La Fédération

par MRC 69 le Jeudi 8 Octobre 2015 à 21:29


Soirée collage pour une poignée de militants du Rhône
Mardi soir, nous étions une poignée de militants à oeuvrer afin d'occuper en règle les panneaux d'affichages publiques dans les rues de Lyon.
Pour réaffirmer notre exigence républicaine et démocratique aux citoyens électeurs.

Actualités

par MRC 69 le Mercredi 7 Octobre 2015 à 23:28


Réaffirmons notre essence souverainiste qui ne peut pas être synonyme de "déclinisme".

"Agir face au nationalisme." Là, nous sommes d'accord monsieur Hollande. C'est bien le seul point d'accord que nous ayons. La bataille contre les nationalismes en Europe ne sera victorieuse que par le moyen du suffrage.

Cependant, non, non et non !! Le souverainisme n'est pas synonyme de "déclinisme" !!
Nous défendons vivement la souveraineté nationale et populaire qui appartient bien aux français. Et celle-ci n'est absolument pas aliénable. Respectons notre Constitution face notamment à la "traités-mania" !!
Le souverainisme n'est pas synonyme de "déclinisme" car nous avons la volonté, au contraire, de redresser la France se trouvant dans une situation de plus en plus désastreuse.
Le moyen de redresser la France est de réaffirmer notre souveraineté afin que l'on puisse prendre nos décisions propres, celles que désirent les français en fonction donc de leurs attentes. Ces attentes sont singulières, sans aucun doute, et ne peuvent indéniablement s'assimiler à celles d'autres populations d'Europe. C'est pourquoi une Europe sans nations, une Europe fédérale, une Europe des traités, une Europe telle que la voient les soi-disant dirigeants réunis en Commission européenne est impossible et inenvisageable.

Le souverainisme n'appartient pas non plus seulement à l'extrême droite. C'est la revendication des citoyens français, ce que, à l'évidence, n'a toujours pas compris M. Hollande.
En faisant cet amalgame avec l'extrême droite, il oublie totalement le fait que les français restent très attachés à leur droits individuels et collectifs en tant que Nation souveraine. Et ce, même au sein d'une Union Européenne qui tente par tous les moyens, et avec l'assentiment des gouvernants actuels, d'abaisser jusqu'à un degré dérisoire, voire ridicule, le droit démocratique des nations.

Nous réaffirmons donc avec force notre essence souverainiste au service des citoyens français mais aussi pour le bien d'une Europe des Nations indispensable à la paix et à la prospérité des Etats souhaitant la former. Cette Europe des Nations doit se tenir à une coopération entre différents Etats-Nation ayant leurs propres singularités et qui doivent pouvoir les conserver.

Thomas Pascual


Elections

par MRC 69 le Dimanche 4 Octobre 2015 à 00:05


Le Parti communiste, membre du Front de Gauche et le Mouvement républicain et citoyen ont décidé de construire ensemble une liste de large rassemblement Front de Gauche – MRC et citoyens pour les élections régionales en Auvergne – Rhône-Alpes.
Régionales 2015 : Déclaration commune de la liste FDG/MRC
Ce jour du 21 septembre ne doit pas être un jour anodin à mon sens.
Qui sait que ce même jour de l’année 1792 fut à l’origine d’un bouleversement qui nous marque, nous citoyens français, encore aujourd’hui ?
 
Le jour précédent, le 20 septembre 1792, l’Assemblée nationale législative se réunissait pour la dernière fois et ce jour de 21 septembre, c’est la toute nouvelle Convention qui se réunissait dans la salle du Manège à l’emplacement actuel de la rue de Rivoli à proximité du palais des Tuileries.
C’est dans ce lieu que cette même Convention, composée alors de 371 députés présents, prononça l’abolition de la monarchie et par conséquent la proclamation de la République.
 
Nous devrions revenir sur le contexte de ces événements marquants de la Révolution.
Je commencerais avec la journée du 10 août 1792. Car en effet, il me semble que c’est de cette journée qu’est venue la pression républicaine. Elle marque réellement la chute de la royauté française. Depuis quelques mois, la France était en guerre contre les monarchies européennes. A ce moment-là, la France est en état de siège et la peur envahit les français et Paris après notamment la diffusion du manifeste de Brunswick ayant pour but initial d’intimider Paris. L’effet en fut tout à fait le contraire et déclencha une radicalisation des positions des sections parisiennes. Le 10 août, ce fut par une poussée populaire que les événements tournèrent à la défaveur du roi. Une insurrection du peuple parisien conduisit à une marche sur l’hôtel de ville et à la création de la Commune insurrectionnelle de Paris. La foule marcha ensuite sur les Tuileries, lieu de résidence de Louis XVI, tandis que ce dernier trouva refuge auprès de l’Assemblée nationale législative. Sous la pression populaire, les députés prononcèrent la suspension du roi et convoquèrent une convention destinée à composer une nouvelle constitution.
La monarchie constitutionnelle avait déjà montré ses limites par les nombreuses « frasques » du pouvoir royal avec notamment l’affaire de la fuite du roi les 20 et 21 juin 1791 couvert par les députés de la Constituante et les affaires de tentatives de corruption des élus du peuple.
C’est à l’issue d’élections tout à fait originales que la Convention se réunit le 21 septembre 1792. Ces élections se firent à un suffrage élargi, excluant tout de même les femmes, les domestiques et les esclaves, une première en France qui manifeste d’une authentique volonté démocratique de la part du nouveau régime.
Quelques jours plus tard, le 25 septembre, sur proposition du député Danton, la Convention décrète la « République, une et indivisible ». Cette formule peut toujours être d’actualité.
 
Que faudrait-il retenir de cette journée du 21 septembre 1792 ?
Il est évident qu’elle représente une symbolique puissante mais probablement pas aussi reconnue qu’elle ne le devrait au sein d’une société républicaine et démocratique telle que la nôtre actuellement.
Cette journée marque la fin de la royauté et la proclamation de la République. Elle marque la fin d’un régime qui ne fut plus à la hauteur de l’attente des français. Elle marque également une démocratisation du pouvoir avec la mise en place d’un suffrage élargi rompant avec le système précédent du cens. Elle marque la victoire de la volonté populaire face à des institutions (le roi et ses ministres, l’assemblée nationale législative) devenus incapables de contenir les dangers venus de l’extérieur comme de l’intérieur.
C’est pour toutes ces raisons que cette journée doit être marquée et être célébrée comme il se doit, à la hauteur de sa portée dans l’histoire de la République française.
 
Thomas Pascual

La Fédération

par MRC 69 le Lundi 21 Septembre 2015 à 21:48


Une analyse sur le contexte géopolitique au Proche-Orient et un appel à la communauté internationale pour une intervention de poids afin de neutraliser enfin Daesh.

La situation au Proche et au Moyen-Orient est largement au-delà du seuil critique. Et une telle situation ne date pas seulement de ces quelques mois. Le chaos qui y règne couvait depuis plusieurs années déjà. Il en incombe essentiellement aux puissances internationales, Etats-Unis, pays européens, Chine, Russie et autres, qui pouvaient avoir largement les moyens d’anticiper cette crise. Le monde entier se dit choqué par les images qui nous parviennent depuis quelques temps. Moi, je suis choqué de savoir que cette situation pourrait être réglée dans un court ou moyen terme et que les détenteurs du pouvoir au sein des grandes puissances mondiales préfèrent jouer la politique de l’autruche. L’ONU n’est pas en mesure de réagir.
Cela me rappelle un vague souvenir lorsque dans les années 1930, face à la montée du fascisme, la communauté internationale regroupée au sein de la Société des Nations préférait serrer les mains des dictateurs fascistes, auteurs, jusqu’ici, du plus effroyable projet de destruction de l’Humanité.
Si nous ne faisons rien, ce ne sont pas des centaines de milliers de migrants qui viendront à nos portes, mais c’est Daesh lui-même qui nous menacera directement à l’intérieur de notre territoire.
 
Cette crise, ce problème doit être pris à sa source. La France doit être à l’initiative, comme membre du conseil de sécurité de l’ONU, d’une conférence sur la situation géopolitique de la Syrie réunissant les USA, la Russie, l’Iran et le gouvernement syrien. Il s’agit bien de traiter politiquement, à la source, les causes politiques de la crise qui secoue actuellement le monde entier. La Russie a toute sa place, de par ses liens géopolitiques avec la Syrie, dans la résolution de ce conflit.
Ne réitérons pas l’erreur faite en Libye qui n’a amené que le fractionnement tribal d’un Etat ; ce pays faisant désormais office de dépôt d’armes et de camp d’entrainement pour djihadistes du monde entier.
 
Qu’attendons-nous pour mobiliser la communauté internationale ? La France, 5e puissance mondiale, doit tenir son rang dans la communauté internationale et au sein de l’OTAN. Les frappes aériennes contre les positions terroristes sont bien entendu utiles, mais ce n’est pas la seule solution.
Il est devenu nécessaire, et depuis le début de cette menace, d’intervenir directement, sur le terrain  et avec force contre ces arriérés qui osent vouloir imposer leur vision bien particulière d’un monde qu’ils croient devoir à leurs bottes. Cependant, il ne peut y avoir d’intervention sur le terrain que sous l’égide d’un mandat de l’ONU permettant de coordonner une offensive directe sur le terrain, susceptible d’ouvrir une négociation politique : la Russie et l’Iran ont la clef d’une sortie de crise qui ne reproduise pas le chaos laissé en Irak après le départ de l’armée américaine.
L’Union Européenne n’a pas de politique de défense et seules la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont les capacités et les moyens d’avoir une force militaire d’intervention. La France reprendrait, par son implication politique dans la résolution du conflit syrien, une partie du leadership européen.
 
La France combat seule depuis des années déjà face à cette menace postée à l’extérieur et qui ne demande qu’une seule petite brèche pour pouvoir s’introduire en territoire ennemi. Notre armée est à bout de souffle. Nous ne devons plus supporter seuls le poids d’une intervention militaire certes coûteuse mais vitale. Nous n’en aurons tout simplement pas les moyens, humains, matériels et financiers. Si l’argent est le nerf de la guerre, et bien que les grandes puissances se mobilisent ne serait-ce que pour un petit coup de pouce. Il serait le bienvenu…
 
C’est pourquoi j’appelle la communauté internationale à opérer une vraie réaction, déterminante, et pas seulement d’indignation, pour que nous puissions voir l’avenir d’une manière plus sereine qu’il ne l’est possible aujourd’hui.
 
Thomas Pascual
1 ... « 4 5 6 7 8 9 10 » ... 14

MRC - Fédération du Rhône
30 rue de Berry, 69700 Saint Andeol
Email : mrc.69.rhone@gmail.com
Tel : 04 78 81 42 30



Les responsables
Secrétaire départemental
Maire adjoint de Vénissieux
Secrétaire nationale à l’État et aux collectivités locales
Responsable jeunes

Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Twitter



Faites nous connaître !



Dernières actualités du MRC