Mercredi 29 Janvier 2014

Faire face à la pensée unique



Les temps sont difficiles et l’aggravation de la crise économique et sociale entretient morosité et peur.


Tout ceci est amplifié par des :
- moyens financiers en diminution et la démagogie du slogan nous vivons au-dessus de nos moyens ce qui entraine moins d’argent pour les services publics ou para publiques ; santé, retraites, infrastructures (routes, trains, ponts), allocations familiales, chômage, éducation, logements…
- discours libéraux « trop d’impôts et de taxes  pour les entreprises et trop d’impôts sur les contribuables les plus aisés ».

Vivons-nous au-dessus de nos moyens ? Et qui vit au-dessus de ses moyens ?
Tout simplement les nantis  qui n’en ont jamais assez.
Réfléchissons un instant, individuellement et collectivement. Soyons des citoyens à part entière.

La pensée unique est partout en Europe et dans le monde :
  • La spéculation financière continue et s’amplifie de jour en jour. Pourtant on nous avait annoncé sa fin. Face à cela l’Europe est la seule région du monde à se contenter de « mesurettes » :
    la banque centrale européenne (BCE) prête aux banques (qui refusent d’investir dans l’industrie), mais les Etats empruntent aux banques.  La commission européenne entretien  une concurrence déloyale entre systèmes sociaux en faisant semblant de l’encadrer.
    La monnaie unique s’impose à toute la zone euro quelque soit le niveau économique et social, pour le seul profit de l’Allemagne et de quelques pays du Nord, sous prétexte de faire converger les économies des différents pays. C’est le contraire qui s’est produit.
  • Au niveau mondial :
    Une ouverture des frontières, « soit disant » seule garante du progrès, que seule l’Europe applique à la lettre, qui met en difficulté nos industries. Et pourtant le  protectionnisme est partout dans le monde : des pays comme les USA, le Brésil, l’Inde, la Chine, le Japon…l’appliquent sans respecter les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
    Une ode à la lutte contre le réchauffement climatique que seule l’Europe met en place et qui met à mal ses finances par des normes contraignantes et inefficaces. Partout dans le monde des instituts et laboratoires de recherches mettent en doute le réchauffement car aucune preuve scientifique, sur longue durée, n’est apportée.
    Une guerre des monnaies féroce : le yen, le Yuan, le dollar, la livre sterling dévaluent pour retrouver la compétitivité. Seule la zone euro refuse les marges monétaires utiles au redressement de nos industries d’exportation. Une explication de plus à la  désindustrialisation des pays d’Europe en particulier du sud.
Alors que faire ?
A la sortie de la guerre, en 1945, nous nous sommes relevés en mettant en œuvre le programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Et quel programme ! Reconstruction de logements, développement de nos industries grâce aux nationalisations (notamment Renault, EDF, SNCF, Sidérurgie…), mise en place d’un projet de société pour tous autour de l’éducation, la santé, la retraite…

Il faut donc exiger de ceux qui nous dirigent ;
- Qu’ils investissent sur l’avenir d’abord, pour réduire la dette ensuite.
- Qu’ils reprennent la main sur le système bancaire
- Qu’ils nationalisent les secteurs industriels décisifs pour notre ré-industrialisation.
- Qu’ils mettent en œuvre une politique d’indépendance énergétique créatrice d’emploi.

C’est seulement dans ce cadre que nos collectivités locales pourront s’engager  à préserver les ressources naturelles de la planète TERRE et réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement et la santé. Pour cela des moyens financiers à la hauteur des transformations et évolutions nécessaires doivent être engagés dans la plus grande rigueur.

Espérons qu’un débat réellement démocratique lors des élections municipales permettra aux citoyens de proposer  et d’exiger des mesures qui les concerneront directement notamment en matière d’énergie, logement et emploi. La coopération intercommunale doit être un atout sur de grands projets et le moteur  de plus de solidarité entre les communes.

Rude tâche en perspective mais il n’y a pas de volonté politique sans ambition.
 
Serge LEZEMENT
Conseiller municipal d’Hérouville
Mouvement Républicain et Citoyen
                                              Article publié dans le journal municipal d’Hérouville Saint Clair de janvier 2014


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