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par Pierre ROUSSEAU le Lundi 29 Janvier 2018 à 18:43


L’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fusion des libéraux de gauche et de droite. Privé d’adversaire depuis la chute du bloc soviétique, l’imaginaire libéral a envahi les partis de gouvernements qui ont mené des alternances sans alternatives. Réduits à une opposition artificielle, les libéraux de chaque camp ont trouvé cette fois un débouché politique commun avec En Marche et la victoire de son leader au printemps. 
Cette victoire cache pourtant une contradiction : l’élection du nouveau président de la République procède d’un désir réel de renouveau de la politique et en même temps il incarne le prolongement et l’approfondissement des solutions libérales essayées depuis 30 ans. Un tel malentendu originel ne peut que conduire à de grandes désillusions parce que les mêmes solutions produiront mécaniquement les mêmes résultats. 
Pour l’heure, l’irruption de cette offre nouvelle est venue troubler le paysage traditionnel. Pour autant, le clivage gauche-droite ne s’évaporera pas. L’émergence d’un pôle libéral rassemblé et décomplexé offre à la gauche l’opportunité de se refonder, à condition toutefois qu’elle intègre la nécessité de redéfinir son contenu. 
La fin du cycle d’Epinay nous met devant un défi majuscule : inventer une réponse politique à la hauteur face au modèle libéral qui conduit à l’atomisation des corps sociaux et à la dévitalisation des démocraties. A défaut, elle laissera le champ libre à une droite radicalisée autour des questions identitaires. 
L’immense chantier de la reconstruction de la gauche sera assorti de deux impératifs : la stratégie de l’unité, qui s’inscrit dans une opposition déterminée au gouvernement d’Edouard Philippe, et la construction d’une doctrine de progrès social adaptée au XXIème siècle.  
Le choix de l’unité est précisément rendu aujourd’hui possible par la réunification des libéraux qui débarrasse la gauche de ses faussaires. Mais celles et ceux qui privilégient la guerre de tranchées et le sectarisme condamnent la gauche à la marginalisation, donc l’impuissance. Notre tâche consiste à bâtir une majorité de transformation. 
Pour y parvenir, l’invention d’un nouveau logiciel politique est décisive car la crise politique que nous traversons est d’abord une crise de la pensée politique. Les libéraux ont imposé une hégémonie intellectuelle, culturelle et morale qui soumet l’ensemble de nos vies à la loi du marché. Cette idéologie se déploie sans trouver face à elle de résistance organisée après les échecs successifs des projets communiste et social-démocrate. Un débat éclairé, sans tabou, doit être organisé pour bâtir une nouvelle compréhension du monde, une vision commune et un projet crédible. La crise du travail, la crise environnementale, la crise de la démocratie et la crise de la Nation imposent d’imaginer enfin une Europe au service des peuples qui la composent. 
Le temps presse. Dans un premier temps, l’objectif de rassemblement des familles de la gauche républicaine doit être considéré comme prioritaire à partir de trois considérations : la souveraineté populaire comme source de la légitimité politique, la Nation citoyenne et laïque comme espace de la démocratie et l’internationalisme comme horizon. 
Au-delà, la gauche républicaine, sociale et souverainiste que nous incarnons est disponible pour contribuer à l’émergence d’une force politique nouvelle qui doit avoir pour ambition de rassembler toute la gauche. Nous appelons tous les citoyens révoltés par les injustices d’un monde conçu par et pour les puissants, les militants politiques fatigués par la sclérose des vieilles boutiques, les responsables et élus conscients de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui la gauche, à ouvrir enfin une ère nouvelle sans laquelle les citoyens resteraient privés de perspective pour longtemps.  
 

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par Pierre ROUSSEAU le Mardi 14 Mars 2017 à 09:45


RETRAIT CANDIDATURE FAUDOT
J'ai décidé de retirer ma candidature
Déclaration du 12 mars 2017.
 
 
Après un an de campagne, la situation politique gravissime que nous traversons et l'impossibilité de réunir les parrainages requis me conduisent à retirer ma candidature et à favoriser le seul impératif qui vaille aujourd'hui : empêcher la disparition de la gauche à l'issue du premier tour.
 
Élection inouïe, l'élection présidentielle de 2017 met notre pays en danger. Chaque responsable politique sera comptable de son propre résultat mais aussi de la situation globale que nous connaîtrons en juin prochain.
 
Benoît Hamon, candidat issu de la primaire citoyenne, a pris l'initiative d'une discussion avec nous. Ces échanges n'étant pas aboutis aujourd'hui, le Conseil National du MRC a décidé à 69 % de reporter sa décision. Nous avons des divergences et je refuse de mettre en scène des convergences réelles pour dissimuler des désaccords de fond, en particulier sur la question européenne et sur certains combats républicains.
 
Toutefois, nous partageons une même critique de la dérive sociale-libérale de François Hollande et des conséquences désastreuses d'un suivisme européen de la France qui s'est soumise à l'ordre européen de Bercy, Bruxelles et Berlin. Les échanges avec Benoît Hamon prolongent plusieurs années de travail commun, en particulier avec les parlementaires du MRC, lorsque nous nous sommes opposés en septembre 2012 à la ratification du traité budgétaire européen, mais aussi à la loi Travail en 2016.
 
Les mauvais choix initiaux, pris dès juin 2012 à l'Élysée, ont condamné la gauche à l'échec et sont naturellement repris par le candidat de la confusion des centres, Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l'Élysée. Pour l'heure, il dépasse les clivages en rassemblant pour l'essentiel les opportunistes de chaque camp.
 
Nous avons par ailleurs quelques accords avec Jean-Luc Mélenchon qui pose les enjeux du rapport de force en Europe au bon niveau, mais son entreprise obstinée conduira à la liquidation de la gauche et à une marginalisation durable qui soumettra la France à l'aggravation des purges libérales. Cette stratégie de la terre brûlée est irresponsable.

Je veux remercier tous les militants, les sympathisants, les maires, les citoyens, les donateurs qui se sont montrés intéressés par mon projet, l'ont porté dans le débat politique et ont consacré du temps à défendre nos idées. La gauche qui aime la France ne renonce pas, ce combat que nous avons initié depuis un an dépassera la seule élection présidentielle, car c'est le combat d'une génération tout entière.

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par Pierre ROUSSEAU le Mercredi 14 Décembre 2016 à 00:13


FAUDOT 2017

PRIMAIRES

CITOYENNES
 
22-29  JANVIER 20 17

 

La Haute Autorité des primaires recommande aux organisateurs de me recevoir

 
Dans son avis rendu public aujourd’hui, la Haute Autorité des primaires citoyennes recommande au Comité National d’Organisation des Primaires de me recevoir afin que je puisse défendre ma candidature devant elle.
C’est bien le signe que ma candidature ne pouvait pas être écartée d’un revers de la main comme l’a fait Jean-Christophe Cambadélis.
J’espère désormais que le Comité National d’Organisation des Primaires suivra l’avis de la Haute Autorité et me permettra de défendre ma candidature devant elle. Je défendrai avec vigueur la présence de la gauche souverainiste, patriote et sociale dans le débat qui s’ouvre à gauche

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par Pierre ROUSSEAU le Samedi 10 Décembre 2016 à 12:20


Primaires de la gauche 2017.
Les électeurs de la Vienne doivent savoir
 
Le Conseil national du MRC a décidé de poursuivre sa campagne présidentielle en présentant la candidature de Bastien Faudot aux primaires de la gauche.
 
En effet, le nouveau contexte, avec l’élimination de Nicolas Sarkozy, la désignation de François Fillon et le renoncement de François Hollande nécessite, une approche nouvelle pour faire émerger nos idées dans le débat public.
 
Bastien Faudot a annoncé sa candidature à la primaire de la gauche mardi 6 décembre.
 
Jean-Christophe Cambadélis a donné son avis, à l’occasion d’une conférence de presse ce jeudi 8 décembre, sur la participation de Bastien Faudot et du Mouvement Républicain et Citoyen à la primaire de la gauche, estimant que la primaire n’était pas « open bar » et justifiant de son refus par le fait que la candidature était « tardive » et que le MRC ne s'inscrivait pas dans la Belle Alliance Populaire.
Dans le même temps, il a réitéré par écrit son appel à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à rejoindre la primaire, alors même qu’ils ne sont pas membres de la BAP et qu’ils n’ont jamais émis ce souhait. Incohérence totale pour masquer une volonté de verrouillage. 
Bastien Faudot a eu l’occasion de réagir dans la presse (voir le Point) : « C’est une primaire à la gueule du client ! »
 
Jean-Christophe Cambadélis n’est pas décideur. Le Parti socialiste, lors de son Conseil national du 2 octobre, a clairement exprimé que la primaire était ouverte à la BAP « et à d’autres » et appelle régulièrement a l’unité de la gauche à travers une primaire ouverte.
Seule le Haute autorité de la Primaire peut refuser une candidature, c’est pourquoi Bastien Faudot déposera la sienne mercredi 14 décembre à 11h au siège du PS.
 
Cet événement est fondamental, notre présence collective est indispensable ! Je compte sur le soutien de nos électeurs aux côtés de notre candidat.
Pour toutes ces raisons, nous avons écrit à l'ensemble des candidats à la primaire de la gauche pour les sensibiliser à l'éviction dont nous faisons l'objet et les appeler à se prononcer pour une primaire ouverte qui permette à la gauche républicaine et souverainiste de porter sa voix.
Localement, il convient de rappeler à la presse régionale (NR et Centre Presse) ces éléments. C'est pourquoi nous contactons la presse locale pour exprimer notre position avec fermeté. Le Parti socialiste ne peut pas construire à sa convenance l’unité de la gauche, il ne peut pas appeler Jean-
 
Luc Mélenchon et Emmanuel Macron à rejoindre la primaire et dans le même temps exclure unilatéralement certaines candidatures, dont celle du MRC qui porte un projet singulier.
La primaire doit être l’occasion d’un débat sincère, engagé et digne et ne pas se résumer à un pré-congrès du Parti socialiste. La gauche républicaine et souverainiste compte bien faire entendre son projet dans la campagne de la primaire. Notre projet parle au peuple. La candidature de Bastien Faudot à la primaire permettra d’incarner la gauche qui aime la France.
 
Nous avons besoin de chacun d’entre vous pour porter ce message, notre capacité à dénoncer la géométrie variable de la primaire sera notre force dans les semaines qui viennent.
Pierre ROUSSEAU
Membre du Bureau national du MRC

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par Pierre ROUSSEAU le Mercredi 7 Décembre 2016 à 09:23


« Je suis candidat à la primaire de la gauche. »
 
Dépêche AFP, 6 décembre.
 
Bastien Faudot, 38 ans, investi en février, candidat à la présidentielle par le Mouvement républicain et citoyen (MRC) va présenter "d'ici à la fin de la semaine", sa candidature à la primaire organisée par le parti socialiste, a-t-il annoncé mardi à l'AFP.
"La primaire a changé de nature depuis le renoncement volontaire de François Hollande, à partir du moment où il est sorti du jeu, il a libéré le débat politique qui aura lieu pendant cette primaire", a expliqué M. Faudot pour justifier cette décision.
Il a ajouté qu'il estimait indispensable que soit "représentée autour de la table la gauche du Non" au traité constitutionnel européen de 2005. "Sauf erreur pour l'instant, tous les candidats à la primaire ont voté Oui et ont voté en faveur du pacte de stabilité en 2012", a-t-il observé.
On ne peut pas rassembler sur ces questions sans qu'elles soient soumises à l'arbitrage des citoyens", a estimé le candidat issu du parti créé par Jean-Pierre Chevènement, que ce dernier a quitté depuis.
La désignation de François Fillon comme candidat de la droite a également joué dans cette décision, a-t-il poursuivi, parce qu'"on ne peut pas rester insensible au fait que le candidat de la droite soit un Ronald Reagan de la Sarthe".
Concrètement, M. Faudot avait rassemblé jusqu'ici 210 parrainages d'élus pour pouvoir participer à la présidentielle. Il a affirmé qu'il y avait une possibilité pas nulle" pour engranger les 500 à temps mais son parti, réuni en conseil national dimanche, a préféré à plus de 70% des suffrages qu'il participe à la primaire organisée par le PS les 22 et 29 janvier.
Hors parti socialiste, tout candidat désigné par un parti constitué peut participer à la primaire.
"On ne fait pas de la politique en orbite autour de la planète, on fait de la politique en situation, en considérant le paysage dans lequel on s'inscrit", a expliqué M. Faudot, appelant Jean-Luc Mélenchon à rejoindre la primaire sous peine de "faire une erreur politique car la question centrale est qu'il y ait un candidat de gauche au second tour" de la présidentielle.
 BB
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