07/02/2019
Lettre du Mouvement Républicain et Citoyen au Mouvement Français pour le Planning Familial, 4 février 2008.
A Madame Françoise Laurant
Présidente du Mouvement Français pour le Planning Familial L’utilité du Planning familial, tant en matière d’éducation à la contraception que dans ses actions quotidiennes auprès des femmes pour faire reconnaître leurs droits, n’est plus à démontrer. Diminuer le budget d’une association connue et reconnue comme l’est le MFPF (que de nombre de Français nomment simplement le Planning familial !), c’est à coup sûr, la contraindre à devoir affronter des difficultés supplémentaires. Pratiquer une coupe sombre de 42 % de l’aide, c’est tout simplement compromettre la poursuite de l’activité ! La crise de système dans laquelle nous sommes plongés, et qui hélas sera longue, ne peut pas servir de prétexte à une telle décision. En effet, au regard du budget de l’Etat les sommes en jeu sont dérisoires et surtout que vaut la mise en place d’une initiative comme « Espoir banlieues – Une dynamique pour la France », initiée par la Délégation interministérielle à la ville, si dans le même temps les associations qui travaillent sur le terrain depuis de nombreuses années sont empêchées d’agir ? On comprend que la Ministre ne puisse s’attribuer qu’une note tout juste passable ! Inquiet du recul que représente une telle décision notamment en matière d’éducation de la jeunesse et de droits des femmes, le Mouvement Républicain et Citoyen tient à vous manifester sa totale solidarité, signe la pétition que vous avez mise en ligne et appelle ses adhérents et sympathisants à faire de même. Pour le Secrétariat national Aimée Gourdol, Secrétaire nationale aux Droits des femmes ActualitésI Publié le Vendredi 23 Janvier 2009 par MRCCommuniqué de presse du MRC, vendredi 23 janvier 2009.
Le Mouvement Républicain et Citoyen apporte son soutien à l'appel du 29 janvier et à la déclaration commune des organisations syndicales signataires. Il appelle ses militants et sympathisants à se joindre aux nombreuses manifestations prévues partout en France le 29 janvier.
Le MRC souligne la gravité de la grande crise qui est devant nous. Celle-ci exige une intervention énergique de l'Etat pour des actions socialement justes et économiquement durables. Les leçons de la faillite du système de libre-échange sont aussi à tirer au niveau européen. Prenant appui sur la légitimité démocratique des Etats-nations, les politiques de l'Union Européenne doivent être profondément réorientées. Communiqué de presse du Mouvement Républicain et Citoyen, 14 janvier 2009.
Le Mouvement Républicain et Citoyen exprime sa solidarité avec les personnels de l’Education Nationale les organismes de jeunesse à la veille des deux journées de mobilisation des 17 et 29 janvier prochains.
Les mesures annoncées par le gouvernement et le président de la République convergent pour contribuer gravement à l’affaiblissement de l’école et au dénigrement des personnels de l’Education Nationale qui la font vivre au quotidien : suppression de 35.000 postes en 3 ans (2007-2009), réduction des heures de cours en classe élémentaire, suppression des Rased, réforme des lycées,simplement différée,alors qu'elle organise une baisse importante de l'horaire enseigné dans les différents savoirs disciplinaires, restriction du droit de grève avec la mise en place du service minimum, réduction des postes aux concours de recrutement dont la réforme envisagée abaissera leur qualité. Au lendemain de l’intervention de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô, Jean-Luc Laurent, secrétaire national du MRC, estime que « ce ne sont pas des vœux et des souhaits que le Président de la République doit prononcer à l’adresse des personnels de l’éducation mais les engagements nécessaires pour redresser et renforcer l’école, pilier de notre République. » ActualitésI Publié le Mercredi 14 Janvier 2009 par MRCCommuniqué de presse du Mouvement Républicain et Citoyen, mercredi 14 janvier 2009.
Le secrétariat national réuni le 7 janvier a débattu et adopté la position du MRC pour les élections européennes de juin 2009.
Elle consiste à définir les orientations que nous voulons porter lors des élections européennes où nous souhaitons être présents. Ce texte a été transmis à tous les partis de gauche en vue de rencontres que nous leur proposons. Le MRC souhaite la constitution de listes communes de toute la gauche aux élections européennes et veut agir en ce sens. Nous savons d'expérience que c'est le projet qui doit commander les alliances. C'est pourquoi, en fonction des discussions avec les autres partis de gauche, le conseil national du MRC arrêtera le moment venu, la décision pour l'élection européenne. ActualitésI Publié le Mardi 13 Janvier 2009 par MRC
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Adoptée par le bureau national du mercredi 7 janvier 2009.
Depuis plus d’un an, l’économie internationale traverse une crise d’une gravité exceptionnelle. Jamais, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le capitalisme ne s’était trouvé dans une telle situation. Crise du libéralisme sans règles, crise de la globalisation impériale impulsée par les Etats-Unis et qui se répand, telle la métastase d’un cancer, sur la totalité de la planète, précisément parce que l’hypercapitalisme spéculateur qui la caractérise est devenu le modèle dominant.
Face à cette crise, l’Europe a failli. Et ce sont les nations qui ont réagi, ce qui prouve, s’il en était besoin, leur caractère historiquement incontournable. C’était inévitable, car depuis le Traité de Maastricht, sous la pression des conservateurs et, souvent, avec le consentement des socio-libéraux, elle avait choisi non seulement de se soumettre au libéralisme triomphant mais encore d’en devenir un vecteur d’expansion dans tous les pays européens. En 2005, Français et Hollandais ont dit non à cette évolution. Les Irlandais n’ont pas tardé à suivre, en rejetant le Traité institutionnel. C’est que partout les citoyens sont conscients que l’Europe est devenue un rouage essentiel de la globalisation financière, qu’elle se pose en garante de l’orthodoxie libérale, et que leur avenir national se joue désormais autant sinon plus que chez eux à la Commission européenne, à la BCE, à Washington et sur les grandes places boursières du monde. Pour retrouver la confiance des Français, la Gauche, rassemblée, unitaire, doit proposer dés les élections européennes de Juin 2009, un projet alternatif à la politique néolibérale actuelle, depuis peu mâtinée d’interventionnisme repentant. 1) L’Europe dans la crise La crise actuelle de la globalisation libérale est profonde. Elle ne sera pas résolue par des demi-mesures. Nous devons lutter pour qu’elle ne soit pas payée par le monde du travail mais débouche sur un ordre social plus juste. Cela ne peut se faire sans un retour de la puissance publique, que ce soit pour la maîtrise des instruments du développement économique ou pour la négociation d’un nouvel ordre international. Or l’Union européenne est impuissante face aux effets dévastateurs de cette crise. Ce n’est pas parce qu’elle n’est pas potentiellement assez forte. C’est parce qu’elle n’a pas d’autre conception de l’avenir que la politique de concurrence qu’elle a transformée en religion dans le Pacte de stabilité. Cette politique a coûté des millions de chômeurs, la montée partout de la précarité, la généralisation des bas salaires, l’instauration de la concurrence entre les territoires et les peuples européens, la remise en cause systématique des services publics (poste, transports ferroviaires, santé, éducation) et leur privatisation. L’idéologie « européiste », jouant sur une conception soit naïve soit manipulatrice de la solidarité européenne, a contribué à anesthésier tout débat sur l’avenir réel de l’Europe. Résultat : le sentiment pessimiste à l’égard de l’Europe s’est accru, car les peuples, dans la réalité, ne veulent pas échanger des acquis sociaux conquis de haute lutte contre un libéralisme européen porteur de précarité et de misère. Il faut refonder l’Europe. D’abord en la rapprochant des peuples européens, des Etats nations qui la structurent, des citoyens qui l’animent. Il ne peut y avoir de bonne politique européenne au mépris des peuples, des Etats nations, des citoyens. La nation n’est pas le nationalisme. Au contraire, le nationalisme est une maladie de la nation. Communauté de citoyens, la nation est le cadre naturel de la démocratie. Si nous voulons éviter les funestes dérives nationalistes et xénophobes, nous devons concevoir l’Europe non comme un super Etat technocratique, non démocratique, entièrement dévoué à la seule expansion du libéralisme économique, mais comme un espace citoyen de solidarité, de respect de la diversité des nations, des langues, des cultures, des traditions et du patriotisme des peuples. Car le patriotisme républicain est le contraire du nationalisme. C’est l’expression généreuse du civisme, non le repli identitaire. Ainsi conçue, la nation civique est le principal lieu d’expression de la volonté démocratique. Elle est, pour nous, synonyme de République. L’Europe ne doit donc pas constituer un espace de souveraineté opposé à celui des nations. L’idée d’une puissance publique européenne ne peut être que le résultat des délégations que lui confèrent les nations qui la constituent. Pour nous, ces délégations de compétences au niveau européen, lorsqu’elles s’avèrent indispensables, ne signifient pas une victoire contre les nations, et encore moins « l’abandon » de la souveraineté nationale. Elles incarnent plutôt la conciliation harmonieuse de la nation et de l’Europe. Et elles ne sont acceptables que si elles sont ratifiées ou vérifiées par référendum. Car les peuples souverains doivent toujours avoir le dernier mot. Cette conception débouche naturellement sur une Europe à géométrie variable, en fonction de ce que veulent ou ne veulent pas les nations. Elle n’exclut donc nullement les délégations de compétences à condition que celles-ci soient gérées ensemble de manière démocratique. Nous considérons en ce sens que l’adoption du Traité institutionnel par voie non référendaire est une atteinte grave aux droits des citoyens, et que la question institutionnelle se reposera inévitablement en raison des menaces et des contradictions dont le Traité de Lisbonne est porteur. C’est pourquoi nous devons ouvrir le débat, en dehors de tout dogmatisme, sur ce que doit être l’avenir de l’Europe. Celui-ci ne saurait se concevoir en dehors d’une prise de conscience de la nature de la globalisation économique et financière et de sa crise actuelle. Aujourd’hui, nous vivons la fin d’un cycle historique, celui de la globalisation néolibérale impulsée, depuis bientôt trente ans, par les forces conjuguées des multinationales, du « thatchérisme » et du « reaganisme ». L’Europe libérale s’y est insérée aux prix de sacrifices énormes infligés aux couches populaires. La crise actuelle doit être pour nous l’occasion de sortir de ce piège et de refonder une Europe Nouvelle. Pour cela, nous avons besoin d’une mondialisation régulée, d’une Europe sociale qui protège, d’une Europe acteur stratégique et solidaire dans un monde multipolaire. 2)Pour une régulation mondiale La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence de l’énorme bulle financière provoquée aux Etats Unis par le capitalisme spéculatif dans les subprimes. Elle touche aujourd’hui toute l’économie et, de récession en récession, débouche sur une dépression mondiale aux conséquences catastrophiques. Cette crise résulte du fait que depuis des décennies, les Etats-Unis vivent au-dessus de leurs moyens en captant l’épargne mondiale pour financer leur économie à hauteur de 80%. C’est cette dépendance qui a poussé les Etats-Unis à une fuite en avant pour contrôler les ressources pétrolières et gazières mondiales. C’est cela aussi qui explique l’importance de leur budget militaire, entièrement financé par les emprunts étrangers et qui recouvre à lui seul plus de la moitié des budgets de la défense dans le monde. D’où aussi leurs dérives expéditionnaires en Irak et en Afghanistan, où ils sont aujourd’hui enlisés. Cette période semble toucher à sa fin. Mais le destin du monde reste lié à l’Amérique. Les Etats-Unis ne peuvent rétablir seuls leurs équilibres. L’aide du reste du monde est indispensable, si l’on veut éviter une récession planétaire et une déflation salariale mondiale. Cette aide doit se traduire par une relance coordonnée des principales économies mondiales, surtout celles des pays excédentaires dans leur épargne comme dans leur commerce (Chine, Allemagne, Japon, Pétromonarchies du Golfe). D’où la nécessité d’organiser un véritable « New Deal » mondial. Pour être durable, cette relance implique aussi des Institutions mondiales qui fonctionnent au service d’un développement économique, financier et social humain soucieux de l’environnement. Sur les Institutions internationales, nous devons lutter pour:
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