Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, lundi 16 novembre 2015.


Depuis janvier 2015, la France vit au rythme d’un attentat par trimestre. Cette offensive contre notre pays a culminé lors des massacres du 13 novembre dont le bilan est terrifiant.

Devant les députés et les sénateurs réunis en Congrès, et devant le pays tout entier, le Président de la République a annoncé des mesures fortes et attendues pour rendre plus efficaces la lutte contre Daech ainsi que la protection de notre territoire et de nos concitoyens. Pour sortir de la spirale de l’échec, le Pacte de sécurité annoncé par le Président de la République s’affranchit des contraintes comptables de la gouvernance budgétaire européenne. Enfin !

Moyens humains et matériels, cadres législatif et constitutionnel nouveaux : les propositions du Président de la République doivent être saluées. Malgré la contrainte de temps, la vigilance s’imposera tout de même sur la conformité des mesures avec le respect des libertés publiques. Comme l’a déclaré François Hollande, la France doit rester elle-même dans ce combat qui ne fait que commencer.

La mobilisation des réserves militaires pour parvenir à une véritable « garde nationale » est une proposition très intéressante qui mériterait d’être prolongée avec le rétablissement d’un véritable service national. Nous regrettons qu’une réflexion sur la viabilité de l’opération Sentinelle et son inévitable évolution au regard du nouveau contexte des attentats du 13 novembre n’ait pas été évoquée par le Président de la République.

Dans le dossier syrien, le Président de la République semble amorcer un virage dont il faudra vérifier la réalité. Le régime syrien est un allié indispensable si nous voulons venir à bout de la menace Daech.

Actualités

I Publié le Samedi 14 Novembre 2015 par

Mots-clés : république terrorisme

Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, samedi 15 novembre 2015.


Frappée en novembre comme elle l’a été en janvier, la France est à nouveau en deuil. Dans une situation que chacun sait dangereuse, cette année 2015 marque pour notre pays un tournant historique.

Aucun mot ne peut donner la juste mesure de l'effroi dont nous sommes saisis face au bilan, toujours provisoire, des attaques. Après les attentats ciblés de janvier, les terroristes ont cherché cette fois à faire un grand nombre de victimes.

Avec cette tuerie de masse, nos assaillants ont voulu abattre Paris, ville de liberté, et la France tout entière. Nous ne nous laisserons pas impressionner.

Le temps est aujourd'hui au recueillement, au deuil et à la colère.

Nous adressons nos condoléances aux victimes, à leurs familles, à leurs proches. Nous exprimons notre plus profonde gratitude à l'égard de nos forces de l'ordre et aux secours, dont la rapidité, la mobilisation et le professionnalisme ont, une nouvelle fois, été exceptionnels.

La gravité historique de ces attentats nous engage tous à être à la hauteur du moment. Nous saluons la réaction du Président de la République. La déclaration de l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire, la fermeture des frontières, le deuil national de 3 jours, sont toutes des mesures pleinement justifiées par la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes confrontés. Il conviendra aussi demain de s'interroger sur les circonstances qui ont rendu possible une attaque d'une telle ampleur.

Nous devons faire preuve de sang froid et résister à la terreur. La France a été visée par les terroristes parce qu'elle est la France. Si nos valeurs font de nous une cible, elles constituent d'abord et surtout une fierté. Les Français savent faire face. La France doit intensifier sa lutte contre l’Etat Islamique pour l'éradiquer, et privilégier l’efficacité et le réalisme pour y parvenir.

Par Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, vendredi 13 novembre 2015.


Les 6 et 13 décembre, les Français éliront leurs nouveaux conseils régionaux. Chaque élection locale est devenue une élection intermédiaire, une occasion de juger majorité et opposition, partis établis et outsiders. Les citoyens choisissent en conscience les raisons de leur vote ou de leur abstention. Ces régionales, dernières élections du quinquennat, à moins de 18 mois de l’élection présidentielle, n’échappe pas à la règle et jusqu’à présent les régions sont absentes des régionales.

Trente ans après les premières lois de décentralisations, les collectivités locales vivent au rythme du réformisme permanent, chaque année les lois s’enchainent, l’une défaisant souvent l’autre, pour créer une mécanique institutionnelle incompréhensible. On agrandit le territoire des régions, mais on mise tout sur les métropoles. On dévitalise les départements tout en faisant mine d’être préoccupé d’aménagement du territoire et du décrochage de la France périurbaine et périphérique. On sacrifie la commune dans des ensembles intercommunaux où la technocratie prend trop souvent le pas sur le politique. Les maires et l’ensemble des élus locaux mériteraient un moratoire sur le réformisme permanent pour pouvoir stabiliser politiques et finances locales.

Pour les régions, la majorité a voté deux mesures majeures : le monopole de la compétence économique et la fusion de nombreuses régions. Je n’étais favorable ni à l’une ni à l’autre. La fusion crée du désordre alors que la question de la taille dite « européenne » n’était pas du tout fondamentale. Ces fusions d’apparences régionalistes affaiblissent les régions. Sur les compétences clefs de l’aménagement du territoire et du développement économique, on laisse s’affirmer les métropoles contre les régions. En suivant cette pente, et avec le recul de l’Etat local, il n’y aura bientôt plus aucune politique d’aménagement du territoire pour équilibrer centres dynamiques et périphéries décrochées.

Catalogne, Ecosse, Flandre…beaucoup de nos voisins font face à de graves risques de sécession de régions périphériques. Ce risque est heureusement faible en France, mais ça n’est pas parce qu’il est faible aujourd’hui qu’il faut l’alimenter par des initiatives institutionnelles hasardeuses. La ratification de la Charte des Langues régionales serait une lourde faute. Généraliser la collectivité unique, comme on le fait en Corse, ou comme certains défendent « une Assemblée de Bretagne » constituerait une autre faute. Etat le plus centralisé d’Europe, plus encore que la France, la Grande Bretagne paie aujourd’hui les erreurs des travaillistes après 1997: la dévolution écossaise n’a pas calmé l’indépendantisme mais l’a alimenté. La France est une République unitaire, les provinces d’Ancien Régime n’ont pas vocation à être ressuscitées. Ne faisons pas les mêmes erreurs.

Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, jeudi 12 novembre 2015.


Le Premier Ministre vient de réitérer ses propos sur la possibilité de fusion de listes PS et UMP en ajoutant « au soir du 1er tour, il ne faudra écarter aucune hypothèse là où le FN pourrait l'emporter ». Il est assez étrange de parasiter la campagne par des considérations politiques d’entre-deux-tours.

Personne ne peut ignorer les sondages inquiétants où la position de force du Front national est incontestable. Sa probable présence au second tour, en ballotage favorable, ne saurait constituer un argument suffisant pour priver les électeurs de gauche de choix. Ayant gouverné ensemble 21 des 22 régions métropolitaines, les partis de gauche n’ont pas été capables d’aborder unis ces élections régionales. L’argument de la lutte contre le Front National ne peut remplacer cet échec.

Ce qu’on appelle le « front républicain » est un accessoire politique aujourd’hui dépassé. Ce « front républicain » s’est révélé contre-productif, valorisant le Front National comme alternative face à des politiques en échec, et incapable d’enrayer la progression de ce parti. Les élections passées ont prouvé que le « front républicain » fonctionnait trop souvent à sens unique.

Le mode de scrutin régional et le niveau probable des listes de gauche permettront partout le maintien d’une liste de gauche au second tour, probablement renforcée par la fusion avec d’autres listes de gauche qui auront obtenu plus de 5%. Le rassemblement de toute la gauche par la fusion des listes de gauche est l’attitude naturelle et légitime dans cette situation.

Le « sauve qui peut » qui prendrait la forme d’un désistement ou, pire, d’une fusion de listes, constitue une perspective dangereuse et accrédite l’idée d’une convergence d’intérêts entre gauche et droite et d’un choix de défense du système. Il faut ajouter que, du simple point de vue de l’efficacité électorale, ces désistements ou ces fusions ne garantiraient nullement la victoire dans les régions menacées et ne manqueraient pas d’alimenter un peu plus le discours de l’extrême droite et la défiance à l’égard de la classe politique.

Le Front National constitue un risque démocratique. Face à ce risque il faut renoncer aux manœuvres, à l’antifascisme déclamatoire et faire confiance aux citoyens qui sont des électeurs souverains et adultes. Le combat contre le Front national passe par les idées, les propositions, la capacité à regarder la crise en face et à agir pour en sortir.

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I Publié le Jeudi 12 Novembre 2015 par


Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, jeudi 12 novembre 2015.


Les 6 et 13 décembre prochains, les Français devront désigner leurs exécutifs régionaux. Souvent dénaturées et présentées comme une répétition avant 2017, ces élections sont d’abord des scrutins locaux, au contact des réalités vécues par les Français.

Le MRC sera largement représenté à ces élections avec près d’une centaine de candidats. Présent dans 4 régions métropolitaines sur des listes d’Union avec les PS (Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Midi-Pyrénées- Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur), dans 6 avec le PG et le PCF (Centre-Val-de-Loire, Pays de Loire, Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin, Bourgogne-Franche-Comté, Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine), nous avons souhaité prendre part aux initiatives de rassemblement à gauche, tout en tenant compte des contextes locaux et des bilans des majorités sortantes. Le MRC est aussi présent sur la liste conduite par Patrick Lebreton à la Réunion. Ces accords résultent de discussions sur les projets, dans l’intérêt de nos régions.

Présence du MRC par région :

Listes avec le Parti Communiste et le Parti de Gauche

  • Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine : 8 candidats sur la liste PCF-PG-MRC-Ensemble-NGS conduite par Patrick Perron
  • Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin : 5 candidats sur la liste PCF-PG-MRC-Ensemble-NGS conduite par Olivier Dartigolles
  • Auvergne-Rhône-Alpes : 22 candidats sur la liste PCF-MRC conduite par Cécile Cukierman (1 sortant)
  • Bourgogne-Franche-Comté : 12 candidats sur la liste PCF-PG-MRC-Ensemble-NGS conduite par Nathalie Vermorel (1 sortant)
  • Centre-Val-de-Loire : 6 candidats sur la liste PCF-PG-MRC-Ensemble-NGS conduite par Nicolas Sansu
  • Pays de Loire : 5 candidats sur la liste PCF-PG-MRC-Ensemble-NGS conduite par Alain Pagano (1 sortant)

    Listes avec le Parti Socialiste
  • Île-de-France : 8 candidats sur la liste PS-MRC-PRG-MDP-UDE conduite par Claude Bartolone (4 sortants)
  • Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon : 3 candidats sur la liste PS-MRC-PRG-MDP conduite par Carole Delga (1 sortant)
  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie : 13 candidats sur la liste PS-MRC-PRG conduite par Pierre de Saintignon (5 sortants)
  • Provence-Alpes-Côte-d'Azur : 3 candidats sur la liste PS-MRC-PRG conduite par Christophe Castaner (1 sortant)
  • Réunion : 2 candidats sur la liste PS-MRC-PCF-PRG conduite par Patrick Lebreton


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Président du MRC
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