La Fédération

par Serge Lezement le Mercredi 29 Janvier 2014 à 16:42


Les temps sont difficiles et l’aggravation de la crise économique et sociale entretient morosité et peur.


Tout ceci est amplifié par des :
- moyens financiers en diminution et la démagogie du slogan nous vivons au-dessus de nos moyens ce qui entraine moins d’argent pour les services publics ou para publiques ; santé, retraites, infrastructures (routes, trains, ponts), allocations familiales, chômage, éducation, logements…
- discours libéraux « trop d’impôts et de taxes  pour les entreprises et trop d’impôts sur les contribuables les plus aisés ».

Vivons-nous au-dessus de nos moyens ? Et qui vit au-dessus de ses moyens ?
Tout simplement les nantis  qui n’en ont jamais assez.
Réfléchissons un instant, individuellement et collectivement. Soyons des citoyens à part entière.

La pensée unique est partout en Europe et dans le monde :
  • La spéculation financière continue et s’amplifie de jour en jour. Pourtant on nous avait annoncé sa fin. Face à cela l’Europe est la seule région du monde à se contenter de « mesurettes » :
    la banque centrale européenne (BCE) prête aux banques (qui refusent d’investir dans l’industrie), mais les Etats empruntent aux banques.  La commission européenne entretien  une concurrence déloyale entre systèmes sociaux en faisant semblant de l’encadrer.
    La monnaie unique s’impose à toute la zone euro quelque soit le niveau économique et social, pour le seul profit de l’Allemagne et de quelques pays du Nord, sous prétexte de faire converger les économies des différents pays. C’est le contraire qui s’est produit.
  • Au niveau mondial :
    Une ouverture des frontières, « soit disant » seule garante du progrès, que seule l’Europe applique à la lettre, qui met en difficulté nos industries. Et pourtant le  protectionnisme est partout dans le monde : des pays comme les USA, le Brésil, l’Inde, la Chine, le Japon…l’appliquent sans respecter les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
    Une ode à la lutte contre le réchauffement climatique que seule l’Europe met en place et qui met à mal ses finances par des normes contraignantes et inefficaces. Partout dans le monde des instituts et laboratoires de recherches mettent en doute le réchauffement car aucune preuve scientifique, sur longue durée, n’est apportée.
    Une guerre des monnaies féroce : le yen, le Yuan, le dollar, la livre sterling dévaluent pour retrouver la compétitivité. Seule la zone euro refuse les marges monétaires utiles au redressement de nos industries d’exportation. Une explication de plus à la  désindustrialisation des pays d’Europe en particulier du sud.
Alors que faire ?
A la sortie de la guerre, en 1945, nous nous sommes relevés en mettant en œuvre le programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Et quel programme ! Reconstruction de logements, développement de nos industries grâce aux nationalisations (notamment Renault, EDF, SNCF, Sidérurgie…), mise en place d’un projet de société pour tous autour de l’éducation, la santé, la retraite…

Il faut donc exiger de ceux qui nous dirigent ;
- Qu’ils investissent sur l’avenir d’abord, pour réduire la dette ensuite.
- Qu’ils reprennent la main sur le système bancaire
- Qu’ils nationalisent les secteurs industriels décisifs pour notre ré-industrialisation.
- Qu’ils mettent en œuvre une politique d’indépendance énergétique créatrice d’emploi.

C’est seulement dans ce cadre que nos collectivités locales pourront s’engager  à préserver les ressources naturelles de la planète TERRE et réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement et la santé. Pour cela des moyens financiers à la hauteur des transformations et évolutions nécessaires doivent être engagés dans la plus grande rigueur.

Espérons qu’un débat réellement démocratique lors des élections municipales permettra aux citoyens de proposer  et d’exiger des mesures qui les concerneront directement notamment en matière d’énergie, logement et emploi. La coopération intercommunale doit être un atout sur de grands projets et le moteur  de plus de solidarité entre les communes.

Rude tâche en perspective mais il n’y a pas de volonté politique sans ambition.
 
Serge LEZEMENT
Conseiller municipal d’Hérouville
Mouvement Républicain et Citoyen
                                              Article publié dans le journal municipal d’Hérouville Saint Clair de janvier 2014

La Fédération

par Serge Lezement le Dimanche 15 Septembre 2013 à 19:09


La transition énergétique a pour objectif la réduction de nos émissions de CO2 afin de ralentir le réchauffement climatique. Il est temps d’engager un véritable débat citoyen pour s’extraire de tout dogme ou certitude sur les nouvelles énergies.


La transition énergétique a pour objectif la réduction de nos émissions de CO2 afin de ralentir  le réchauffement climatique. Il est temps d’engager un véritable débat citoyen pour s’extraire de tout dogme ou certitude sur les nouvelles énergies. Si ces questions paraissent complexes et écartées de nos préoccupations journalières elles sont pourtant d’une cuisante actualité. En effet nous payons tous de l’électricité, du gaz, du Fuel…et ce poste énergie devient de plus en plus couteux. Il faut y ajouter les subventions locales ou nationales pour promouvoir des énergies renouvelables qui souvent contribuent à accroitre le CO2, sans que l’on s’en rende bien compte. Ainsi, le solaire photovoltaïque et l’éolien ne fonctionnent que quand il y a du vent ou du soleil. Ceci impose la construction massive en France comme en Allemagne de nouvelles centrales au gaz ou au charbon fortement polluantes en CO2 pour assurer l’approvisionnement électrique. Bref on aboutit au résultat inverse de ce que l’on recherche.

Rappelons que les énergies peu productrices de CO2, ou pas du tout, sont les centrales hydrauliques, la géothermie, l’hydrolien ou le nucléaire. Des énergies comme l’éolien et le solaire n’ont d’intérêt que si nous pouvons les stocker.
Aujourd’hui nous ne savons pas faire. La recherche donnera des résultats mais elle sera longue.

J’ai rappelé dans ce bulletin municipal les raisons de mon opposition aux subventions des particuliers pour le photovoltaïque :
- technologie à très faible rendement et très couteuse
- accompagnement, pendant les périodes sans soleil, par des centrales à gaz
- achat massif de cellules photovoltaïques chinoises (payées par subvention) et écroulement, pourtant prévisible, de l’industrie photovoltaïque européenne, en particulier française et allemande.

J’ai moi-même pensé que l’éolien était une énergie intéressante avant de constater ses résultats médiocres.

J’ai également fait des propositions pour une énergie peu coûteuse et peu polluante : la géothermie par pompe à chaleur pour la chaufferie d’Hérouville.

En réalité, dans l’avenir nous aurons besoin de toutes les énergies, y compris nucléaire. Sur ce point d’ailleurs il est évident que cette énergie est dangereuse mais la France, avec ses 50 années d’expérience et de réussite, a montré que la sécurité de nos centrales est excellente grâce au contrôle par une puissance publique exigeante. Pour éviter tout risque d’explosion il faut aller vers des centrales de 4me génération. Pour y parvenir il nous faut maintenir notre effort de recherche.

En valorisant convenablement notre longue et belle tradition, sur le plan technologique, nous avons la possibilité de répondre à nos besoins énergétiques et de devenir un acteur majeur sur la scène mondiale.

L’énergie est le moteur du progrès et les pays qui n’en disposent pas sont en général  les plus pauvres. De plus une énergie bon marché  favorise notre industrie et le développement de l’emploi.

Il faut une grande cohérence dans les choix énergétiques à long terme. Seul le débat citoyen peut aider à éclairer nos choix.

Serge LEZEMENT
Conseiller municipal
Mouvement Républicain et Citoyen

                                      Article publié dans la page opposition du bulletin municipal d’Hérouville Saint Clair

La Fédération

par Serge Lezement le Mercredi 17 Juillet 2013 à 19:14


La commission européenne vient d'exiger de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange d'un délai de deux ans accordé pour ramener notre déficit dans les clous européens.


METTONS LES TECHNOCRATES A LA RETRAITE …
 
            La commission européenne vient d'exiger de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange d'un délai de deux ans accordé pour ramener notre déficit dans les clous européens.
            Sur les retraites, Bruxelles souhaite des mesures dès cette année pour ramener le système à l'équilibre pour 2020 au plus tard ! L'exécutif européen recommande à Paris "d'adapter les règles d'indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d'augmenter les contributions des employeurs".
 
            A chaque fois, on est tenté de se demander ce qui est le pire : l'absence de légitimité d'une commission européenne hors-sol et qui vient faire la leçon à des nations souveraines, ou l'absence de perception des besoins réels de notre large continent : l'Europe ?
 
            Pour notre Mouvement, la chose est entendue : la priorité absolue, c'est le redémarrage de l'économie, au moment où d'autres parties du globe renouent avec la croissance et où certains états – le Japon notamment, que vient de visiter la Président de la République – abandonnent toute référence aux déficits pour redonner du pouvoir d'achat et relancer leurs économies.
 
            Le MRC souhaite aider à la réussite du quinquennat de François Hollande, on sait d'avance ce  qu'il pourrait en être de toute autre hypothèse.
Pour redresser notre pays, nous proposons au Président de pousser beaucoup plus en vue de réussir la ré-industrialisation de l'Europe comme pour engager une réelle réforme fiscale.        Voilà bien les taches de l'heure et tant mieux si elles nous éloignent de l'orthodoxie libérale !
 
            Juillet 2013 MRC de Caen
 
            P. Blanchetier Maire adjoint
            V. Huard        Conseillère municipale

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Lundi 24 Juin 2013 à 10:59


La lettre de Serge Lezement est téléchargeable en bas de page au format PDF.


La lettre de Serge Lezement

Actualités

par Mouvement Républicain et Citoyen le Lundi 24 Juin 2013 à 10:50


Par Serge Lezement, Secrétaire régional Basse-Normandie, Conseiller municipal d'Hérouville Saint Clair.


Le TVR de l’agglomération est depuis quelques temps l’objet d’une grosse polémique dans la presse. Ce mode de transport mérite un rappel historique sur les décisions prises :
- à la fin des années 90, le TVR était le système le moins couteux.
- Le tramway sur rail à l’époque ne pouvait pas grimper de fortes pentes
- Il a été soutenu par l’Etat à travers une piste d’essai et l’aide des spécialistes de la RATP.
- Il a été homologué par le ministère des transports.
- Nancy puis Caen ont opté pour ce mode de transport.

Les personnalités à l’origine de ce choix furent Jean-Marie Girault maire de Caen, François Solignac Lecomte, son 1er adjoint et François Geindre maire d’Hérouville.
Cette décision avait été prise avant que, comme représentant de la ville d’Hérouville et Vice-président de Viacités de 1995 à 2001, je participe à toutes les commissions et réunions de travail nécessaires à sa mise en œuvre. Cette réalisation fut effectuée sous la responsabilité de Thierry Marc et Luc Duncombe les amis de Mme de la Provôté, Messieurs Bruneau, Lallier et Thomas.

J’ajoute qu’il y avait une grande unité de vue et une détermination de tous pour faire aboutir un projet nécessaire aux déplacements des habitants de notre agglomération. Bref une méthode de travail et une ambiance à la « bretonne » sur un grand projet d’Intérêt Général.

Ce mode de transport aujourd’hui, est un fiasco.

Alors que contractuellement, 21 des 24 rames devraient circuler, il n’est plus rare que l’exploitation ne se fasse qu’avec 11 rames seulement! Autant dire que le service public n’est plus assuré et que dire de la galère des usagers ?

Quels sont, les points de désaccord, relatés par la presse :
- Le coût du projet de remplacement de ce tram sur pneus par un vrai tram fer.
- La nécessité de faire payer le constructeur sur ses responsabilités et ses engagements.

Beaucoup connaissent ma position par rapport à l’égalité des territoires et la nécessaire intervention de l’Etat pour apporter les dotations nécessaires aux équilibres financiers entre villes, départements, régions. Cette situation illustre ma position.
Des villes comme Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Rouen n’ont pas besoin du soutien de l’Etat puisque le versement transport lié à l’activité économique suffit à éviter des participations importantes des collectivités locales concernées.
Le ministère des transports, qui a homologué ce système, doit apporter sa contribution
car il est le premier responsable de cet échec.
Cela n’empêche pas d’être ferme
sur la responsabilité financière et technique du constructeur Bombardier. Ces procédures durent souvent 10 ans, ou plus, pendant lesquelles le service public de transport ne serait plus assuré.

Un investissement de cet ordre (près de 300 millions d’euro), est indispensable pour permettre à notre agglomération d’assurer son développement.

La période certes, est pré-électorale, cependant j’invite chaque élu responsable à travailler sur cette remise en service d’un transport en commun sur fer plus fiable.
C’est ce projet qui a largement été approuvé en décembre au-delà des sensibilités politiques. Sortir du conservatisme, propre à la Basse Normandie c’est se tourner vers l’avenir.

MRC - Union Régionale Basse-Normandie
BP 83, 14203 Herouville St Clair Cedex
Email : mrc.region.basnorm@gmail.com
Tel : 06 81 30 17 42



Les responsables
Secrétaire régional Basse-Normandie, Conseiller municipal d'Hérouville Saint Clair.
Secrétaire fédéral Calvados (14), Maire-adjoint de Caen
Secrétaire Comité Nord-Cotentin
Secrétaire Comité de Saint-Lô
Secrétaire Comité Orne

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