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I Publié le Mercredi 14 Avril 2021 par Mouvement Républicain et Citoyen


Le Mouvement Républicain et Citoyen s’engage avec Arnaud Montebourg pour un patriotisme qui nous rassemble.


La France entre dans un monde radicalement nouveau. La pandémie, la crise sociale et économique, la dépendance aux grandes puissances et aux multinationales, le démantèlement des services publics, l’enrichissement débridé du monde de la finance au détriment du travail, la faillite de la construction néolibérale de l’Union européenne, le réchauffement climatique sont autant de bouleversements quotidiens auxquels nous sommes confrontés collectivement et qui frappent d’autant plus fortement les plus modestes.

Pour relever ces défis efficacement, nous avons besoin d’une volonté politique forgée avec les citoyens pour la reconquête de notre souveraineté, la relocalisation de notre industrie, la reconstruction de notre indépendance économique et énergétique, la mobilisation de notre agriculture pour garantir des revenus décents aux agriculteurs et notre sécurité alimentaire, la reconstruction de l’autorité de l’État et de la démocratie représentative, le développement d’une recherche et d’une éducation réellement publiques, l’affirmation de notre République laïque et sociale sur tout le territoire, l’engagement pour une écologie populaire qui n’oppose pas la fin du monde à la fin du mois de nos concitoyens.

La France est notre première préoccupation. Nous la partageons avec tous les Français, qui aspirent à retrouver leur pouvoir de vivre et le contrôle de leur destin commun.

L’élan humaniste de notre nation n’est pas mort. La gauche républicaine a toujours refusé de renoncer à cet idéal. Nous sommes fiers d’être Français. Nous le sommes d’autant plus que nous savons que cette fierté est partagée dans le pays par les citoyens.

Face aux stratégies liées d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui veulent réitérer le duel de 2017 et pour construire une alternative crédible, résolument républicaine et de gauche dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022, le Mouvement Républicain et Citoyen souhaite qu'Arnaud Montebourg présente sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Dès à présent, le conseil national du MRC a décidé de lui apporter son soutien et appelle tous les citoyens qui ont en commun la justice sociale et la République comme horizon, à s’engager.

« Arnaud Montebourg est l’homme de la situation pour incarner la puissance d’un patriotisme qui nous rassemble : celui qu’on oppose au défaitisme ambiant et aux têtes courbées des libéraux qui veulent nous vendre à la découpe. Celui également qui se distingue des nationalistes identitaires qui attisent et entretiennent les peurs et les haines recuites pour mieux diviser les Français. Arnaud Montebourg est l’homme de la rupture dont la France a besoin et est capable de rassembler », déclare Jean-Luc Laurent, président du MRC, maire du Kremlin-Bicêtre.

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I Publié le Mardi 29 Octobre 2019 par Mouvement Républicain et Citoyen


Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 26 octobre 2019


Je soutiens le mouvement national des hôpitaux publics et services d’urgence confrontés à des suppressions d’emplois, aux fermetures de lits d’hospitalisation et le comble : lorsque des emplois sont ouverts, ils ne sont pas pourvus !
Depuis le printemps dernier, les services d’urgences sonnent l’alarme comme à l’hôpital Bicêtre et ne sont pas entendus. Les annonces du gouvernement ne sont que des rustines. De nouvelles restrictions budgétaires sont prévues avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale en cours d’examen au parlement.
Ancien président de la commission de surveillance des Hôpitaux Universitaires Paris Sud de l’APHP, et Conseiller municipal du Kremlin-Bicêtre, j’alerte depuis des années sur la dégradation des moyens de fonctionnement de l’hôpital public et des services d’urgences, et sur la dégradation des conditions de travail des personnels hospitaliers. Des recrutements sont nécessaires et les salaires doivent être revalorisés. Cette politique de réduction de la dépense publique et des services publics est devenue totalement insupportable et met en cause la capacité des hôpitaux publics à mener à bien leur mission de soins et de la conduire en sécurité.
Je suis solidaire des personnels des services d’urgence rassemblés dans le collectif Inter urgences. Connaissant tout particulièrement l’hôpital Bicêtre et son service d’urgence, je connais les difficultés pour assurer un accueil de qualité des patients et je leur adresse à nouveau mon soutien.
Je signe naturellement cette pétition adressée avec la lettre ouverte au Président de la République. Je vous appelle à la signer en cliquant ici.

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I Publié le Mardi 17 Septembre 2019 par Mouvement Républicain et Citoyen


Billet de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 17 septembre 2019


Les nouvelles annonces du gouvernement en réponse à la grève des urgences qui dure depuis six mois et concernent maintenant 250 services d'urgence à travers toute la France, ont été rejetées par les personnels soignants. C'est un flop.


La ministre a écarté la revalorisation des salaires et l'ouverture de nouveaux lits. Le collectif Inter-Urgences a voté la poursuite du mouvement car il considère que "le plan, c'est du flan". Le plan d'Agnès Buzyn reste dans la logique comptable que nous connaissons depuis des années et n'apporte pas de solutions immédiates aux difficultés des services des urgences. Il ne propose pas non plus une perspective d'avenir pour l'hôpital public et les services d'urgence.

Le plan du gouvernement qui est présenté comme un pacte de refondation, n'en n'est pas un. Il s'étale jusqu'à 2024 et comprend des mesures comme le nouveau service d'accès aux soins en unifiant les numéros d'appels. C'est intéressant mais déjà annoncé dans le passé et difficile à mettre en place. Au-delà, le financement avancé est surtout constitué de redéploiements budgétaires. 630 millions d'euros sur les 750 millions annoncés concernent "des renforts en ville, comme à l'hôpital, de médecins et de soignants" alors qu'il faut surtout des créations de postes et des ouvertures de lits pour accueillir les patients dans de bonnes conditions et en particulier les personnes âgées qui doivent trop souvent patienter aux urgences faute de lits en nombre suffisant.

Par ailleurs, les annonces sur les maisons médicales de garde, qui sont utiles pour réduire la charge qui pèse les urgences, ne sont que la reprise des annonces précédentes et sont à l'évidence insuffisantes.

Une autre politique est nécessaire. Il faut d'abord rompre avec la logique comptable et la baisse de la dépense publique qui ont abouti à une diminution importante de la protection sociale et des moyens pour le fonctionnement de l'hôpital public. On ne peut améliorer la situation des services d'urgence à moyens identiques et il est temps de revaloriser les métiers de la santé.

Au Kremlin-Bicêtre, l'hôpital manque de personnels et les postes vacants restent non pourvus en raison des niveaux de salaires proposés. Cette situation aboutit à fermer des lits d'hospitalisation et à réduire l'accueil de patients. C'est une aberration totale. Une manifestation avait lieu à Paris le 11 septembre 2019 pour protester contre les mesures annoncées par le gouvernement qui sont considérées comme totalement insuffisantes. Je m'y suis rendu pour apporter, à nouveau, mon soutien aux personnels médicaux et soignants.

Vous aussi, soutenez leur action pour une santé de qualité et signez la pétition du collectif Inter-Urgence en cliquant sur ce lien 

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I Publié le Vendredi 31 Mai 2019 par Mouvement Républicain et Citoyen


Tribune de Bastien Faudot, Emmanuel Maurel, Jean-Luc Laurent et Marie-Noëlle Lienemann


Le Président porte une lourde responsabilité dans la casse sociale et technologique en cours à Belfort. Il a désormais le devoir d’agir pour empêcher la poursuite du démantèlement.

L’ultime épisode du sinistre feuilleton « Alstom – General Electric » est désormais connu : en annonçant mardi 28 mai la suppression de 1050 emplois, pour l’essentiel dans l’entité Gaz de GE, la direction du groupe a confirmé ce que l’intersyndicale du site belfortain redoutait depuis des mois. C’est, pour l’un des principaux bassins industriels français, un séisme d’une ampleur sans précédent, car à ce millier d’emplois, s’ajoute en réalité 750 suppressions de postes qui ont déjà cours, en catimini, notamment dans la sous-traitance interne. Si l’on y ajoute l’ensemble des emplois induits*, c’est au bas mot, 7 à 8.000 familles qui subiront les effets de la restructuration de General Electric, qui signifie en fait une délocalisation massive de la production.

Ce carnage au plan social s’ajoute au gâchis technologique et industriel : la suppression d’activité va demain engendrer une perte de savoir-faire et de métiers pour lesquels la puissance publique a investi en formations, en infrastructures, en recherche. Ce sont des centaines et des centaines d’ingénieurs ou d’ouvriers qualifiés qui vont demain être privés d’emplois, qui vont devoir engager une reconversion, ou déménager pour tenter leur chance ailleurs. C’est une perte de richesse incalculable pour la communauté nationale.

L’affaire Alstom-General Electric vient de loin. Car le discours fataliste des libéraux ne doit pas dissimuler une réalité concrète : la désindustrialisation en France n’est pas une catastrophe naturelle. Elle est le produit de priorités politiques, de choix délibérés en haut lieu qui sont la cause première du désastre social que subissent ceux qui n’ont que leur travail pour vivre. De ce point de vue, le cas Alstom-General Electric est un cas d’école : l’abandon par l’Etat de notre fleuron Alstom a rendu possible la liquidation des emplois chez General Electric.

L’Etat, ici, a un nom : Emmanuel Macron. Car depuis le début de l’affaire, tous les fils mènent à l’actuel président de la République qui a agi avec persévérance… contre nos intérêts nationaux.

Printemps 2014 : le jeune secrétaire général adjoint de l’Elysée s’oppose d’une formule lapidaire à la proposition d’Arnaud Montebourg de nationaliser Alstom pour éviter de brader le groupe au géant américain qui a fait une offre : « On n’est quand même pas au Venezuela ! ». C’est la ligne Macron qui l’emporte à l’Elysée. Cette option satisfait en réalité tous les libéraux, jusqu’au maire LR de Belfort qui applaudit des deux mains.

Avant cela, à l’automne 2013, le même Emmanuel Macron commanditait un rapport secret au cabinet américain A.T. Kearney qui détaille le scénario du démantèlement du groupe français et recommande que Bouygues cède les parts qu’il détient dans Alstom à… General Electric. Devant la commission d’enquête parlementaire, M. Macron ose soutenir pourtant que l’Etat a été « mis devant le fait accompli » ! Dans ce dossier, Alstom et Bouygues ont le même banquier, la maison Rothschild, employeur d’Emmanuel Macron jusqu’en 2012.

4 novembre 2014 : arrivé entretemps à Bercy, Emmanuel Macron signe l’accord du gouvernement pour la cession au groupe américain. La logique du circuit court prévaut : celui qui fut le promoteur de l’opération a eu le privilège de la valider…

28 mai 2015 : le ministre de l’économie se rend à Belfort pour rencontrer les salariés d’Alstom Transport et leur déclare : « Votre activité a une importance stratégique pour la France et sera donc défendue ». Cette déclaration n’empêche pas le volte-face deux ans plus tard : fraichement élu président de la République, Emmanuel Macron soutient la vente du groupe français à l’Allemand Siemens en prétendant bâtir un « airbus du rail ». Mais la commission européenne met un terme à ce projet en février 2019 pour éviter une position monopolistique. L’arroseur arrosé.

Juin 2018 : General Electric, qui avait assorti l’acquisition d’Alstom énergie d’une promesse de création de 1000 emplois en France, annonce finalement que cet engagement ne sera pas honoré. Le gouvernement de M. Macron répond qu’il restera « vigilant » !

Printemps 2019 : Prétextant un effondrement du marché des turbines à gaz, le groupe américain décide d’une restructuration et programme les annonces pour le 30 avril, qu’il repoussera à deux reprises, sous la houlette du nouveau directeur général qui vient d’être nommé et qui n’est autre que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron au ministère des finances, Hugh Bailey… Ultime arrogance, la suppression des 1050 emplois intervient tranquillement 48 heures après un scrutin européen décisif pour le parti du président.

Un tel scénario relève du thriller hollywoodien. Comment un chef d’Etat a pu couvrir, encourager, justifier, organiser un tel désastre ? A chaque étape, à chaque échelon des chaines de décision, Emmanuel Macron n’a pas seulement laissé faire, il a agi de façon délibérée en bradant des technologies décisives (et l’ensemble des brevets) pour notre indépendance nationale : les turbines Arabelle qui équipent nos centrales nucléaires, le propulseur du porte avion Charles de Gaulle ou encore les turbines de nos quatre sous-marins nucléaires sont désormais sous bannière américaine !

Aujourd’hui, le plan de licenciement dans la division Gas Power de GE est assorti de mensonges éhontés. D’une part, GE a enregistré en 2018 le plus grand nombre de commandes de turbines à gaz. D’autre part, la consommation de gaz dans le monde ne cesse d’augmenter. De surcroit, la complémentarité de ces turbines avec les énergies renouvelables est attestée. Enfin et surtout, les activités produites à Belfort ne sont pas, contrairement à la communication officielle du groupe, supprimées, mais relocalisées pour partie aux Etats-Unis et délocalisées en Inde, au Mexique et en Hongrie.

Dans cette affaire, les intérêts des salariés du site et ceux de la Nation se confondent.

Pour les salariés comme pour la Nation toute entière, le président de la République a aujourd’hui le devoir de mobiliser tous les moyens de l’Etat pour réparer les fautes qui procèdent de sa responsabilité personnelle.

Tribune publiée dans Marianne que vous pouvez retrouver ici.

Par Jean-Luc Laurent, Président du MRC


En tant que Président du Mouvement Républicain et Citoyen j’ai signé l’Appel des 113 lancé par le Comité Laïcité et République appelant à ne pas modifier la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État.

Par cette loi fondatrice, l’État se déclare aveugle à toute distinction entre les cultes, entre les citoyens en fonction de leur culte et fait de cet aveuglement volontaire l’un des piliers de l’universalisme républicain qui l’anime. Il se borne ainsi à donner un cadre légal général aux cultes.
Cet acte de séparation est un acte libéral en son sens premier, et il est surprenant de voir aujourd’hui Le Président de la République, pourtant libéral revendiqué, vouloir remettre en cause ce pilier de l’unité nationale et menacer ainsi l’édifice social.
 
Emmanuel Macron se trouve face à un choix insoluble : soit il modifie la loi dans un sens concordataire et ce faisant assène un coup de boutoir à l’un des fondements républicains de l’État, soit il modifie la loi pour donner à l’État plus de pouvoir face aux cultes et ainsi menace la frontière stricte érigée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. 
 
La loi de 1905 dans sa forme actuelle, équilibrée et juste, est la meilleure gardienne de cette frontière. Les croyances religieuses doivent demeurer dans la sphère privée. Le Président doit se souvenir du célèbre passage du Nouveau testament que relatent Jean, Luc et Marc « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ».

 
Nous nous opposons aux modifications de la loi de 1905. 


Retrouvez ci-dessous le texte de l’appel, ici le lien pour signer et faire signer vers la pétition, et ici le lien vers l'appel publié par le journal Marianne
 

Appel Des 113 by on Scribd


 



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Président du MRC
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