Actualités

par MRC 69 le Dimanche 15 Novembre 2015 à 11:34


Charlie Chaplin, Le Dictateur
 
" [...] Je dis à tous ceux qui m'entendent. Ne désespérez pas. Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'avidité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront. et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra pas périr."
"Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprisent et qui fait de vous des esclaves [...] qui vous disent ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirigent, vous manœuvrent [...] Ne donnez pas votre vie à ces être inhumains, ces hommes-machines, avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur. Vous n'êtes pas des machines. Vous n'êtes pas des esclaves. Vous êtes des hommes !! Des hommes avec tout l'amour du monde dans le cœur. Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n'est pas fait d'amour."
"Soldats, ne vous battez pas pour l'esclavage, mais pour la liberté !!"
" [...] Vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous le peuple en avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et vive, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure. Alors au nom même de la démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir. Il faut nous battre pour un monde nouveau. [...] Alors il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur."
"Soldats, au nom de la démocratie, unissons-nous tous !!"
 
 
Un discours quelque peu actuel qui a encore tout son sens aujourd'hui face aux événements, face à l'horreur, face à la peur dans laquelle voudraient nous enfermer une poignée d'hommes, surenchéri par des extrêmes se disant patriotes, nationalistes mais qui ne sont que le pendant de cette ignominie inhumaine qu'est le terrorisme islamiste. Ces extrêmes qui voudraient se servir de notre peur pour obtenir le pouvoir et faire de la France, de notre Nation, un pays sans loi, sans amour, sans solidarité, sans humanité, où tout ne serait plus qu'avilissement, soumission, haine envers l'autre, quel qu'il soit, où la liberté, l'égalité, la fraternité, la démocratie ne serait plus que façade afin d'assouvir la vraie nature de ce qu'ils sont, des terroristes, des dictateurs, des liberticides, des destructeurs de toute humanité. Les extrêmes n'ont jamais porté haut les valeurs de la République et ont toujours été ce que l'humanité doit haïr au plus profond de soi.
 
Vive la France, vive la République !!
Que chacun se batte, soit solidaire, que nous nous serrions les coudes pour la défense des valeurs de la République, ces belles valeurs qui nous animent tous, qui sont la garantie de notre expression, de notre liberté à tous, de notre capacité à croire en l'avenir. Croyons en l'avenir en prenant les armes, quelles qu'elles soient, plume, parole, engagement dans les forces de sécurité, de secours, engagement auprès de tous les citoyens pour faire grandir la solidarité. Croyons en l'avenir pour que nos enfants et petits-enfants puissent avoir l'espoir de vivre dans un monde serein, prospère, dans un monde libre !!

Unité, Indivisibilité de la République, Liberté, Egalité, Fraternité, ou la Mort
 
Thomas Pascual​

Actualités

par MRC 69 le Lundi 9 Novembre 2015 à 18:38


9 novembre 1970 : De Gaulle est mort !!

De Gaulle est mort

Il y a 45 ans le 9 novembre 1970, le général De Gaulle rendait son dernier souffle.
Ce souffle fut celui de la résistance quand, isolé, exilé et à contre-courant, son appel retentit dans la France entière depuis Londres. C'était un certain 18 juin 1940, au lendemain de la plus honteuse des soumissions de notre Nation.
Il a su, dans des temps assombris, dans des temps des plus noirs qu’ait connu la France, raviver la flamme de la résistance. Il a œuvré pour que notre pays, notre Nation, notre France puisse maintenir sa dignité devant la lâcheté d’hommes aussi méprisables qu’immoraux.
Il a été l’homme qui est parvenu à maintenir la position de la France comme un Etat allié à part entière et ce, malgré toutes les difficultés qui lui ont été faite d’une part par les britanniques de Churchill et d’autre part par les américains de Roosevelt. Il a été un chef d’état plus que combattif lors de la seconde guerre mondiale bien que contesté même dans son propre camps.
Il a su insuffler aux combattants de la France Libre ainsi qu’aux membres des réseaux de la résistance intérieure la force nécessaire pour que vive encore et toujours la fibre patriotique de la France, son indépendance et son honneur.
 
Ce souffle fut également celui de l’affirmation de la souveraineté de la France dans un monde bipolaire et dans une période où nous n’avions d’autre choix que de se ranger derrière l’un ou l’autre. Lui, a fait le choix alternatif, celui de l’insoumission, celui, là encore, de l’honneur et de la fidélité à nos valeurs. La France a pu être une grande nation parmi les grandes nations de ce monde. Jamais la France n’aurait pu être ce qu’elle est aujourd’hui sans la volonté du « Grand Général » d’affirmer l’indépendance pleine et entière de la Nation qu’il dirigeait alors.
 
Qui pourrait proclamer aujourd’hui ne pas avoir été inspiré, animé par la pensée gaulliste ?
Qui encore pourrait se permettre de revendiquer le monopole de l’héritage gaulliste ?
Personne, évidemment, car cette pensée, cet héritage, anime chacun d’entre nous.
Alors bien sûr, il y a des interprétations divergentes de ce gaullisme originel comme d’ailleurs il peut y avoir eu et y avoir encore des interprétations et des évolutions divergentes du jacobinisme qui n’est pas si éloigné de l’action gaulliste.
 
Pour conclure, cet homme, ce grand homme, ce grand héros, dont la France peut s’enorgueillir, reste et restera à jamais la force de caractère et l’inspirateur d’une nation libre et indépendante.
Il fait partie de ces hommes et femmes qui ont fait la France et dont nous pouvons sans pudeur être fiers.

Thomas Pascual
Référendum sur l’unité de la gauche par le premier secrétaire du PS : Œuvre d’hypocrisie et de condescendance.
Ce jour du 16 octobre 2015, a débuté le fameux référendum proposé par Jean-Christophe Cambadélis autour de la question de l’unité de la gauche.
 
L’attitude du premier secrétaire, il y a quelques jours, se targuant de rassembler 200.000 à 300.000 votants autour de sa question, « Oui ou non, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales de décembre ? », semble quelque peu condescendante et présomptueuse.
Sans cela, ce référendum voulu par J-C Cambadélis, c’est faire fi de toutes les revendications, divergences et déceptions de la part d’une grande majorité des électeurs face à une politique gouvernementale, pleinement néo-libérale, antisociale et déconnectée de la réalité, soutenue par la structure dirigeante du PS. C’est aussi faire fi de toutes les batailles que mènent les différents courants de la gauche et de leurs bases militantes pour ces échéances régionales de la fin de l’année. Tous les efforts entrepris par ces derniers ne peuvent pas être autant dédaignés par une œuvre pleine d’hypocrisie et même d’arrogance.
Ce n’est pas une œuvre de pédagogisme mais bien de démagogie. Brandir l’épouvantail du Front National en prétextant vouloir une unité de la gauche pour mettre des bâtons dans les roues au FN est une ânerie. Nous voyons bien que cette stratégie est vouée à l’échec depuis des années.
 
Oui, je peux aisément qualifier ce référendum de farce car comment pourrions-nous croire des personnes qui n’ont pas même pris la peine de respecter le vœu prononcé le 29 mai 2005 par les citoyens, contrecarrant ainsi le projet fédéraliste européen ? Comment, également, pourrions-nous apporter notre confiance en des personnes qui ne daignent pas honorer les termes d’un contrat d’alliance politique. Je fais ici référence à 2012 lorsque dès le lendemain de son élection, le président de la République mettait à bas notre accord politique en déclarant notamment vouloir ouvrir en grand les portes de notre pays au traité de libre-échange transatlantique ou TAFTA.
C’est ici une attitude typiquement hypocrite venant du premier secrétaire du PS.
 
L'unité selon la seule vision du premier secrétaire du PS et de la branche gouvernementale néo-libérale du PS ne nous sera pas imposée.
Si unité il doit y avoir, ce sera uniquement une unité en prenant en compte les différents courants de la gauche. Cette unité se fera également avant tout en écoutant les français, les électeurs de gauche, ceux qui ne le sont plus parce qu'ils ont pu être déçus et tous ceux qui veulent bien nous entendre. Il nécessitera aussi de comprendre et de répondre aux attentes des citoyens.
Sans cela, aucune politique ne sera acceptée et ne sera reçue avec l'assentiment des électeurs.
 
Thomas Pascual

Actualités

par MRC 69 le Mercredi 7 Octobre 2015 à 23:28


Réaffirmons notre essence souverainiste qui ne peut pas être synonyme de "déclinisme".

"Agir face au nationalisme." Là, nous sommes d'accord monsieur Hollande. C'est bien le seul point d'accord que nous ayons. La bataille contre les nationalismes en Europe ne sera victorieuse que par le moyen du suffrage.

Cependant, non, non et non !! Le souverainisme n'est pas synonyme de "déclinisme" !!
Nous défendons vivement la souveraineté nationale et populaire qui appartient bien aux français. Et celle-ci n'est absolument pas aliénable. Respectons notre Constitution face notamment à la "traités-mania" !!
Le souverainisme n'est pas synonyme de "déclinisme" car nous avons la volonté, au contraire, de redresser la France se trouvant dans une situation de plus en plus désastreuse.
Le moyen de redresser la France est de réaffirmer notre souveraineté afin que l'on puisse prendre nos décisions propres, celles que désirent les français en fonction donc de leurs attentes. Ces attentes sont singulières, sans aucun doute, et ne peuvent indéniablement s'assimiler à celles d'autres populations d'Europe. C'est pourquoi une Europe sans nations, une Europe fédérale, une Europe des traités, une Europe telle que la voient les soi-disant dirigeants réunis en Commission européenne est impossible et inenvisageable.

Le souverainisme n'appartient pas non plus seulement à l'extrême droite. C'est la revendication des citoyens français, ce que, à l'évidence, n'a toujours pas compris M. Hollande.
En faisant cet amalgame avec l'extrême droite, il oublie totalement le fait que les français restent très attachés à leur droits individuels et collectifs en tant que Nation souveraine. Et ce, même au sein d'une Union Européenne qui tente par tous les moyens, et avec l'assentiment des gouvernants actuels, d'abaisser jusqu'à un degré dérisoire, voire ridicule, le droit démocratique des nations.

Nous réaffirmons donc avec force notre essence souverainiste au service des citoyens français mais aussi pour le bien d'une Europe des Nations indispensable à la paix et à la prospérité des Etats souhaitant la former. Cette Europe des Nations doit se tenir à une coopération entre différents Etats-Nation ayant leurs propres singularités et qui doivent pouvoir les conserver.

Thomas Pascual

Ce jour du 21 septembre ne doit pas être un jour anodin à mon sens.
Qui sait que ce même jour de l’année 1792 fut à l’origine d’un bouleversement qui nous marque, nous citoyens français, encore aujourd’hui ?
 
Le jour précédent, le 20 septembre 1792, l’Assemblée nationale législative se réunissait pour la dernière fois et ce jour de 21 septembre, c’est la toute nouvelle Convention qui se réunissait dans la salle du Manège à l’emplacement actuel de la rue de Rivoli à proximité du palais des Tuileries.
C’est dans ce lieu que cette même Convention, composée alors de 371 députés présents, prononça l’abolition de la monarchie et par conséquent la proclamation de la République.
 
Nous devrions revenir sur le contexte de ces événements marquants de la Révolution.
Je commencerais avec la journée du 10 août 1792. Car en effet, il me semble que c’est de cette journée qu’est venue la pression républicaine. Elle marque réellement la chute de la royauté française. Depuis quelques mois, la France était en guerre contre les monarchies européennes. A ce moment-là, la France est en état de siège et la peur envahit les français et Paris après notamment la diffusion du manifeste de Brunswick ayant pour but initial d’intimider Paris. L’effet en fut tout à fait le contraire et déclencha une radicalisation des positions des sections parisiennes. Le 10 août, ce fut par une poussée populaire que les événements tournèrent à la défaveur du roi. Une insurrection du peuple parisien conduisit à une marche sur l’hôtel de ville et à la création de la Commune insurrectionnelle de Paris. La foule marcha ensuite sur les Tuileries, lieu de résidence de Louis XVI, tandis que ce dernier trouva refuge auprès de l’Assemblée nationale législative. Sous la pression populaire, les députés prononcèrent la suspension du roi et convoquèrent une convention destinée à composer une nouvelle constitution.
La monarchie constitutionnelle avait déjà montré ses limites par les nombreuses « frasques » du pouvoir royal avec notamment l’affaire de la fuite du roi les 20 et 21 juin 1791 couvert par les députés de la Constituante et les affaires de tentatives de corruption des élus du peuple.
C’est à l’issue d’élections tout à fait originales que la Convention se réunit le 21 septembre 1792. Ces élections se firent à un suffrage élargi, excluant tout de même les femmes, les domestiques et les esclaves, une première en France qui manifeste d’une authentique volonté démocratique de la part du nouveau régime.
Quelques jours plus tard, le 25 septembre, sur proposition du député Danton, la Convention décrète la « République, une et indivisible ». Cette formule peut toujours être d’actualité.
 
Que faudrait-il retenir de cette journée du 21 septembre 1792 ?
Il est évident qu’elle représente une symbolique puissante mais probablement pas aussi reconnue qu’elle ne le devrait au sein d’une société républicaine et démocratique telle que la nôtre actuellement.
Cette journée marque la fin de la royauté et la proclamation de la République. Elle marque la fin d’un régime qui ne fut plus à la hauteur de l’attente des français. Elle marque également une démocratisation du pouvoir avec la mise en place d’un suffrage élargi rompant avec le système précédent du cens. Elle marque la victoire de la volonté populaire face à des institutions (le roi et ses ministres, l’assemblée nationale législative) devenus incapables de contenir les dangers venus de l’extérieur comme de l’intérieur.
C’est pour toutes ces raisons que cette journée doit être marquée et être célébrée comme il se doit, à la hauteur de sa portée dans l’histoire de la République française.
 
Thomas Pascual
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