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I Publié le Mardi 26 Février 2013 par

Mots-clés : europe italie

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, Député du Val-de-Marne, mardi 26 février 2013.


La politique italienne est complexe mais les électeurs viennent pourtant d’adresser un message très clair aux gouvernements européens : l’austérité portée par les conservateurs européens conduit à une impasse politique. La récusation de Mario Monti, le retour de Berlusconi et le succès du Mouvement 5 Etoiles traduisent tous un divorce profond entre les citoyens et leurs dirigeants.

Il y a quelques jours, l’agence Moody’s a dégradé la note du Royaume Uni invalidant la politique d’austérité forcenée conduite et reconduite par le gouvernement Cameron.

Économiquement et politiquement, l’Europe fonce dans le mur en klaxonnant. La réorientation de l’Europe n’est pas un vœu pieux ou un élément de langage pour habiller des demi-succès ou de mauvais compromis. La réorientation de l’Europe passe aujourd’hui par la création d’un rapport de force politique contre Merkel, Cameron et les conservateurs.

Gardons-nous d’atteindre le point où les politiques qui étaient simplement mauvaises deviennent suicidaires.

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, Député du Val-de-Marne, vendredi 22 février 2013.


La Commission européenne a publié ce vendredi 22 février ses prévisions économiques. La croissance s’établirait pour la France à 0.1% pour 2013 et 1.2% pour 2014, avec des déficits à 3.7% puis 3.9%. La Commission prévoit également que la zone euro sera en récession cette année.

Ces annonces, que le gouvernement français avait anticipées, ne peuvent pas surprendre : elles ne sont que la conséquence du concert de politiques d’austérité imposées aux peuples européens. La Commission européenne aurait tort de s’en émouvoir au regard de sa responsabilité.

Cependant, les résultats ne doivent pas décourager les efforts du Gouvernement français pour relancer l’emploi et l’activité, pas plus qu’ils ne doivent conduire à un tour de vis budgétaire qui serait mortifère pour l’économie de notre pays. Le déficit n’est pas le seul enjeu. La France doit donc tenir le cap de sa stratégie de redressement industriel et économique.

L’austérité ne peut être l’horizon des États européens. La prévision de chômage à 12% pour la zone euro en 2013 montre l’urgence qu’il y a à réorienter l’Europe dans le sens de la croissance et de l’emploi pour donner de l’air à nos économies. Il est urgent d’engager un dialogue clair en ce sens avec nos partenaires européens.

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I Publié le Vendredi 22 Février 2013

Mots-clés : laïcité

Par Claude Nicolet, Secrétaire national du MRC en charge de la Citoyenneté et de la Laïcité, vendredi 22 février.


Le conseil constitutionnel, dans sa décision n° 20123-297 QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) du 21 février 2013, considère que le régime concordataire dans les départements d'Alsace et de Moselle et la rémunération des ministres du culte par l'Etat, ne sont pas contraire à la Constitution et au principe de laïcité.

Dans l'état actuel du droit et de la constitution il pouvait difficilement en être autrement. Certes en 1905, cette région faisait partie de l'empire allemand et on comprend bien les raisons historiques et politiques qui ont permis de maintenir le statut quo jusqu'à nos jours.

Cependant l'Etat doit-il se désintéresser de l'organisation des cultes? Je ne le pense pas. Pour cela il doit avoir les moyens d'intervenir et avoir son mot à dire non pas sur la spiritualité qui est affaire privée, mais sur l'articulation avec les libertés publiques, de conscience et individuelles.

L'Etat n'a pas à se préoccuper du dogme, en aucune manière, mais doit garantir la liberté de croire ou de ne pas croire, dès lors qu'il n'y a pas trouble à l'ordre public. Ne soyons pas naïfs, mais n'ayons pas de craintes infondées: les enjeux religieux sont de vrais enjeux sociaux, refuser de le voir serait refuser de prendre nos responsabilités. Le rôle de l'Etat républicain est d'abord et avant tout de favoriser l'unité nationale.

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, Député du Val-de-Marne, mercredi 20 février 2013.


Le débat sur la croissance et la réduction du déficit est posé dans des termes souvent confus où la croissance semble une donnée extérieure, un phénomène météorologique. L’ensemble des pays européens, l’Allemagne en tête, mènent des politiques qui conjuguent aujourd’hui leurs effets récessifs : l’absence de croissance en Europe est le fruit de cette politique d’austérité qui donne la priorité à la réduction des budgets publics et non à l’emploi.

L’unité des gouvernements conservateurs européens s’est affichée sans pudeur lors du dernier conseil européen. Que la rhétorique soit souverainiste pour Cameron ou fédéraliste chez Mme Merkel, il s’agit d’un même et unique agenda libéral de réduction du champ de l’intervention publique. Ce cadre budgétaire pluriannuel aurait mérité un véto de la France.

Avec la rupture intervenue au Japon, l’Europe est la seule région du monde à mener des politiques récessives. Les politiques budgétaires, la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne et l’indifférence au taux de change de l’Euro coûtent très cher aux peuples européens.

En 2012, le gouvernement a tracé pour la France une voie équilibrée entre le redressement et le soutien à l’activité. Face aux difficultés, il est vital de garder le cap, sans fétichisme des 3% et sans mesure nouvelle d’austérité.

Marie-Françoise Bechtel, 1ere vice-présidente du MRC et députée de l'Aisne, était l'invitée de "Ça vous regarde" sur LCP, mardi 19 février 2013. Elle débattait avec Olivier Dassault (député UMP de l’Oise), Xavier Timbeau (directeur du Département analyse et prévision de l’OFCE) et Nicolas Bouzou (économiste) sur le thème "Rigueur et croissance : une équation impossible à résoudre ?"


• Je ne suis pas sûre que ce soit à Didier Migaud (Président de la Cour des Comptes) de mettre sur la table le sujet des allocations familiales, bien que ce soit une question intéressante.
• Les prestations familiales sont fondées en France sur l’universalité. Il y a l’idée que la politique familiale s’adresse à tous et cela a d’ailleurs été depuis la Libération un grand succès, à mettre en comparaison avec le plongeon démographique de l’Allemagne.
• Le Président Hollande avait proposé durant la campagne de mettre de la progressivité dans les allocations familiales. On a alors entendu des cris d’orfraie mais, en réalité, cela est comparable à la progressivité de l’impôt, dans le sens inverse.
• Une société moderne doit se poser la question de la progressivité de l’impôt. Son invention au début du XIXe siècle en Angleterre a été une grande conquête. Si on veut aujourd’hui en revenir au XVIIIe siècle, il faut le dire tout de suite mais, de grâce, qu’on ne dise pas que c’est moderne !


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Président du MRC
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