Fédération de l'Isère

Les Grecs ont voté très majoritairement « non » au référendum organisé par le gouvernement.  Avec plus de 60 % pour le Non, Alexis Tsipras remporte une victoire importante.
C'est la victoire d'un peuple contre les diktats de l'establishment européen qui s’acharne à imposer la monnaie unique à tout prix, via une austérité la plus inhumaine et la totalement contre-productive.  

La victoire de Syriza constitue un point d’appui historique pour jeter la camisole de l’ordo-libéralisme européen et repenser complètement le projet européen.
 
10 ans après le Non Français lors du référendum  pour une constitution pour l'Europe, ce soir le Non Grec  constitue un espoir, une opportunité pour dessiner une sortie organisée et concertée du carcan de l'euro qui étouffe la Grèce mais également une majorité d'économie européenne.
Il est clair que l'euro, monnaie unique, ne correspond pas aux enjeux de développement, de progrès  social. Il est temps de réinitialiser l’Euro en transformant la monnaie unique actuelle en une monnaie commune permettant aux pays de retrouver des marges de manœuvre, de relancer les économies tout en restant protégée par la solidarité européenne. 

Dans de nombreux cantons en Isère comme partout en France, les candidats de gauche sont éliminés dès le premier tour, non pas en raison de la division ou des divergences mais d’une abstention plus grande des électeurs de gauche, orphelins de 2012. 
Aucune voix ne doit aller au Front National qui nourrit la crise autant qu’il s’en nourrit et ne représente pas une alternative. Dans des territoires souvent marginalisés, les citoyens ont la responsabilité de ne pas apporter de reconnaissance institutionnelle à un parti dangereux pour la démocratie. Le refus de distinguer la gauche du Front national prôné par Nicolas Sarkozy est irresponsable. 
La gauche ne mobilise pas parce que les résultats ne sont pas au rendez-vous et que le Président de la République échoue à traduire en actes « le changement » annoncé en 2012. Sur trop de questions, souvent les plus centrales, la continuité l’emporte sur le changement. Depuis trois ans, la stratégie de non-confrontation au niveau européen est perdante. Exemple récent, l’attitude du gouvernement depuis la victoire de Syriza en Grèce ne fait que confirmer cette politique de soumission.

Nous remercions  les citoyennes et les citoyens qui ont exprimé leur attachement à l’exigence républicaine en votant pour nous.
Cette exigence républicaine que nous avons portée ne peut pas se fondre dans ce qui nous est présenté comme étant un  front républicain.
Pour ce 2ème tour, dans ce canton de Saint Martin-d’Hères, nous laissons les citoyennes et les citoyens libres de leur choix. Dans ce territoire fragilisé, les électrices et les électeurs qui se sont portés sur notre candidature ne doivent pas apporter une reconnaissance institutionnelle  à un parti d’extrême-droite dangereux pour la démocratie.

Jean-Luc Laurent Député et Président du MRC débattra de l'affaire Balkany avec Alexis Bachelay (député PS des Hauts-de-Seine), Arnaud de Courson (dissident DVD à Levallois) et Noel Pons (auteur de 92 connection : Les Hauts-de-Seine, laboratoire de la corruption ?)
 

Je me réjouis que le contrat de Plan État Région ait retenu le financement du projet de transport par câble entre la ligne de tram A à Fontaine, la ligne de tram B sur la presqu'île scientifique de Grenoble et la ligne de tram E à Saint Martin Le Vinoux.
Ce projet, dont j'ai été un des initiateurs et que j'ai défendu depuis maintenant quelques années (lire l'article dans le Dauphiné Libéré du 17 septembre 2013), est important pour améliorer le maillage du réseau urbain de transport de l'agglomération grenobloise. L'enjeu est important pour l'ensemble de l'agglomération qui connait quasiment chaque matin des embouteillages importants à ses portes. Le transport par câble est une solution très pertinente et économique pour cette liaison qui doit franchir l'Isère, le Drac, l'autoroute A480, l'A48 la voie ferrée Grenoble Lyon.
Il est maintenant  temps que le SMTC de l'agglomération fasse de la réalisation de cette liaison sa priorité.
L'amélioration du maillage du réseau, du confort des voyageurs aux pôles de correspondances, de la fréquence, la régularité et l'amplitude de service de l'ensemble des lignes urbaines sont des nécessités pour que le transport en commun devienne une solution performante et attractive pour tous les habitants de  l'agglomération Grenobloise.