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par MRC LORRAINE le Jeudi 23 Mars 2017 à 15:10


L'Union Interdépartementale de Lorraine du Mouvement Républicain et Citoyen présente un candidat aux prochaines élections législatives. Eric Tollénaère, 1er secrétaire de de l'Union interdépartementale de Lorraine, est candidat dans la première circonscription de Meurthe-et-Moselle.


Eric Tollénaère, candidat MRC dans la première circonscription de Meurthe-et-Moselle
Retrouvez toute l'actualité du candidat Eric Tollénaère sur son site de campagne, ainsi que sur les réseaux sociaux.
 
Mesdames, Messieurs,

En juin prochain, nous allons, après l’élection présidentielle d’avril-mai 2017, élire nos députés à l’Assemblée Nationale.

Je suis candidat avec Annick Louis, ma suppléante, à la députation dans la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle, proposé par le comité de Meurthe-et-Moselle et l’union interdépartementale de Lorraine du Mouvement Républicain et Citoyen, le MRC , créé par Jean-Pierre Chevènement. Il faut entendre la voix de celles et ceux qui souffrent des renoncements des divers gouvernements du Président sortant François Hollande.

Je souhaite être celui qui portera votre voix. Vive la République, vive la Gauche qui aime la France.


Eric Tollénaère

Ancien élu municipal de Malzéville


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par MRC LORRAINE le Dimanche 31 Mai 2015 à 10:07


Depuis la création de la SNCF le 1er janvier 1938 jusqu'à Patrick Hatzig nombre de lignes ferroviaires ont été supprimées, remplacées par un service d'autobus tellement lent que les usagers y ont renoncé et que même cette substitution appelée "coordination" a entrainé l'arrêt du service d'autobus sur certaines lignes.
En 2015 on redécouvre le bus pour remplacer le train sur des lignes dites déficitaires. Pourquoi déficitaires? Parce que le service de la SNCF n'est pas assez étoffé et que le matériel utilisé est surdimensionné.
Les Intercités ne sont remplis qu'à 50%? Il suffit de réduire la capacité des trains de 50% et ils seront remplis à 100%! Pourquoi Patrick Hatzig met-il en service des AGC en engins bi-modes et bi-courants très vastes sur des lignes rurales comme Nancy-Contrexéville ou Epinal-Saint-Dié qui ne nécessitent que des X73500 ou similaires (c'est-à-dire le plus petit modèle des autorails)? Dans le but inavoué de montrer que la fréquentation ne suit pas.

De l'ère TGV on passe au siècle de l'autobus. Or Charles Fiterman, ministre des transports sous Mitterrand a parfaitement défini les besoins des citoyens par la LOTI (Loi d'Orientation des Transports Intérieurs). Celle-ci s'avère toujours d'actualité. Mais Jean-Claude Gayssot, ancien ministre des Transports, sorte de Lou ravi voulait que le TGV Est aille jusqu'à Moscou et que la ligne Clermont-Ferrand-Béziers soit pérennisée grâce au fret. On voyait mal une ligne équipée en rails double champignon type Midi voir passer des trans de marchandises lourds. Aujourd'hui cette ligne est menacée de fermeture. Il n'y a qu'un train entre Clermont et Béziers alors que l'autoroute la longe.

De son coté, Patrick Hatzig développait l'axe Nancy-Luxembourg, oubliant les besoins des usagers des lignes irriguant cette ligne. Autre Loup ravi il se satisfait de la fermeture des lignes Verdun-Chalons, Sarreguemines-Niederbronn, Sarre-Union-Sarrebourg, Contrexéville-Chalindrey.
Contrairement à des promesses il n'a pas réouvert Gérardmer-Bruyères-Epinal. Or Epinal-Remiremont a été électrifiée et accueille même le TGV. Remiremont a moins d'habitants que Gérardmer, cherchez l'erreur politique.

La Lorraine a longtemps bénéficié de bonnes dessertes ferroviaires: Metz, sur la ligne Calais-Bâle et Zurich-Amsterdam, sans oublier Paris-Francfort-Berlin; Nancy bénéficiant aussi de train des eaux Metz-Clermont-Ferrand, de l'orient Express vers Bucarest et de liaisons vers Nice et Port-Bou (Espagne) et une liaison directe depuis Lille. Le TGV, en LGV, ne dessert que Paris. Pour ne pas changer à paris il faut prendre l'autobus pour Louvigny.

La nouvelle région ALCA nécessitera peut-être un nouveau schéma des transports avec un nouvel équilibre des dessertes inter-régionales. Les liaisons avec Dijon et Lyon devront être améliorées. De même que celles avec la ligne 4 (correspondances à Chalindrey vers Troyes et Belfort). D'où un effort à porter sur les lignes 14 (Nancy-Merrey) et 15 (Nancy-Chalindrey). Car une menace se précise: la liaison Metz-Dijon sera utilisée par le TGV depuis Metz via Strasbourg et Besançon, d'où un gain de temps mais en évitant Nancy, devenu cul-de-sac.

Le Mouvement Républicain et Citoyen de Lorraine s'est prononcé pour la gare de connexion ferroviaire à Vandières. Le président Masseret a botté en touche. Les dessertes ferroviaires lorraines autres que les principales méritent mieux.

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par MRC LORRAINE le Mercredi 18 Février 2015 à 14:14


Manuel Valls a décidé, le mardi 17 février 2015, d’avoir recours à l’article 49-3 de notre constitution permettant de faire adopter le projet de loi « pour la croissance et l’activité » porté par le Ministre de l’économie Emmanuel Macron.
 
L’usage de cette procédure est le symbole d’une majorité parlementaire qui se questionne et se déchire.
Il nous interroge aussi sur la nécessité de la suppression de cette procédure remettant en cause la légitimité des représentants du peuple.
 
Cette loi se donnait pour objectif d’agir sur tous les leviers pour favoriser la relance de la croissance, de l’investissement et de l’emploi.
Elle n'est qu’un projet fourre-tout mêlant dérégulation et remise en cause du modèle social français. Elle n’avait pour but que de donner des gages à Bruxelles et servir son idéologie libérale.
 
Les jeunes du MRC saluent le travail réalisé par les parlementaires du MRC. Nous ne souhaitons pas une alliance contre-nature lors du vote de la motion de censure déposée par l’opposition. Pour autant, nous nous inquiétons des choix économiques et politiques pris par le gouvernement.

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par MRC LORRAINE le Vendredi 2 Janvier 2015 à 12:56


L'Union Régionale de Lorraine du Mouvement Républicain et Citoyen tient à rendre hommage à Robert Chambeiron résistant, compagnon de Jean Moulin, et homme politique.


Né le 22 Mai 1915 à Paris, Robert Chambeiron rejoint l'armée de l'air en 1937. il entre la même année au Cabinet de Pierre Cot, ministre de l'air. Il y travaille sous les ordres de Jean Moulin dont il restera un des collaborateurs les plus proches jusqu'à la fin. Recherché par les polices allemande et française dès la fin 1941 il passe, début 1942, dans la clandestinité.
Secrétaire général adjoint du Conseil national de la Résistance, il en est un participant actif avant et après l'arrestation  à Caluire et la mort de Jean Moulin.
Membre de l'Assemblée consultative en 1944, il fait partie après la guerre de l'Assemblée constituante, ainsi de la délégation française pour la fondation de l'ONU, à San Francisco, en 1945. Il exerce par la suite plusieurs mandats électifs: député des Vosges (Union progressiste) dans la période 1945-1958, député européen (liste PCF) de 1979 à 1989.

Robert Chambeiron s'était rapproché de Jean-Pierre Chevènement, dont il avait présidé le Comité national de soutien à la candidature à la présidentielle de 2007 avant que ce dernier ne renonce.
M. Chevènement a salué sa mémoire mercredi soir.
"On ne peut mieux le faire qu'en rappelant ces mots qui étaient les siens: "le CNR a été un véritable lieu de rassemblement dans l'intérêt national (...) Il fallait que la France fût au bord du gouffre pour qu'une telle union puisse avoir lieu", a souligné l'ancien sénateur du Territoire-de-Belfort. "Ce qui était vrai en 1944 le reste aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Robert Chambeiron, médaillé de la Résistance en 1943 sur décision du général de Gaulle, a été fait commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1994, grand officier en 1997 et grand-croix en 2001.

A lire "Résistant" de Robert Chambeiron, entretiens avec Marie-Françoise Bechtel - Editions Fayard

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par MRC LORRAINE le Mardi 30 Décembre 2014 à 14:23


Sécus étudiantes : place à l’universalisme !
Le Sénat a adopté, le 18 novembre dernier, une proposition de loi visant à supprimer le système de sécurité sociale étudiante en rattachant les étudiants au régime de leurs parents ou à défaut au régime général durant la totalité de leurs années d’études. Après un premier rapport de la commission des affaires sociales en décembre 2013 et le rapport de la Cour des comptes de septembre 2013 pointant les graves manquements dans la gestion de ce système unique, couteux et inefficace, le Sénat franchit un pas symbolique qu’il convient d’encourager.
 
Les sécus étudiantes, modèle unique pour une affiliation chaotique
 
En Europe, seule la France fonctionne avec un système de protection sociale qui détache — plus ou moins en fonction des statuts — les étudiants du régime général le temps de leurs études. Seule l’affiliation obligatoire est imposée aux étudiants : les sécus étudiantes gèrent en effet par délégation de la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) les prestations de santé. Par ailleurs, les étudiants peuvent contracter auprès d’une des deux caisses étudiantes une complémentaire santé.
 
Or, l’affiliation des étudiants dure en moyenne trois ans seulement dans leur parcours personnel, notamment parce que nombre d’étudiants salariés peuvent basculer à nouveau dans le régime général. De même, la Cour des comptes souligne « une très grande hétérogénéité des situations selon les âges des individus, leurs activités professionnelles et le régime de rattachement de leurs parents. »[1]Ainsi, près d’un tiers de la population étudiante n’est pas affiliée à une sécu étudiante.
 
Si l’affiliation se fait simplement en cochant une case dans le dossier d’inscription d’études, le temps de l’affiliation est généralement trop long pour des étudiants dont la santé passe parfois au second plan faute de moyens. D’après l’enquête de la Cour des comptes, un quart seulement des étudiants déclare « avoir bénéficié d’une carte Vitale en état de fonctionnement moins d’un mois après [son] affiliation quand 10 % n’en étaient toujours pas dotés neuf mois plus tard »[2]!
 
Le rapport de la Cour des comptes est également édifiant sur la gestion chaotique des dossiers des étudiants. Les statistiques concernant la réponse aux appels téléphoniques (un étudiant affilié à la LMDE a une chance sur 14 que le téléphone soit décroché lorsqu’il appelle), la gestion des courriers, la faiblesse des démarches électroniques sont alarmantes et posent réellement la question de la pérennité de ce système.
 
Une gestion par les pairs ?
 
L’un des arguments avancés par les défenseurs des sécu étudiantes est la gestion par leurs pairs de la santé des étudiants. Or, du fait du mélange des genres entre régime obligatoire (la sécurité sociale) et régime complémentaire (la mutuelle), le mode des élections des instances dirigeantes des mutuelles est en réalité une farce. Si les étudiants ne peuvent pas toujours voter pour ces dirigeants, votent les seuls adhérents des mutuelles, sachant que les étudiants affiliés au régime obligatoire représentent trois quarts des étudiants affiliés aux sécu étudiantes. Les instances dirigeantes des mutuelles sont donc élues par un peu moins de 1,2 % des affiliés[3]. On est loin d’une gestion par les étudiants de leur santé !
 
On est également en droit de se questionner sur les démarches marketing déployées par les sécus étudiantes auprès des étudiants dans le but est de leur faire souscrire des complémentaires santé dont ils n’ont pas toujours besoin, oubliant parfois volontairement l’affiliation à la CMU-C, la complémentaire pouvant être souscrite auprès de n’importe quel organisme. En plus des 54,77 € annuels par étudiants versés par la CNAMTS, les sécus étudiantes perçoivent en effet les inscriptions au régime complémentaire. Malgré cela, elles n’affichent pas, notamment la LMDE, une situation financière saine, se retournant sans cesse contre la trop faible compensation par l’État. Le forfait de la CNAMTS ont pourtant augmenté de 8,1 % de 2006 à 2011 alors que ceux versés aux mutuelles d’agents publics ont baissé de 10,1 % sur la même période[4]. Le gaspillage est énorme pour un résultat mitigé pour les étudiants : il n’est pas normal que des étudiants attendent plusieurs mois le remboursement des frais médicaux qu’ils ont engagés.
 
La santé des étudiants doit devenir la compétence directe de l’État
 
La santé des étudiants doit aujourd’hui être une priorité du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Pour cela, les jeunes du Mouvement Républicain et Citoyen demandent aux députés que les sécurités sociales étudiantes soient purement et simplement supprimées et que les étudiants soient affiliés, pendant la totalité de leurs études, au régime général de la sécurité sociale ou à défaut à celui de leurs parents. Cela permet d’une part d’éviter les disparités sociales suivant les territoires (une partie de sécus étudiantes étant régionale) et d’autre part de réaliser une économie considérable pour la nation de près de 70 millions d’euros.
 
Dans un contexte de paupérisation grandissante des étudiants qui doivent avoir de plus en plus recours au salariat parfois précaire, il est impératif que la prévention et l’accès aux soins ne soit pas un rempart de plus dans leur quotidien. Chaque étudiant doit jouir de l’universalisation de la couverture et de l’égalité devant le service public par l’affiliation au régime général, cela permet aux étudiants issus des classes populaires un égal accès à la santé et contribue à lever un des obstacles qui pourraient ralentir l’accès aux études supérieures des étudiants modestes.
 
Un grand service public de la santé étudiante s’impose donc avec force. Il doit passer par une gestion directe de la santé des étudiants par la sécurité sociale et la fin des corporatismes mutualistes déficitaires qui recoupent les corporatismes politiques. La santé, d’autant plus celle des étudiants, n’est pas un terrain d’affrontement, elle doit faire l’objet d’un consensus républicain.
 

[1]Cour des comptes, « Chapitre XVIII : la sécurité sociale des étudiants », insertion au rapport sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, septembre 2013, p.511-512.
[2] Ibid, p.518.
[3]Ibid, p.514.
[4]Ibid, p.525.
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MRC - Union Régionale Lorraine
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