de notre congrès au Kremlin-Bicêtre : Un tsunami barre l’horizon. La démesure des chiffres conduit à considérer que le tsunami dont nous parlions au précédent congrès n’était pas une emphase mais une réalité que nous sommes bien seuls à avoir anticipé. C’est à ce type de phénomène auquel nous sommes bel et bien confrontés : une déferlante contre laquelle les digues construites par notre pacte social et politique risquent de céder. ActualitésI Publié le Dimanche 27 Juin 2010 par MRCVoici la liste du nouveau secrétariat national du Mouvement Républicain et Citoyen, après le congrès de Paris des 26 et 27 juin 2010![]()
Président : Jean-Luc Laurent
Président d'honneur : Jean-Pierre Chevènement Secrétariat National Secrétariat National Exécutif - 1ère Vice-présidente : Animation et développement du Parti, relations extérieures : Marie-Françoise Bechtel - 2ème Vice-président : Monde du travail, services publics : Christian Hutin - Parrainages 2012 : Pierre Dubreuil - Programme de Salut Public, prises de position du parti : Patrick Quinqueton - Elus : Catherine Coutard - Président du Conseil National: Georges Sarre - Relations internationales : Etienne Butzbach - Questions économiques : Yves Le Henaf - Trésorier : Christophe Benavides - Organisation, Fédérations et comités : Béatrice Desmartin - Communication, réseaux sociaux, NTIC, relations presse : Julien Landfried - Élections, Formation, université d’été : Bastien Faudot - Citoyens actualités : Aimée Gourdol - Santé et Protection sociale : Ladislas Polski - Campagnes et actions militantes : Eric Martin - Education, enseignement supérieur, recherche : Estelle Folest - Jeunesse : Adeline Crépin - Citoyenneté, droits des femmes : Christine Meyer - Environnement, énergie : Gérard Pierre Secrétariat National Elargi -Thierry Cotelle -Sandrine Goffinon -Serge Lezement -Jean-Marc Miguet -Claude Nicolet -Eléonore Perrier -Josette Robert -Michel Sorin -Dominique Vial -Michel Vignal Délégués Nationaux Collectivités Locales : Denis Durand Transports : Jean-Luc Gary Questions économiques internationales : Bruno Moschetto D’autres délégués nationaux seront désignés ultérieurement. ActualitésI Publié le Dimanche 27 Juin 2010 par MRCDépêche AFP, dimanche 27 juin 2010, 13h15.![]()
Le Mouvement républicain et citoyen (MRC), regrettant la tournure qu'ont prise les primaires, a décidé de soutenir un "candidat républicain" pour la présidentielle de 2012 qui pourrait bien être Jean-Pierre Chevènement, désormais président d'honneur du parti.
Lors du 5e congrès du MRC ce week-end à Paris, à l'Auditorium George V (VIIIe arr.), les quelque 200 délégués ont voté à la quasi-unanimité pour "se préparer à présenter un candidat républicain" à cette "élection primordiale, la mère des batailles", selon les mots de l'ancien ministre de la Défense et de l'Intérieur. "Nous avions répondu oui aux primaires de toute la gauche dès lors qu'un contenu politique précédait les primaires proprement dites", a expliqué à la tribune Jean-Luc Laurent élu, à 53 ans, nouveau président du MRC à 91,7%. Un "score pas tout à fait biélorusse", s'est amusé son prédécesseur, M. Chevènement, élu, lui, à 71 ans et à l'unanimité, président d'honneur. Mais il n'est pas question de "participer aux primaires dans les conditions définies par le PS, entraînant inéluctablement notre ralliement automatique au candidat socialiste sans connaissance ni discussion du projet", a ajouté M. Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Dénonçant un PS qui "nous écrase" et "reste prisonnier d'une vision libérale et européiste dépassée", M. Chevènement a estimé, devant le secrétaire national PS aux élections Christophe Borgel, que ces primaires risquaient de "se résumer à une campagne médiatique arbitrée par les sondages" après le "pacte" Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal. Face à la crise du capitalisme financier et "la crise de la monnaie unique que nous avions prévue depuis sa création", le MRC propose donc un "programme de salut public" en 40 propositions. "Nous voulons faire la révolution", c'est-à-dire "remettre les choses à l'endroit" et "faire passer le souci de l'Homme avant celui de la finance", a lancé "le Che" comme l'appellent certains délégués, se prononçant notamment pour "une monnaie qui n'écrase pas notre compétitivité" et une "mise en oeuvre d'un contrôle public du crédit". Dans un parti qui reproche au PS d'avoir renié les accords électoraux aux régionales (19 élus obtenus au lieu de 26 prévus), la candidature de M. Chevènement qui doit rencontrer Martine Aubry en juillet, semble donc se profiler. "Son expérience, sa stature d'homme d'Etat, sa probité lui permettent de se mettre en situation et de préparer cet objectif, non pas pour le MRC mais pour la France", a affirmé M. Laurent, très applaudi. En devenant président d'honneur, M. Chevènement qui avait obtenu 5,3% des voix en 2002 et soutenu Ségolène Royal en 2007, se rend "disponible le cas échéant" pour 2012, selon Julien Landfried, secrétaire national MRC à la communication qui a déjà réservé les noms de domaine "www.chevenement2012.fr" et "www.chevenement2012.com". Avant d'entonner la Marseillaise à la fin de son discours, l'intéressé, lui, a assuré ne "rien exclure", n'étant "animé que par le souci de servir (s)on pays". "Certes je ne suis plus jeune, mais l'expérience est irremplaçable", a dit l'ex-ministre de Lionel Jospin, récusant "le procès ridicule qui (lui) a été fait d'avoir fait perdre le candidat socialiste" en 2002. Mais une autre ambition pourrait changer la donne. Selon un proche du sénateur de Belfort, "M. Chevènement pourrait être un bon candidat à la présidence du Sénat" en cas de basculement à gauche aux sénatoriales de 2011, car il est "respecté à droite et apparaîtrait comme une candidature d'équilibre". ActualitésI Publié le Dimanche 27 Juin 2010 par Jean-Pierre Chevènement
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Discours de clôture de Jean-Pierre Chevènement au Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen, Paris, dimanche 27 juin 2010.![]()
Dans moins de deux ans d’ici, l’élection présidentielle qui est, dans le système politique français, l’élection primordiale, « la mère des batailles » en quelque sorte, nous donnera, si nous le voulons, l’occasion de peser pour redonner à notre pays, non pas un futur comme aujourd’hui, mais un avenir.
Le MRC est avant tout une ligne politique, indissociablement au service du monde du travail et au service de la France, continue dans la durée, à la fois cohérente et exigeante, ambitieuse enfin pour la République et pour la nation. Je vous parlerai de la crise qui est devant nous, des perspectives qu’elle offre à notre projet et enfin des moyens que nous avons de peser d’ici 2012 et après. I – La crise Elle est fondamentalement celle du capitalisme financier dont nous avons combattu la mise en place en France et en Europe, dès 1983. Elle est aussi la crise de la monnaie unique, celle de l’euro que nous avions prévue depuis la création de celui-ci en 1992 par le traité de Maastricht. Il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour deviner que l’abandon de la souveraineté monétaire à une Banque Centrale européenne indépendante, copiée sur le modèle allemand de la Bundesbank, conduirait à des tensions insupportables dans une Europe faite de nations diverses, aux structures économiques et aux cultures différentes, et aux politiques économiques souvent divergentes. A ce pari fou sur une convergence économique improbable des nations dans la zone euro, nous avons dès le départ manifesté une opposition solidement argumentée, non pas contre l’Europe mais pour une Europe des peuples avec leurs nations et non pas sans elles, voire contre elles. L’heure des comptes est arrivée. L’arrogance de nos élites bien-pensantes perd déjà de sa superbe. (La vidéo intégrale du discours) Voici le programme détaillé du Congrès ainsi que le plan d'accès.![]()
Samedi 26 juin
9h30 Ouverture du Congrès Accueil par Pierre Dubreuil, premier secrétaire fédéral de Paris Mise en place du bureau du Congrès, de la Commission des Statuts, et de la commission des résolutions 9h45 Présentation du rapport d’activité et du rapport financier Débat Vote des quitus Rapport de la commission des statuts par Marie-Françoise Bechtel Débat et vote 12h30 Fin de la première séance – Déjeuner libre 14h30 Présentation du projet de motion d’orientation et du programme de salut public par Patrick Quinqueton Deuxième séance Débat général 18h30 Fin de la deuxième séance Dimanche 27 juin 9h30 Ouverture de la troisième séance Rapport de la Commission des résolutions par Patrick Quinqueton Vote sur la motion d’orientation Election de Direction nationale Présentation des invités 11h30 Intervention de Jean-Pierre Chevènement Le Congrès a lieu à l'Auditorium George V, 28 avenue George V, 75008 Paris Métro George V ou Alma Marceau Voir le plan ci-dessous : |
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