Actualités

par MRC 69 le Lundi 29 Février 2016 à 19:07


Les élections en Irlande de ce week-end sont bien la preuve d'un désaveu grandissant de la tendance germano-européenne qui se base sur une politique d'austérité et déflationniste, en somme ultralibérale à sens unique. Sous le prétexte du "bien commun", la coalition bruxello-berlinoise, à laquelle participe activement François Hollande et le gouvernement Valls, n'a comme ambition que de détruire l'autonomie et l'indépendance de chaque nation et à travers cela leur prospérité économique et la capacité de leurs citoyens à survivre décemment. L'allégeance et même l'asservissement au marché financier est la seule préoccupation de cette coalition.
Pour en revenir à l'Irlande, il s'agit bien de ce genre de stratégie politique qui a été ainsi dénoncé par la voie du scrutin ce dimanche. C'est la coercition de la Commission européenne et de la BCE qui a été rejetée avec force lors de ces élections.
Les peuples d'Europe ne sont plus prêts à se soumettre de cette manière à de telles politiques subversives.

Romaric Godin produit ici une excellente analyse et offre trois leçons à tirer du résultat de ces dernières élections qui ne font que confirmer ce qui se passe dans nombre de pays européens. Il nous enseigne que :
1. La croissance ne suffit pas alors que l'austérité pèse lourdement sur les foyers. Les inégalités ne font que, au mieux se poursuivre, sinon s'accroître dangereusement. La base d'une bonne politique est la prise en considération des foyers.
2. Cette politique n'a fait qu'engendrer la destruction des systèmes politiques. L'instabilité politique n'est-elle pas la folle intention de la caste ultralibérale commandée par Mme Merkel ?
3. La social-démocratie européenne ne fonctionne pas. En renonçant à ses principes, la gauche européenne traditionnel s'est engagée sur une voie périlleuse qui la mènera forcément à sa perte. Et l'on en voit déjà les prémices depuis plus d'un an.

Thomas Pascual

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par MRC 69 le Jeudi 25 Février 2016 à 18:49


Communiqué de Thierry Rochefort, secrétaire national du MRC au travail et à l'emploi, jeudi 25 février 2016.


Droit du travail : désordre à tous les étages
Le texte de loi qui va venir en discussion à l’assemblée se donne comme objectif d’assouplir le droit du travail pour sécuriser les employeurs et in fine favoriser l’embauche. Ce texte en réalité repose sur des postulats faux, il est injuste socialement, inefficace sur le plan économique et va générer de nombreux désordres et conflits dans les entreprises. Il passe à côté de ce que pourrait être une grande politique du travail conduite dans un esprit républicain. 

Il n’y pas si longtemps, la décision de licencier était considérée comme un acte suffisamment grave pour faire l’objet d’une demande d’autorisation administrative. Au nom de l’emploi déjà cette autorisation a été supprimée avec le succès que l’on connait. Depuis, les facilités de rupture se sont multipliées et le nombre de ruptures conventionnelles atteint désormais 350 000 par an. Le texte de loi El Khomri veut aller plus loin notamment en simplifiant le recours aux licenciements économiques et en autorisant le licenciement pour motif personnel en cas d’accord d’entreprise sur la compétitivité de l’entreprise. Au nom de l’emploi, on facilite les ruptures, alimentant ainsi la préférence française pour le chômage, alors que les allemands que l’on cite si souvent en exemple, font tout, en cas de crise, pour garder le personnel en utilisant massivement le recours négocié au chômage partiel. La base du raisonnement rarement explicité, mais dans toutes les têtes mal faites des élites actuelles est le suivant : le monde change, tout bouge si vite alors tout doit être flexible, agile, précaire.  Cette antienne permanente ne résiste pas une seconde à l’analyse pour qui connaît un peu le monde du travail et des entreprises. La flexibilité bien réelle des technologies, des produits, des services, des marchés exige une polyvalence accrue des salariés, une montée en compétences, des changements négociés d’organisation qui constituent les seuls leviers pour une performance durable des entreprises. Fragiliser encore plus le lien salarial, c’est affaiblir  les sources de l’engagement dans une économie de plus en plus fondée sur la connaissance et l’implication des personnes au travail. 
 
La philosophie néo-libérale de ce texte n’est plus à démontrer. Outre l’élargissement des motifs de rupture, les dispositions les plus régressives pour le monde du travail s’accumulent. La droite libérale en a rêvé, la gauche post-démocratique le réalise : allongement de la durée du travail, extension du forfait-jours, diminution drastique du niveau de rémunération des heures supplémentaires, plafonnement indécent pour les jeunes notamment des indemnités aux Prud’hommes rendant quasi légal le licenciement abusif, sans cause réelle et sérieuse. A la lecture de ce texte, on peine à croire qu’il a été proposé par un gouvernement de « gauche » tant il affiche un mépris de classe à l’égard du monde du travail. 

Censé relancer le dialogue social par une décentralisation du dialogue social, ce texte va en outre décrédibiliser toutes les formes d’action syndicale et opposer les salariés entre eux. 

Le syndicalisme est instrumentalisé avec la généralisation d’accords d’entreprises régressifs sans régulation possible au niveau de la branche. Lorsque le syndicalisme aura perdu sa force critique et  ne sera plus perçu par les salariés que comme une courroie de transmission de la ligne managériale, les salariés se tourneront vers des formes violentes d’action que l’on condamnera en paroles après les avoir encouragé dans les faits. Par ailleurs, le recours au référendum, dans un contexte de chantage à l’emploi, va créer de profondes divisions entre salariés. A titre d’exemple le référendum au sein de l’entreprise Smart a laissé des traces profondes entre les différentes catégories de personnel, cadres, maîtrise, ouvriers : le dialogue est moins fluide dans l’entreprise, les relations de méfiance se sont installées, la qualité s’est dégradée. 

Ce texte va à rebours de ce qu’il faudrait faire pour mobiliser le monde du travail, au service du redressement productif du pays : étendre la présence d’administrateurs salariés, négocier l’organisation du travail, lutter contre le burn-out, développer une politique de vieillissement actif  permettant le travail des seniors, développer la formation professionnelle, favoriser le chômage partiel plutôt que le licenciement, donner une définition légale du licenciement économique qui pénalise le versement excessif de dividendes et fasse de l’entreprise un bien commun. Le MRC est disponible pour refonder une gauche sociale et républicaine. La campagne de Bastien Faudot permettra de porter ces exigences.

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par MRC 69 le Lundi 15 Février 2016 à 21:12


Les événements de Corse sont inacceptables

Les événements qui se déroulent en Corse depuis hier soir sont inacceptables. Il s'agit de l'indivisibilité de la Nation française qui est remise en cause lorsque des personnes cagoulées, armées et baignées de la fibre indépendantiste attaquent en force un commissariat de police et une gendarmerie. La France est attaquée à travers les représentants de sa force publique, les défenseurs des institutions de la République.
Ce n'est pas la réaction quelque peu timorée du président de l'assemblée de Corse qui viendra à bout de ce genre d'agissements.

Il est plus que nécessaire d'endiguer rapidement cet élan dangereux pour la cohésion de notre Nation avant qu'il ne dégénère en rébellion ouverte, généralisée et très violente contre la puissance publique.
Il faut une réaction politique forte doublée d'une remise en ordre de la situation locale.
Le gouvernement doit agir avec fermeté afin de restaurer le respect des institutions de la République.


Actualités

par MRC 69 le Jeudi 4 Février 2016 à 18:18


Effectivement, nous pouvons comprendre la situation actuelle et où sont les priorités de notre gouvernement et de l'Europe. 
Quand une force d'opposition légitime à Daesh est proprement ignorée, comment peut-on se convaincre que la communauté internationale agit efficacement contre cette menace qui pèse encore et encore sur le monde entier, démocratique ou non, républicain ou non, mais toujours défenseur de toutes les libertés?
La véritable priorité de la diplomatie française menée par M. Fabius et répondant aux codes de l'axe bruxello-berlinois n'est pas l'éradication immédiate de cette menace. Mais, il s'agit bien de faire du pied à un Etat turc fourvoyant les libertés et le principe de laïcité mis en place il y a 100 ans dans ce pays. Mais c'est aussi un gouvernement turc qui joue triple jeu selon moi. D'une part en mimant une combativité de principe contre Daesh et une coopération avec l'Europe en matière d'immigration, tout cela de façade. Mais d'autre part et surtout, en parallèle et de manière à peine souterraine, en exploitant la situation de faiblesse des réfugiés syriens en inondant le continent européen de ce flot migratoire afin d'exercer un chantage sur Bruxelles. En outre, en soutenant financièrement l'économie du groupe terroriste en blanchissant le pétrole capturé par ce dernier. L'ultime but du gouvernement turc est d'une part de se jouer de Bruxelles, d'autre part de s'enrichir, et enfin de supprimer ce qui constitue pour lui le problème kurde comme il a pu supprimer le problème arménien il y a un siècle. Les bombes turques ne sont pas destinées aux combattants de Daesh mais bien aux forces kurdes qui, elles, combattent honorablement la menace qui pèse d'abord sur l'ensemble du Moyen-Orient.
 

L'ONU joue bien un jeu dangereux. En donnant de l'importance aux amis du Front Al-Nosra, par ailleurs ami d'Al-Qaïda, c'est faire le choix de Mussolini contre Hitler. Erreur inconsidérée car Bruxelles, le Quai d'Orsay et l'ONU préfèrent occulter une dernière solution, pourtant salutaire, qui serait de soutenir activement les trois forces irrémédiablement naturelles, à savoir le gouvernement syrien, le gouvernement irakien et les forces kurdes qui font preuve d'un courage et d'une combativité remarquables.
Comment pourrions-nous oublier le fait que ce sont les Etats-Unis, et la CIA, qui est tout bonnement à l'origine d'Al-Qaïda ?

Qu'on se le dise bien, tant qu'existeront ces jeux dangereux, la menace terroriste que l'on connait depuis tant d'années maintenant continuera de peser sur nos têtes et nous ne vivront pas tranquillement.
Il est vital de redéfinir nos priorités ! Ouvrons les yeux !

Thomas Pascual


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par MRC 69 le Mercredi 20 Janvier 2016 à 22:20


Le gouvernement "socialivore" continue ses exploits, encore et encore, devant l'impuissance démocratique du peuple des citoyens.
Impuissance démocratique, fruit d'une pratique politique exécrable privant le citoyen de sa raison même d'exister.
Chaque étape que franchit ce gouvernement dirige la Nation plus loin encore vers le chao de l’ingérence technocratique et financière. Plus les jours avancent, plus les étapes s’accomplissent et plus la liberté des femmes et hommes peuplant notre pays s’amenuise.
L'ère de la démocratie s'achève, abandonnant sa place à l'ère technocratique ne laissant nul choix à ceux que l'on considère désormais que comme réceptacles de directives, comme produits d'une consommation de masse au service d'une courte caste planquée en dehors du monde réel.
Le citoyen gêne ce système et ce système n'a nul autre choix que de le faire taire par la dureté de sa tâche.
Les gouvernements qui se succèdent depuis des années ont fait le choix délibéré de ne plus s’en remettre à la voix du peuple des citoyens. Il faut désormais prendre en considération la réalité devant laquelle nous ont placé ces destructeurs de démocratie. La Nation, dans sa dimension fondamentale que l’on connait depuis deux siècles, un peuple maître de la souveraineté, se perd, ou s’est peut-être déjà perdue, dans les méandres d’un système à la fois dévastateur et boulimique.
La voie dans laquelle s’est engagé ce gouvernement, plus précisément, est assurément dangereuse, ne serait-ce que pour le simple citoyen s’appliquant à sa tâche journalière.
Tant de bagarres, de batailles et de guerres même, menées au nom du progrès social, pour en arriver là où nous sommes aujourd’hui me laissent dubitatif. Je ne peux croire que l’on puisse laisser s’échapper notre propre mode de vie, notre sécurité, notre capacité à penser l’avenir. Le plus simple des citoyens en est réduit à vivre au jour le jour dans un système qui demande de plus en plus d’anticipation, de plans de programmation, de calculs toujours plus en amont et approfondis.

Alors, quel avenir pour une Nation en perte de démocratie ?
Faudrait-il laisser faire et nommer « Ancien Régime », ce système pour lequel des millions d’hommes et de femmes se sont battus dans les rues, sur les barricades, contre les palais et fortifications ?
Notre devoir serait-il de ne rien tenter, d’être passif devant ce déchaînement d’idées dirigées contre la « misérable masse populaire » que nous sommes ?

Thomas Pascual
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