Les résultats des élections législatives de ce soir en Grèce sont  clairs : ils marquent l'opposition d'un peuple européen contre la construction européenne, contre le traité de Maastricht qui avec l'Euro impose l'austérité, contre l'Europe fédérale qui cherche par tous les moyens à effacer les nations et leur souveraineté.
Pour les responsables, les militants du MRC qui ont dénoncé de manière  cohérente et constante la logique libérale de la construction européenne depuis le traité de Maastricht ne peuvent qu'exprimer leur satisfaction.
Par contre je suis pour le moins surpris de la réaction du Parti Socialiste en France qui "se félicite de la victoire des forces de gauche", alors que le Pasok, très proche du PS, se trouvera réduit à une dizaine députés au parlement témoignant ainsi l'effondrement de la gauche dite euro-conformiste. Cette réaction du PS en France reflète bien son inconséquence, lui qui a toujours fait le choix de la logique libérale de la construction européenne.
Ce résultat, et la perspective de changement qu'il ouvre, est  une chance pour tous les peuples en Europe.  Il offre une opportunité historique dans une zone euro à bout de souffle, structurellement vouée à l’échec : il faut la saisir.