Mardi 10 Juin 2014

Aéroport de Dijon : le scandale



Nous écrivions le 28 septembre dernier à propos de l’aéroport de Dijon : Le projet Renaissance avait fait naître l’espoir. De l’argent public a été investi. La conduite du dossier par des décideurs incapables de décider ou empêtrés dans des querelles politiciennes, la gestion de l’aéroport par une direction incapable d’organiser une vraie publicité, d’informer le public des suppressions de lignes, couplée à une signalisation dérisoire, préparent la fin du projet. Pendant ce temps, Dôle-Tavaux se développe, financé par le Conseil général du Jura ! Il n’a pourtant rien de comparable avec une ville universitaire de près de 300 000 habitants, pourvue de toutes les facilités aéroportuaires et d’un moindre coût grâce à la présence de l’aéroport militaire. Veut-on la suppression des deux ?



Monsieur François Patriat, celui-là même qui disait il y a deux ans  "Une capitale régionale sans aéroport joue en deuxième catégorie", vient donc avec la majorité du Conseil Régional et l’incurie des responsables de l’aéroport d’inscrire Dijon en deuxième catégorie en décidant la fermeture de l’aéroport civil. Manifestement le ridicule ne tue pas.
Nous émettons trois hypothèses pour expliquer cette décision mortifère :
  • La première consiste à penser que monsieur Patriat et ses collègues n’ont toujours pas compris la nécessité d’un aéroport à Dijon, moyen essentiel de développement de  l’industrie et du tourisme,  mais alors il renierait sa déclaration précédente.
  • La deuxième manifesterait la volonté de maintenir la capitale régionale en deuxième catégorie, ce qui est compatible avec l’action du Conseil Régional.
  • La troisième pourrait être la pression des Écologistes technophobes, farouchement opposés à toute forme de progrès et de développement. Il faudrait alors supposer que la pêche aux voix prime sur l’intérêt général.

Une quatrième hypothèse relève de sombres combats politiciens sans rapport avec l’intérêt général auxquels sont mêlés monsieur Sauvadet, président du Conseil Général et, pour une moindre part, monsieur Rebsamen, ancien maire de Dijon, qui estimait il y a peu de temps que l’aéroport n’était pas vital.
Les arguments de monsieur Patriat n’ont aucune valeur. Si l’aéroport de Dijon ne s’est pas développé, ce n’est pas par manque de besoin, mais en raison de l’inconséquence des politiques et de ses dirigeants, voire d’une volonté délibérée de le supprimer. Le contre exemple de Dôle en est la preuve indiscutable. Pas de publicité, refus d’accueillir des compagnies à bas coûts, aboutissent, au dernier moment, à un gaspillage inadmissible des fonds investis et à l’abandon des personnels et de leurs familles dont nous soutiendrons le combat.

Monsieur Alain Millot, maire de Dijon, annonce, le soir même du désengagement du Conseil Régional, que le Grand Dijon ne restera pas les bras croisés. Alors, aidons monsieur Millot.
Le MRC propose de recueillir à l’adresse indiquée les soutiens à cette initiative citoyenne. Ne laissons pas des « responsables » irresponsables organiser le déclin de la capitale régionale.

Adresse électronique : MRC Bourgogne
 




Dernières actualités du MRC