Fédération MRC du Nord
Gilets jaunes, quand de nombreux Français disent "ça suffit!" parce qu'ils n'en peuvent plus.
Il est surprenant de constater à quel point beaucoup s'alarment sur l'ampleur que pourrait prendre le mouvement des "gilets jaunes" depuis que des centaines de milliers de Français se sont mis à occuper le pavé, les ronds-points, les zones commerciales ou encore les péages d'autoroutes. La République serait en danger, les libertés publiques menacées, le fascisme à nos portes et les "heures les plus sombres de notre histoire" sur le retour. Certes, les images de violence sur les Champs Elysées, si elles peuvent paraître choquantes et déservir ce mouvement, illustrent-elles ce qu'il est dans sa profondeur?

Il faut d'abord entendre les immenses souffrances auxquelles nos concitoyens sont confrontés. Depuis plus de trente ans, la désindustrialisation du pays ainsi que la concentration des richesses au sein des métropoles ne sont pas restées sans conséquence.

La main de fer des marchés, la financiarisation de l'économie, l'exigence d'une rentabilité accrue du capital pour nourrir les actionnaires, l'impossibilité de jouer sur la valeur de la monnaie (nous n'avons plus le contrôle de l'euro) et son taux de change, la priorité budgétaire absolue de répondre aux critère de Maastricht, ont radicalement transformé le rapport de force avec le monde du travail, directement confronté à la concurrence mondiale.
Désormais, ce sont les salaires et les services publics qui sont nos principales variables d'ajustement afin de tenter de rétablir notre "compétitivité."

Le monde du travail (qui paye un lourd tribu au chômage de masse), les salariés, les artisans, les petites entreprises, les fonctionnaires (d'Etat, hospitaliers, territoriaux), les retraités sont en premières lignes alors que dans le même temps, l'essentiel des richesses produites est captée par une minorité qui détient les capacités d'investissements, c'est à dire les capitaux. Cette accentuation des inégalité est ressentie aujourd'hui avec violence et cette violence longtemps contenue s'exprime aujourd'hui.Une étude récente de l'INSEE montre à quel point ce système produit des effets redoutables, le pouvoir d'achat des Français a baissé de 440 euros depuis 2008.

A cette difficulté à vivre dignement qui vient de loin et dont les responsabilités sont à rechercher au cœur des politiques d'austérité budgétaires, la question (qui est une vraie question) du réchauffement climatique est convoquée tel un impératif moral catégorique concernant aujourd'hui la condamnation du diesel en particulier et la motorisation en général afin de "sauver la planète."

Mais peut-on un peu creuser l'affaire. Ce discours accusateur, culpabilisant s'adresse principalement à qui? Tout d'abord aux plus modestes d'entre-nous et qui n'auront, en aucun cas, les moyens financiers de faire face à ce qu'on exige d'eux, se déplacer "proprement." Ils ne pourront donc plus se déplacer, eux!

Faut-il rappeler que la France ne produit (toutes productions confondues) que 1% des gaz à effet de serre au niveau mondial (notamment grâce au nucléaire), autrement dit notre impact collectif est quasiment nul. Il n'empêche, le populo, le monde du travail se voit pointer du doigt et il est sommé de cesser de consommer du fioul de l'essence ou du diesel. Il doit changer de voiture, il doit changer de chaudière, il doit isoler sa maison où son appartement, il doit prendre les transports en commun (quand il y en a)...

Celles et ceux qui n'ont que leur travail (quand ils en ont) ne supportent plus tout cela. On a exigé d'eux d'abandonner le désir de "vivre et travailler au pays", qu'il fallait "s'adapter", les familles ont éclaté parce que la mondialisation néolibérale le voulait, on leur à dit que la désindustrialisation était inévitable afin de réaliser la nouvelle révolution économique et financière. On leur a fait croire que la nouvelle Europe serait l'Eldorado du plein emploi et des hauts salaires...Cahin-caha, le bon peuple a tout accepté, même le refus de son vote du 29 mai 2005.

L'importance du soutien dont bénéficient les Gilets jaunes dans l'opinion publique illustre parfaitement ce "ras le bol" d'une grande partie des Français, il y a eu tromperie sur la marchandise. Voilà près de 40 ans qu'on leur a vendu un projet de société dans lequel il ne se retrouvent pas mais dont ils disent de plus en plus qu'il n'est pas fait pour eux, voire qu'il est fait contre eux. Alors forcément, aujourd'hui, ça tangue! Si les politiques publiques liées à la lutte contre le changement climatiques restent arrimées à l'austérité, il ne faut surtout pas demander à celles et ceux qui gagnent 900 euros de se sentir concernés.

Claude NICOLET
Premier secrétaire du MRC Nord

La Fédération

par MRC NORD le Mercredi 14 Novembre 2018 à 11:14


Suicides dans la police et la gendarmerie, nous devons soutenir nos forces de l'ordre
Lundi 12 novembre, Maggy Biskupski, présidente de l’association Mobilisation des policiers en colère, s'est suicidée avec son arme de service. Le 8 novembre, un gendarme de la Garde républicaine faisait de même dans les jardins du Premier ministre à Matignon. Le nombre de suicides dans la police et la gendarmerie atteint un niveau qui révèle la profondeur d e la crise que traverse les forces de l'ordre.

La fédération du Nord du MRC tien tout d'abord à les assurer de notre soutien et de notre solidarité. Elles sont toujours en premières lignes pour défendre les valeurs de la République ainsi que la sécurité de nos concitoyens, dans nos villes, nos villages et nos campagnes.

Métiers de plus en plus difficiles face à une délinquance multiforme et dangereuse, face à la dégradation profonde de nombre de nos quartiers où les lois de la République deviennent une vue de l'esprit, face aux menaces terroristes, les forces de l'ordre doivent pouvoir bénéficier du soutien de toute la Nation et pas uniquement quand l'un ou l'une d'entre eux tombe lors d'une attaque, d'une intervention ou d'un attentat. Les agressions dont ils sont quasiment quotidiennement les victimes illustrent la violence qui gangrène notre société.

Ils doivent également pouvoir bénéficier des moyens matériels et humains pour faire face à des missions de plus en plus complexes. Il est indispensable de s'interroger sur les causes profondes de cette multiplication de suicides qui frappe des fonctionnaires qui se sont d'abord engagés pour se mettre à la disposition et protéger notre pays et notre société.

Claude NICOLET
Premier secrétaire du MRC Nord






La Fédération

par MRC NORD le Lundi 12 Novembre 2018 à 15:23


Communiqué de presse de Claude Nicolet, premier secrétaire du MRC Nord


Le MRC Nord soutient le mouvement unitaire du 12 novembre

La fédération du Nord du MRC, soutient le mouvement unitaire des enseignants publics et privés du 12 novembre. La gestion comptable des effectifs d'enseignants répondant aux impératifs budgétaires dictés par Bruxelles entre en contradiction totale avec les impératifs liés d'une part à la simple augmentation des effectifs des élèves et d'autre part aux besoins réels de l'éducation nationale qui doit être considérée comme une priorité de la Nation, ce qui n'est pas le cas avec une telle politique.



Claude NICOLET
Premier secrétaire du MRC Nord

Communiqué de Claude Nicolet, premier secrétaire du MRC Nord


Front populaire du XXIème siècle ou nouveau programme du Conseil National de la Résistance?

Nous pouvons lire ou entendre, ici ou là que le MRC se serait engagé dans un processus de création d'une nouvelle formation politique avec Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel suite à leur départ du PS, ce qui entrainerait de fait, la disparition du Mouvement Républicain et Citoyen. C'est aller un peu vite en besogne. Des discussions sont certainement nécessaires, probablement mêmes utiles avec ces deux personnalités ainsi qu'avec Jean-Luc Mélenchon.

Afin de formaliser ces conversations, nous avons accepté de créer une association (rien de plus) et d'y participer: nos "Causes communes". Tout comme le MRC a donné son accord pour engager formellement la recherche d'un éventuel accord pour les élections Européennes avec Jean-Luc Mélenchon qui est sur ce point, probablement celui dont nous sommes le moins éloigné de l'ensemble des futurs compétiteurs.

Mais notre position, à notre connaissance, ne va pas au-delà: pas de précipitation. Il ne saurait être question pour nous d'une quelconque posture "identitaire" ou d'un refus d'évoluer. Nous connaissons trop ce type d'argument qui est de même nature que celui que nous oppose aujourd'hui nos adversaires: "les identitaires d'un côté contre les progressistes" de l'autre.

C'est notre congrès des 01 et 02 décembre prochains qui tranchera puis éventuellement celui qui suivra en 2020. Il est donc prématuré de parler de nouveau parti politique, même si cette question fut au centre de notre conseil national de ce dimanche 14 octobre où il n'y a pas eu unanimité (c'est le moins qu'on puisse dire) et qui a même donné lieu à des échanges tendus, preuve s'il en est que ça ne va pas de soi.

En réalité, une multitude de questions reste à ce jour sans réponse. Des plus prosaïques jusqu'aux plus politiques en passant par la méthode. Nous avons pu mesurer l'inquiétude, les interrogations légitimes, voire la méfiance que soulevait cette perspective. Les militants du MRC sont aguerris et possèdent une forte culture politique qui va de pair avec une excellente mémoire. Ils comprennent donc parfaitement les enjeux auxquels notre pays est confronté, ils savent également se placer dans la longue durée et ont clairement conscience que ce n'est pas par des jeux d'appareils, souvent artificiels, qu'on répondra à l'immensité de la crise morale et politique que traverse le pays.

La République est aujourd'hui attaquée sur une multitude de fronts. Par la globalisation financière, par les entrepreneurs identitaires et communautaires qui s'attaquent à la nation républicaine, par le démantèlement des services publics, par le carcan des politiques européennes, par l'affaiblissement de l'esprit civique et du patriotisme, par la perte de territoires entiers passés sous le contrôle du crime organisé, par l'annonce faite par Gérard Collomb que les Français soient bientôt face à face plutôt que côte à côte, par le terrorisme islamiste...C'est aujourd'hui à ces défis là que le peuple français demande et bientôt, exigera des réponses et des propositions. Voyons l'Italie, voyons l'Allemagne, voyons l'Europe centrale et Orientale, voyons le Brexit...Il n'est pas interdit de s'interroger sur le regard qu'auront les Français quant à l'annonce de la création d'un parti supplémentaire…

Car aujourd'hui c'est quoi la gauche républicaine? Que recouvre ce terme. Où en sommes-nous, collectivement, sur la laïcité, sur la citoyenneté, sur l'énergie (en particulier le nucléaire), l'enjeu migratoire, la défense, la construction européenne et en particulier le fonctionnement de l'euro, l'austérité budgétaire, la sécurité, la lutte contre les communautarismes et les offensives de l'islam politique, la désindustrialisation, la compétitivité, la souveraineté nationale ...? Il faut en parler et prendre un minimum de temps pour ce faire au regard des enjeux que cela recouvre.

Nous n'avons cessé, avec Jean-Pierre Chevènement, de prendre tous les risques depuis près de 40 ans. Pour avoir porté une analyse exigeante et rigoureuse sur la réalité de la situation et des politiques portées qui ont désespéré les classes populaires et qui s'attaquent aujourd'hui aux classes moyennes. Nous avons été brocardés, parfois insultés. Aujourd'hui les effets sont là. Montée des extrémismes partout en Europe qui s'appuient sur des angoisses culturelles et identitaires profondes et sur des situations économiques et sociales dégradées qui favorisent partout des inégalités sans cesse plus marquées. Nous n'avons cessé de mettre en garde, d'avertir mais également de proposer un autre chemin, une autre politique. Plutôt que de préparer un "Front populaire du XXIème siècle", ce qui ne manque pas d’intérêt mais qui ne s'adresse qu'à une partie du peuple français. Il serait certainement plus rassembleur de proposer de se mobiliser pour définir le programme d'un nouveau Conseil National de la Résistance où nous pourrions puiser au meilleur de notre tradition politique. Car c'est de cela dont il s'agit afin de desserrer l'étreinte mortelle dans laquelle notre pays est tenu par les politiques néolibérales qui fracturent son identité même, c'est à dire son imaginaire duquel tout procède.

Nous nous réjouissons, évidemment, que d’éminentes personnalités soient de plus en plus nombreuses, à nous rendre hommage pour avoir vu clair si tôt, même s'ils nous combattaient à l'époque. Mais qu'importe, ce n'est pas cela le plus important. Ce qui compte c'est d'offrir une véritable perspective politique au pays et dans ce cadre, le MRC, avec d'autres, est indispensable parce qu'il fixe un repère, une boussole républicaine dont il ne demande qu'à partager le cap, là où il a toute sa place.

Claude NICOLET

Premier secrétaire du MRC Nord


La Fédération

par MRC NORD le Vendredi 12 Octobre 2018 à 16:15


Motion d'orientation proposée au conseil national du MRC du 14 octobre


Vouloir, Penser, Agir pour la France avec le MRC

Les 1er Signataires: Pierre Alexandre BONNET, Antonin BONNEFOI, Geoffrey BONNIN, Anthony BROCVIELLE, André CASSOU, Dominique DEGUISNE conseiller national, Franck DUHAMEL conseiller national, François DUHAMEL membre du bureau national, Denis DURAND conseiller national, Jean-Louis FREMAUX, Christophe GACHE membre du bureau national, Jean-Marc GAYRAUD, Alain GELY conseiller national, Christian HUTIN député du Nord vice-président du MRC, Jonas MAITRE, Jean-Pierre LETTRON membre du bureau national, Serge LEZEMENT, membre du bureau national, Hubert LICOWSKI, Claude MAITROT membre du bureau national, Olivier MARLIERE, Francis MASANES, Jean-Paul METZ, Christine MEYER membre du bureau national, Christian MOCHET, François MAULIN, Claude NICOLET, Patrick NIVET conseiller national, Brigitte ORZECHOWSKI, Yves PERLEIN conseiller national, Gérard PIERRE membre du bureau national, Paul-Henri PILLET secrétaire national-Président des jeunes du MRC, Olivier POINSIGNON, Hugo PROD’HOMME secrétaire national, Sébastien SAGUER conseiller national, Joël SANSEN, Éric TOLLENAERE conseiller national

Signataires (au 18/10/2018): Sébastien TRAUTH, TABIBOU Salmata, TABIBOU Saada, LAMOUR Marie-Thérèse, CYS Gilberty, HENNEBEL Mickaël, GRENIER Simon, LOISEL Francine, LOISEL Mathieu, DUCROCQ Dominique, IMBERT Monique, HUTIN René, BECQUAERT Michel, WILLEMS Christophe , WILLEM Sylvie, BLOC Emilie , ARDHUIN Sébastien, HOCQUETTE Danièle, JANOT Jean-Luc, DECONINCK Serge, CABARET Martine , NICOLET Nicole , FIORINE Christophe, LINDIMER Philippe, PAGNERE Annie, CHARLEMEIGNE Bruno, LIBER Françoise, LIBER Philippe, Barbara BAILLEUL, David BAILLEUL conseiller national, Jean CASIER, Monique MEESEMAECKER, Jean-Paul LAFLUTE, Chantal LANDRON, Clément HUTIN, Jean-Maurice HOSSAERT, Christophe HEQUETTE, Didier NOWE, Françoise GORIUS, Sylvie MALLET, Michel NICOLET, Jean luc PIROVANO, Bernard FAUCON, Christine BELLINGER



Préambule



Notre motion est l’expression des adhérents du MRC qui souhaitent le voir se maintenir et se développer afin de porter les valeurs et l’héritage des républicains de gauche venant de divers horizons, en se nourrissant du meilleur de la vie politique française, de la tradition communiste jusqu’au gaullisme. Cette richesse est irremplaçable, et surtout indispensable.

Fruit d’un intense travail collectif et de nombreuses réunions, cette motion prouve à quel point le dévouement de nos militants n'est pas un vain mot au sein de notre mouvement, dès lors que l'on fait appel à l’immense richesse intellectuelle de nos camarades, toujours avides de donner de leur temps. Ce texte permet d'orienter notre stratégie vers le rassemblement des républicains de gauche au sein duquel le MRC a une place déterminante. Mais au-delà, à l’ensemble de nos concitoyens, républicains sincères souhaitant le redressement et la refondation républicaine du pays.

Le MRC doit donc retrouver sa place naturelle, au cœur de la République. Il a vocation à être central dans le paysage politique français. Par conséquent, il doit se renforcer et médiatiser davantage ses propositions, par tous les moyens. Ces dernières années furent difficiles et il nous faut en faire le bilan. Le MRC doit permettre le rassemblement de tous les républicains qui souhaitent la réussite de la France, sa prospérité, par conséquent il doit être ouvert à la discussion avec toute force politique dès lors que cela irait dans l'intérêt du pays et de la République, sociale, laïque, une et indivisible.



Si vous souhaitez signer notre motion, dites-le nous en envoyant un courriel à clnicolet@wanadoo.fr

Afin que nous venions présenter notre motion dans votre fédération, contactez-nous et donnez-nous vos dates de congrès locaux

L'intégralité de la motion en format imprimable est à télécharger à la suite

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MRC - Fédération du Nord
5 rue de Bourgogne, 59140 Dunkerque
Email : mrc.nord@gmail.com



Les responsables
1er secrétaire fédéral
Député de la 13e circonscription
Maire de Coudekerque-Branche
Conseiller départemental de Coudekerque-Branche



Faites nous connaître !




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