Mercredi 6 Août 2014

Le divorce entre les élites politiques et les citoyens est-il consommé ?



Depuis les élections de 2014, et en particulier les élections européennes, on observe un fossé grandissant entre les citoyens et les élites politiques qui sollicitent leurs votes.
La déroute de la gauche ne profite pas à la droite, le taux d’abstention est au plus haut.
Seul profite le vote de rejet.


Bien sur, l’origine de cette désaffection est la conséquence de la forfaiture du vote du traité de Lisbonne par le congrès. Ce vote a été proposé par Sarkozy et approuvé par la droite avec la complicité de la gauche. Il a été fait contre le choix, pourtant clair, des citoyens exprimé lors du référendum de 2005, acquis après un débat citoyen très développé sur le sujet.
Comment le citoyen peut-il, dans ces conditions, faire encore confiance aux élites politiques qui sont pourtant sensées le représenter ?

Plus fort, peut-être, dans le cadre du projet de réforme des régions, certains refusent un référendum régional sous le fallacieux prétexte que les électeurs ne répondent jamais aux questions posées. Ceux-ci seraient-il si nuls qu’ils ne méritent pas les élites qui les représentent ?
Ce mépris affiché et répété pour l’électeur dont ils sollicitent le suffrage devient incompréhensible pour le citoyen. Le choix des régions doit-il se faire dans un cabinet dans le dos des électeurs ?
Peut-on prendre des décisions sans études, sans débats, et surtout sans aucun projet, et pourquoi pas sans les électeurs, voire contre leur choix quand celui-ci est exprimé ?

La situation de la France est sans doute beaucoup plus grave que ne le pense nos élites politiques.
Les chiffres du chômage continuent leurs ascensions mettant un nombre grandissant de nos concitoyens en grande difficulté et notre pays dans l’incapacité de réagir.
Une grande majorité d’entre nous a voté pour le candidat Hollande du Bourget, pour l’ennemi de la finance, d’autres contre Sarkozy, aucun pour voir une politique de droite faite par la gauche et combattue par la droite justement parce qu’elle est faite par la gauche.
La classe politique n’est pas à une contradiction près. Actuellement, la droite s’oppose à la TVA sociale pourtant proposée par Sarkozy et à l’époque combattue par la gauche qui aujourd’hui la remet au gout du jour.

Comment le citoyen pourrait-il adhérer à ce mouvement désordonné sans direction, sans vision et sans projet ?

Non, il n’y a plus de votes d’adhésion majoritaire.
Cette situation est extrêmement dangereuse pour la démocratie et pour notre République. Seul un programme prenant en compte les intérêts de tous les Français peut permettre de redresser une situation déjà très dégradée.
Le MRC avec son programme de Salut Public et son contre-projet au programme de responsabilité du gouvernement est particulièrement bien placé pour y contribuer.
 





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