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I Publié le Mardi 19 Octobre 2021 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : grs montebourg mrc

Les 20 et 21 octobre prochains, les adhérents de la Gauche républicaine et socialiste sont invités à se prononcer sur le soutien à apporter pour l’élection présidentielle de 2022.


Vous le savez, depuis le mois d’avril dernier, le Mouvement républicain et citoyen a décidé de soutenir la candidature d’Arnaud Montebourg. Cette décision a été prise à l’unanimité de son Conseil national. Depuis, Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature le 4 septembre dernier et a rendu public les orientations de son projet pour la France.

Arnaud Montebourg est aussi et surtout l’homme de la situation. Dans son engagement politique, il a montré sa constance et son attachement au projet d’une gauche républicaine et sociale.

Il est le seul à gauche en capacité de constituer une alternative populaire au duel annoncé entre Macron et l’extrême-droite. En plaçant la question des salaires au centre, en défendant la France des petites villes et des campagnes, en expliquant que la souveraineté de la France ne se négocie pas, il rappelle aux Français que la gauche n’est pas cantonnée aux seuls débats sociétaux et au social-libéralisme.

Collectivement, nous avons chevillé au corps la défense des intérêts de notre nation. Parce que nous sommes patriotes, nous sommes solidement de gauche. Parce que nous sommes de gauche, nous ne pouvons accepter que notre famille politique s’efface derrière des projets politiques qui ne répondent pas aux aspirations de nos concitoyens, et d’abord à ceux qu’Arnaud Montebourg veut rassembler dans un bloc populaire. Parce que nous croyons à une majorité populaire, nous voulons participer à une nouvelle offre politique.

Arnaud Montebourg incarne ce projet. Il défend la dignité d’un travail qui rémunère collectivement les travailleurs, une laïcité sans concession, la lutte contre le communautarisme, l’indépendance de la France, une écologie populaire et du quotidien et l’autorité républicaine. Dans ce rassemblement, nos idées prennent place.

À l’occasion du vote de la GRS, parti politique dont nous sommes fondateurs, j’ai souhaité m’adresser à tous les adhérents de la GRS pour vous faire part de ma conviction : Arnaud Montebourg est le seul candidat qui porte un projet dans lequel nous nous reconnaissons.

Les 20 et 21 octobre prochains, je vous invite à choisir Arnaud Montebourg pour participer à une nouvelle dynamique militante et politique. Loin des grandes écuries, Arnaud Montebourg a entamé une campagne sérieuse et authentique et non d’intérêts personnels ou partisans.

Il est de notre devoir de ne pas reculer face à la gravité de la situation. La gauche républicaine et socialiste doit prendre une décision, avec sérénité et efficacité, maintenant.

Dans la situation politique que nous connaissons, il y a urgence à décider pour agir et contribuer à susciter l’espoir.

Jean-Luc Laurent
Coordinateur national de la GRS
Président du MRC
 

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I Publié le Vendredi 17 Septembre 2021 par Mouvement Républicain et Citoyen


Arnaud Montebourg prononcera un discours et détaillera son projet de Remontada de la France ! Pour celles et ceux qui n'auraient participé à aucune des 48 éditions précédentes de la fête de la rose de Frangy, voici quelques informations pratiques qui vous permettront de participer pleinement à cette journée.


Frangy, c'est où ? Comment s'y rendre ?

Frangy-en-Bresse est une commune de 629 habitants située sur la partie est de la Saône-et-Loire à proximité immédiate du Jura, département voisin. Adresse exacte de la fête : 1 Le Bourg, 71330 Frangy-en-Bresse L’événement a lieu sur le stade de football de la commune (parfait pour une Remontada) à côté de la Mairie et de l’école primaire Marcel Dandelot (voir le plan (OSM - Google). Le plus direct pour parvenir jusqu'à Frangy reste la voiture (pensez bien à indiquer Frangy-en-Bresse dans votre navigateur pour ne pas vous retrouver à l'autre Frangy (en Savoie !). Pour résumer, Frangy (71) n'est pas Frangy (74) ! En vous inscrivant, nous vous encourageons à vous signaler comme conducteur d'un véhicule prêt à proposer du covoiturage. Il est également possible de se rapprocher de Frangy en train mais il vous faudra terminer le trajet à pied, en vélo ou en stop puisque la commune n'est pas desservie par la SNCF. Les gares TGV les plus proches sont Le Creusot, Dijon et Dole. La mise en place de navettes depuis les gares jusqu'à Frangy pour la journée du 25 septembre est à l’étude.
 


C'est quand ?

La fête de la rose aura lieu cette année le samedi 25 septembre. Comme toujours, la journée sera rythmée par deux temps forts :
  • 12h : le repas ! En Bourgogne-Franche-Comté, on ne plaisante jamais avec la nourriture. Ceux qui souhaitent réserver un repas peuvent le faire en s’inscrivant en ligne ou en utilisant le bulletin d'inscription papier. Ban bourguignon à prévoir !
  • 15h : Le discours ! En Bourgogne-Franche-Comté, on ne plaisante pas davantage avec les discours ! Qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente (enfin, pas trop quand même), on se retrouve sur la pelouse du terrain de foot pour écouter les orateurs.
L’événement est traditionnellement l’occasion de profiter d’animations, de stands et de rencontres citoyennes.


Conditions sanitaires

Pour accéder au repas et à l'événement, il est obligatoire de présenter un passe sanitaire (instructions préfectorales).


Pour s'inscrire

L'inscription est obligatoire pour le repas et recommandée pour le discours. Les tarifs du repas sont de 20€ par adulte et 12€ par enfant. Après votre inscription en ligne, vous pouvez faire parvenir votre règlement par chèque accompagné du bulletin d'inscription. La réception de votre règlement avant l'événement vous garantira votre place. Vous pouvez vous inscrire en ligne et régler sur place sans garantie de places disponibles restantes.

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I Publié le Lundi 6 Septembre 2021 par Mouvement Républicain et Citoyen


Arnaud Montebourg est l’homme de la situation. Sa candidature s’adresse à tous les Français, pour retrouver notre pouvoir de vivre et reprendre le contrôle de notre avenir !
Le discours de Clamecy trace une feuille de route solide pour remonter la France. Le MRC lui apporte son soutien et son engagement.
Retrouvez la déclaration de candidature à Clamecy le 4 septembre dernier.


L’annonce de la candidature d’Arnaud Montebourg à l’élection présidentielle le 4 septembre 2021 à Clamecy est une excellente nouvelle.

C’est une décision salutaire pour la France et pour tous ceux qui ont en commun la justice sociale et la République comme horizon.

Le Mouvement Républicain et Citoyen, qui a d’ores et déjà souhaité dès le 14 avril dernier la candidature d’Arnaud Montebourg, se félicite de cette annonce et lui apporte un soutien enthousiaste. Les militants, sympathisants et élus qui se reconnaissent dans le MRC et la gauche républicaine seront à ses côtés dans la campagne qu’il engage.

Arnaud Montebourg est l’homme de la situation. Nous sommes convaincus qu’il est le seul à gauche en capacité de constituer une alternative populaire solide au duel Macron-Le Pen qu’on nous présente comme inéluctable. Il saura par son expérience et son indépendance incarner un patriotisme qui nous rassemble.

Nous appelons les citoyens qui veulent retrouver leur pouvoir de vivre et qui aspirent à reprendre le contrôle de leur destin commun à soutenir Arnaud Montebourg.

Pour ce faire, je vous appelle à participer au rassemblement citoyen en présence d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse le samedi 25 septembre prochain.

Jean-Luc Laurent
Président du MRC
Maire du kremlin-Bicêtre

Contre le duel de l'inéluctable que veulent imposer Emmanuel Macron et Marine Le Pen, la France a besoin d'un autre chemin. Le MRC soutient Arnaud Montebourg. Il est temps de proposer une alternative républicaine et populaire aux citoyens !


Il y a dix ans, les sociaux-libéraux encourageaient la gauche à persister dans sa dangereuse préférence pour les questions sociétales, les minorités et le goût pour une certaine bourgeoisie libérale s’épanouissant dans l’individualisme et une mondialisation heureuse. Triomphait alors la version française du « clintonisme » qui avait uni dans un même programme politique Wall Street et Hollywood, symbolisant un mépris implicite pour les classes populaires qui se jetaient à l’inverse dans les bras de Trump.
 

Pour les gauches mondiales, il n’était plus nécessaire de s’attaquer aux excès du système économique néolibéral et mondialisé puisqu’il était prétendument bon pour nos sociétés. Le protectionnisme devait rester l’apanage des supposés populistes alors que chacun comprend l’urgente nécessité de rééquilibrage écologique et social d’une mondialisation sauvage et destructrice de nos sociétés occidentales. La question des salaires et de l’amour du travail était abandonnée au profit de la seule redistribution, par les impôts et le revenu universel, célébrant ainsi curieusement l’union de Bill Gates avec Benoît Hamon.
 

En acceptant ainsi le monde tel qu’il était devenu, la gauche du quinquennat Hollande fit grossir de 15 points le Front national par sa politique austéritaire, parachevée par le quinquennat Macron, champion du mépris de classe en apportant les 15 points de plus qui manquaient pour atteindre les 50 % du corps électoral. Le résultat de ce choix est maintenant connu : les « gilets jaunes » s’affrontèrent en fracture ouverte avec Macron en défendant désespérément le droit de vivre de leur travail ; aujourd’hui la famille Le Pen est aux portes du pouvoir, plusieurs régions sont sur le point d’être gagnées par le Rassemblement national, et tous les candidats se revendiquant de la gauche (Mélenchon, Jadot, Hidalgo) seraient battus par Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Tout comme Macron qui n’en est plus très loin et devrait entrer dans l’histoire pour avoir minutieusement installé le RN au pouvoir, par incompétence ou cynisme.
 

Extrême centre et extrême droite

 

François Mitterrand avait exprimé clairement une vérité lors de son célèbre discours d’investiture du 21 mai 1981 : avec la victoire de la gauche, « la majorité sociale a enfin rencontré la majorité politique ». Avec Emmanuel Macron, c’est la minorité sociale d’un bloc bourgeois qui a arraché une majorité politique, gouvernant pour une base étroite avec arrogance. Cette recomposition découle de choix délibérés d’indifférenciation idéologique et de conversion de la gauche à la pensée unique. Depuis si longtemps, gauche et droite se succèdent au pouvoir pour mener les mêmes politiques néolibérales aux dépens des droits économiques et sociaux des classes moyennes et populaires.
 

Dans l’affrontement scénarisé à l’avance entre le bloc bourgeois d’Emmanuel Macron et le bloc réactionnaire de Marine Le Pen, les classes populaires sont expulsées du jeu politique, condamnées à un non-choix entre l’extrême centre et l’extrême droite. La majorité sociologique du pays qui a fait l’élection de Chirac (« la fracture sociale »), de Sarkozy (« travailler plus pour gagner plus »), ou de Hollande (« mon adversaire, c’est la finance ») n’est plus représentée ni par la gauche ni davantage par la droite qui court après son électorat perdu. Faute de proposition correspondant à ses aspirations, le corps central du pays se donnera donc à la famille Le Pen.
 

Dans la recomposition qui doit se poursuivre, seule l’unification politique du bloc populaire autour d’une force républicaine briserait la tenaille constituée d’un côté par le bloc bourgeois qui représente l’élite et de l’autre par le bloc réactionnaire qui prétend représenter par opposition tous les autres, c’est-à-dire le peuple. Pour réussir ce défi, il lui faut offrir une unification de ces deux composantes dans un nouveau choix démocratique capable de devenir majoritaire en 2022.
 

Cette force populaire est le rassemblement des forces politiques défendant l’intérêt du plus grand nombre autour de l’intérêt général, cette France des gens ordinaires, qui faute de trouver leur représentation politique, désespèrent, abandonnent, se radicalisent, ou choisissent l’indifférence. De quoi cette nouvelle majorité sociale serait-elle faite ? De tous ceux qui forment cette France contre laquelle le quinquennat d’Emmanuel Macron s’est fracassé après dix-huit mois : la France des déclassés, des enracinés, des « quelque part », des « premiers de corvée », des diplômés précarisés, de « ceux qui ne sont rien » selon la triste formule présidentielle. Mais également une bourgeoisie d’intérêt général – chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires, intellectuels, créateurs – qui refuse de faire sécession de la nation et reste fidèle au destin commun de cette République qui nous lie. Des populations qui aspirent à s’en sortir par leur travail et à en vivre dignement, qu’ils soient anciennement affiliés à la droite (petits commerçants, artisans, travailleurs indépendants, agriculteurs) ou à la gauche (ouvriers, employés, fonctionnaires de première ligne). Tous ceux-là peuvent former une nouvelle majorité. Mais quel serait leur projet unificateur, au moment où la gauche cherche son unité sans la trouver ?
 

Renforcement du nucléaire

 

Tous ceux-là veulent à coup sûr un travail pour en vivre, plutôt que la proclamation hasardeuse de la fin du travail assortie d’allocations universelles. Ils voudraient des augmentations de salaires, plutôt que d’assister dans la classe politique à un concours Lépine des impôts nouveaux.
 

Tous ceux-là veulent à coup sûr que la France s’organise enfin contre la mondialisation qui nous étrille, quand on entend encore chanter les louanges de la mondialisation heureuse. Ils voudraient rétablir un minimum de souveraineté de la France face à une Union européenne incapable de résoudre les problèmes des Français et des Européens, car la démocratie est le seul moyen dont dispose le plus grand nombre pour reprendre le contrôle.
 

Tous ceux-là ont bien compris que les mythes de la réussite individuelle, du ruissellement, de la « start-up nation » cachent la faillite de notre capacité à permettre à chacun de se réaliser dans un pays bloqué. Ces mythes sont les cache-sexes de l’abandon total de l’industrie française, du made in France, de ses emplois et territoires, aux sirènes du laisser-faire pour les puissants, pendant qu’on ne laisse rien faire à tous les autres dans le pays de l’ultra-bureaucratie. Beaucoup voudraient ainsi en finir avec cet Etat Léviathan bureaucratique, privatif de nos libertés, facteur de blocage du pays, auteur des errements sanitaires dans la crise Covid-19, quand les partis politiques peuplés d’énarques continuent à défendre aveuglément une haute administration qui travaille en roue libre. A l’inverse, les Français ont commencé à reconstruire leur territoire abandonné, et cherchent dans leur vie quotidienne des solutions concrètes, lorsque la plupart des dirigeants ne semblent s’intéresser qu’aux métropoles.
 

Tous ceux-là veulent à coup sûr que la France produise et relocalise selon de nouveaux modèles écologiques ce qu’elle consomme, en organisant une collaboration entre toutes les générations, climat et boomers. Ils savent que la lutte contre le dérèglement climatique passe aussi par le renforcement du nucléaire et d’EDF comme service public national assurant une électricité bon marché.
 

Cette force politique existe

 

Tous ceux-là pensent également que l’immigration n’est pas sous contrôle et pèse sur les conditions de vie des plus modestes, face au slogan facile du « accueillons-les tous ! ». Ils voudraient pourtant à coup sûr défendre l’application intransigeante de l’état de droit, le droit à la sûreté et à une police au service de la population face à l’insécurité qui atteint des sommets, tout comme le droit à la justice, qu’on soit puissant ou misérable. Finalement, ils veulent corriger les injustices cruelles et criantes de leur vie quotidienne, et dire non aux arrangements du monde en faveur de quelques-uns.
 

Tous ceux-là veulent enfin que l’Etat les débarrasse de l’islamisme politique qui cherche à pervertir ou détruire les règles de la République délibérées en commun, quand quelques dirigeants s’aveuglent encore sur la dangerosité de cette autre forme de fascisme, l’autre versant de la peste brune.
 

Au second tour de l’élection présidentielle de 2017, 4 millions de citoyens ont voté blanc ou nul et 12,1 millions se sont abstenus dans le choix entre En marche ! et le FN, considérant que l’incendie totalitaire ne se combat pas avec le briquet du néolibéralisme qui a servi à l’allumer. Ces électeurs sont majoritairement issus des classes moyennes et populaires. Cette force existe donc, mais l’inconnue pour 2022 est de savoir s’il est possible de réunifier cette force populaire et républicaine sur un programme politique interventionniste, régulationniste, républicain et laïc, dans et en dehors des partis. Réunifier les premiers de corvée sur un nouveau compromis historique avec les milieux économiques et les forces sociales, avec la bourgeoisie d’intérêt général et les mouvements populaires, c’est dessiner là un nouveau compromis entre des forces qui se sont affrontées mais qui, dans l’intérêt commun de relèvement du pays, chercheraient un accord en échangeant les concessions réciproques. Tel est l’enjeu de 2022 auquel les hommes et femmes de bonne volonté doivent désormais s’atteler.
 

 


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