Billet de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 08 février 2018


L’inscription de la Corse dans la Constitution est un cheval de Troie contre l’unité et l’indivisibilité de la République qui sera suivie d’autres demandes dans d’autres régions. Et s’il s’agit d’inscrire dans la constitution, un droit à la différenciation pour les régions, cela conduira à la différence des droits !
En lâchant sur cette revendication des autonomistes et des indépendantistes, Emmanuel Macron a fait encore du « En Même Temps » : il pose ses pieds dans les pas de ses prédécesseurs de gauche et de droite. Nous devons refuser cette fuite en avant qui conduit au démantèlement de l’Egalité et de la France républicaine !

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I Publié le Mercredi 7 Février 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen


Billet de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 07 février 2018


J'ai participé à l'émission "du grain à moudre" sur France Culture pour débattre de la situation en Corse et des revendications des nationalistes. J'ai ainsi eu l'occasion de réaffirmer avec fermeté le caractère unitaire et indivisible de la République, inscrit à l'article 1er, alinéa 1 de notre Constitution.
Les responsables politiques de tous bords doivent présenter un front uni contre les revendications des nationalistes corses car derrière l'autonomisme se cache en embuscade l'indépendantisme, la Corse ne sera pas une Catalogne Française !

Accéder à la demande des nationalistes en inscrivant la "spécificité Corse" dans la Constitution serait un cheval de Troie ouvrant la porte au fédéralisme et au démantèlement de la République. La Corse jouit déjà dans la loi ordinaire d'un statut exceptionnel, les nationalistes doivent s'en satisfaire et comprendre que la loi fondamentale est le ferment juridique et politique de notre cohésion nationale au delà de tous les particularismes.
Vous retrouverez le podcast de l'émission ici.
 

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I Publié le Vendredi 2 Février 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen


Communiqué de Christian Hutin, vice-président du MRC, le 02 février 2018


Le discours tenu par le Gouvernement est en décalage complet avec le malaise ressenti par les fonctionnaires et exprimé ces derniers jours par les agents de la pénitentiaire, mais également par de nombreux magistrats du siège et du parquet ainsi que les personnels des EHPAD. Une inquiétude partagée par tous les Français attachés à leurs services publics. Au manque de moyens matériels et humains, à la réflexion annoncée sur l'évolution des missions de l'Etat, le Gouvernement répond par des attaques sur le statut et les rémunérations.

La concertation soi-disant voulue par le Gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux… les conclusions en sont déjà écrites : recours massif aux contractuels, rémunération au mérite et plan de départs volontaires.

En plus d’être méprisante à l’égard des fonctionnaires, ces annonces témoignent d’une vision erronée et éculée de l’administration. Chaque jour, les fonctionnaires adaptent leur métier aux mutations de la société et inventent les services publics de demain.

Je tiens à faire part de mon soutien à ceux qui font vivre nos droits, nos libertés et l’égalité des Françaises et des Français au quotidien. Je serai présent pour les défendre à l’Assemblée nationale.


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I Publié le Lundi 29 Janvier 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen


Communiqué de Bastien Faudot, porte-parole du MRC, le 29 janvier 2018


Il n’est pas possible de tirer d’enseignement sérieux d’une élection où ¾ de l’électorat est resté à la maison, sinon que les citoyens sont aujourd’hui totalement démotivés et démobilisés

A gauche, les candidatures de division ont dissuadé les électeurs de se déplacer, convaincus que dans ces conditions, il n’y avait aucune chance de se qualifier pour le second tour.

Les résultats confirment donc la pertinence de la stratégie d'union qui a été la nôtre. Je tiens à saluer la campagne courageuse menée par Anaïs Beltran qui arrive en 3ème position, passant devant le FN. A travers cette campagne, nos militants et élus ont commencé à travailler ensemble. Nous avons maintenant la responsabilité d’élargir ce rassemblement pour être en mesure demain de gagner.

Au second tour de l’élection dimanche prochain, les électeurs auront donc l’embarras de choisir entre ceux qui sont macronistes aujourd’hui et ceux qui le deviendront demain. Mais ils ne sont pas obligés de choisir.

Bastien Faudot

Conseiller municipal et départemental de Belfort

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I Publié le Mardi 23 Janvier 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen


Cet appel a été voté au Conseil national du Mouvement Républicain et Citoyen. Il concerne tous les responsables des partis politiques et s'adresse à tous les citoyens qui souhaitent une nouvelle perspective


L’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fusion des libéraux de gauche et de droite. Privé d’adversaire depuis la chute du bloc soviétique, l’imaginaire libéral a envahi les partis de gouvernements qui ont mené des alternances sans alternatives. Réduits à une opposition artificielle, les libéraux de chaque camp ont trouvé cette fois un débouché politique commun avec En Marche et la victoire de son leader au printemps.
 
Cette victoire cache pourtant une contradiction : l’élection du nouveau président de la République procède d’un désir réel de renouveau de la politique et en même temps il incarne le prolongement et l’approfondissement des solutions libérales essayées depuis 30 ans. Un tel malentendu originel ne peut que conduire à de grandes désillusions parce que les mêmes solutions produiront mécaniquement les mêmes résultats.
Pour l’heure, l’irruption de cette offre nouvelle est venue troubler le paysage traditionnel. Pour autant, le clivage gauche-droite ne s’évaporera pas. L’émergence d’un pôle libéral rassemblé et décomplexé offre à la gauche l’opportunité de se refonder, à condition toutefois qu’elle intègre la nécessité de redéfinir son contenu.
 
La fin du cycle d’Epinay nous met devant un défi majuscule : inventer une réponse politique à la hauteur face au modèle libéral qui conduit à l’atomisation des corps sociaux et à la dévitalisation des démocraties. A défaut, elle laissera le champ libre à une droite radicalisée autour des questions identitaires.
L’immense chantier de la reconstruction de la gauche sera assorti de deux impératifs : la stratégie de l’unité, qui s’inscrit dans une opposition déterminée au gouvernement d’Edouard Philippe, et la construction d’une doctrine de progrès social adaptée au XXIème siècle.
 
Le choix de l’unité est précisément rendu aujourd’hui possible par la réunification des libéraux qui débarrasse la gauche de ses faussaires. Mais celles et ceux qui privilégient la guerre de tranchées et le sectarisme condamnent la gauche à la marginalisation, donc l’impuissance. Notre tâche consiste à bâtir une majorité de transformation.
 
Pour y parvenir, l’invention d’un nouveau logiciel politique est décisive car la crise politique que nous traversons est d’abord une crise de la pensée politique. Les libéraux ont imposé une hégémonie intellectuelle, culturelle et morale qui soumet l’ensemble de nos vies à la loi du marché. Cette idéologie se déploie sans trouver face à elle de résistance organisée après les échecs successifs des projets communiste et social-démocrate. Un débat éclairé, sans tabou, doit être organisé pour bâtir une nouvelle compréhension du monde, une vision commune et un projet crédible. La crise du travail, la crise environnementale, la crise de la démocratie et la crise de la Nation imposent d’imaginer enfin une Europe au service des peuples qui la composent.
 
Le temps presse. Dans un premier temps, l’objectif de rassemblement des familles de la gauche républicaine doit être considéré comme prioritaire à partir de trois considérations : la souveraineté populaire comme source de la légitimité politique, la Nation citoyenne et laïque comme espace de la démocratie et l’internationalisme comme horizon.
 
Au-delà, la gauche républicaine, sociale et souverainiste que nous incarnons est disponible pour contribuer à l’émergence d’une force politique nouvelle qui doit avoir pour ambition de rassembler toute la gauche. Nous appelons tous les citoyens révoltés par les injustices d’un monde conçu par et pour les puissants, les militants politiques fatigués par la sclérose des vieilles boutiques, les responsables et élus conscients de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui la gauche, à ouvrir enfin une ère nouvelle sans laquelle les citoyens resteraient privés de perspective pour longtemps. 

Vous pouvez signer l'appel en cliquant ici


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Président du MRC
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