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I Publié le Lundi 24 Août 2009 par MRC

Mots-clés : parti socialiste

Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen, et Julien Landfried, secrétaire national, s'exprimeront dans une plénière et un atelier.


Le MRC invité de l'université d'été du Parti socialiste
-Jean-Pierre Chevènement interviendra samedi 29 août à 14h30 dans la plénière n°6 "Penser l'avenir!".
Horaire : de 14h30 à 16h30

Coordinateurs : Christian Paul et Michel Wievorka
Intervenant-e-s :
  • Jean-Claude Ameisen, médecin immunologiste.
  • Bertrand Delanoe, maire de Paris
  • Benoît Hamon, porte-parole du PS
  • Jacques Lévy, cofondateur et coordinateur de la rédaction de la revue Espaces-Temps
  • Jean-Pierre Chevènement, sénateur, ancien ministre et président du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
  • Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti écologiste Les Verts depuis novembre 2006.
  • Jean-Baptiste Prévost, président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF)

    -Julien Landfried interviendra dans l'atelier "L’autorité républicaine en question"
    Samedi 29 août de 11h15 à 13h15 / Lieu : Iliates

    Coordinateur : Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, secrétaire national du PS chargé de la sécurité.
    Intervenant-e-s :
  • Julien Landfried (MRC), porte-parole du MRC.
  • Michel Wieviorka, sociologue, directeur d’études de l’EHESS.

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I Publié le Mardi 18 Août 2009 par MRC


Voici le programme final de l'université d'été du Mouvement Républicain et Citoyen qui se tient les 5 et 6 septembre 2009 à Toulouse sur le thème : "Face à la crise, la désuétude du modèle social-démocrate, l’actualité du modèle républicain". Inscrivez-vous !


Le programme de l'université d'été du Mouvement Républicain et Citoyen
La République repose sur la souveraineté populaire et par conséquent sur le citoyen formé à penser par lui-même et sur une conception de l’intérêt général, résultat du débat public dans un espace laïc où chacun doit se déterminer en fonction de la raison naturelle et d’abord sur ce qu’est l’intérêt du pays.
Il est proposé d’approfondir en quoi elle est le projet qui permet de faire face à la triple crise que nous traversons : crise économique, crise sociale, crise des valeurs.

Accueil et ouverture de l’Université d’été :
Thierry Cotelle, Pierre Cohen (Maire de Toulouse), Patrick Quinqueton et Jean-Luc Laurent.


Samedi 5 septembre / matin
Crise économique : quelles réponses en profondeur ?

La régulation financière internationale, la protection légitime des intérêts des classes populaires et la lutte contre le «dumping social », le maintien et le renouvellement du tissu productif, la reconstruction d’un modèle de développement qui ne se résume pas aux intérêts des financiers, imposent de poser sur ces différents registres la question de l’intérêt général.

Quelles sont les propositions républicaines pertinentes susceptibles de créer les conditions d’une sortie de crise positive en termes d’appel à l’intelligence (innovation/industrie), de protection raisonnable des intérêts des pays anciennement industrialisés (clauses dans les échanges), de charte de l’entreprise et le cas échéant d’appropriation publique (nationalisations de fait ou de droit) et d’utilisation rationnelle des ressources rares (biens communs de l’humanité) ?

Comment décliner l’intérêt général aux niveaux national, européen et mondial ? Quel modèle de développement élaborer à l’échelle mondiale ? L’Europe peut-elle ne pas être écrasée entre les Etats-Unis et la Chine ? Quelle place pour l’Afrique ?

Intervenants : Yves le Hénaff (secrétaire national du MRC), Jean-François Knetter (président du comité européen Airbus, FO), Bruno Moschetto (ancien banquier, universitaire), Georges Sarre (Maire adjoint de Paris). Animateur : Pierre Dubreuil (porte-parole)

Samedi 5 septembre / après-midi
Crise sociale, crise de la justice sociale

La crise sociale est là. Elle est d’abord le produit de la crise économique, même si elle ne s’y réduit pas. Elle est le résultat du dumping social lié au libre échangisme. Les inégalités s’accroissent.

La vague néolibérale, puis la crise, ont déséquilibré la part respective des salaires et de la rente dans la valeur ajoutée. Peut-on limiter les rémunérations les plus élevées ? L’idée d’une politique des revenus a-t-elle encore un sens ? La promotion des services publics n’est pas la défense de l’existant, mais de la place qui leur est assignée dans la vie sociale.

Comment redonner un sens et une réalité au progrès et à la justice sociale, qui ne se limitent pas à la lutte contre les discriminations tant proclamée ? Quelle dynamique sociale appuyer, face au communautarisme et à l’assistanat érigé en système ? Comment lier protection économique et protection sociale ?

Intervenants : Liem Hoang-Ngoc (député européen, économiste), Christian Hutin (député, MRC), Patrick Quinqueton (Secrétaire national du MRC). Animateur : Etienne Butzbach (maire de Belfort)


Samedi 5 septembre / Après-midi
Face à la crise des valeurs, une réponse républicaine

L’adjectif « citoyen » est aujourd’hui employé à tort et à travers, mais le nom commun de « citoyens » suppose que les membres de la communauté nationale aient prise sur leur avenir collectif. Cela suppose aussi le débat en raison, et non le consensus. Comment être davantage non pas « citoyens », mais « des citoyens » ? Que signifie aujourd’hui l’idée de progrès ? Comment aborder la question du privé et du public dans une optique républicaine ?

Quels sont les apports et les pièges de la communication électronique dans la création d’un lien entre citoyens qui ne soit pas communautaire ? Comment donner aujourd’hui le sentiment d’une appartenance collective ? Le monde est de plus en plus gouverné par les entreprises et leurs réseaux.

Que peut signifier aujourd’hui « faire de la politique » ?

Intervenants : Paul Thibaud (Philosophe), Julien Landfried (Secrétaire national du MRC), Jean-Yves Autexier (directeur de la Fondation Res Publica). Animateur : Marie-Françoise Bechtel (Secrétaire national du MRC)


Dimanche 6 septembre / matin
Actualité de la réponse républicaine, désuétude du modèle social-démocrate, mort du modèle social libéral

Débat général en présence de Jean-François Kahn, Arnaud Montebourg, Paul Quilès et Jean-Pierre Chevènement.
Animatrice : Catherine Coutard (porte-parole)


Le programme est téléchargeable ci-dessous au format PDF : vous y trouverez le bulletin d'inscription à l'université d'été ainsi que les détails pratiques (hébergements, transports, plans).

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I Publié le Lundi 20 Juillet 2009 par

Mots-clés : hôpital santé

Tribune de Ladislas Polski, médecin et secrétaire national à la santé du Mouvement Républicain et Citoyen, parue dans Marianne, 18 juillet 2009.


Santé : halte à la dérive lucrative !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la loi Bachelot a suscité une opposition hétéroclite : syndicats de médecins libéraux criant « au loup ! » et poussant leur corporatisme jusqu’à la caricature, internes en formation veillant jalousement sur leurs futurs dépassements d’honoraires, chefs de services hospitaliers peu décidés à abdiquer leurs pouvoirs aux directeurs d’hôpitaux, défenseurs sincères, aussi, de l’hôpital public, tous ont fait entendre leur colère.

La ministre de la Santé a été contrainte de reculer sur certains points : telle mesure sur la publicité pour l’alcool, telle autre sur sa vente dans les stations-service ont été retoquées. Les velléités de limiter la liberté totale d’installation des médecins ont été repoussées. En revanche, les mesures de fond pour la réorientation du système de santé en faveur du secteur privé ont été fermement maintenues.
Ainsi, des « groupements de coopération sanitaire », fruits du rapprochement entre établissements de santé de droit privé et établissements de droit public, vont se développer, au risque que l’on voie disparaître certaines activités du secteur strictement public, seul garant de l’accès de tous à des soins de qualité.

Mesure cardinale de la loi, la création des agences régionales de santé n’est pas à rejeter par principe : regroupant les services de l’Etat et de l’assurance maladie à l’échelon régional, ces ARS pourraient être les bras armés d’une politique de santé volontariste au service de l’intérêt général. Las ! Ces agences seront avant tout les instruments d’application de la loi, qui apparaît comme profondément inspirée par une volonté d’assimilation des établissements hospitaliers publics et privés. En témoigne le premier chapitre de cette loi, précisant que les établissements de santé, publics ou privés, doivent pouvoir indifféremment « mener ou participer à des missions de service public », notamment pour « l’enseignement universitaire et postuniversitaire ».

Jusqu’ici presque exclusivement réservée à l’hôpital public, la vocation universitaire lui conférait le prestige nécessaire pour retenir des médecins en son sein, et garantissait pour tous un égal accès à des soins d’excellence. Or, si le prestige universitaire s’éloigne de l’hôpital, la culture d’entreprise y fait son entrée : les directeurs d’hôpitaux pourront être issus du secteur privé. Quant aux médecins, ils pourront être recrutés sous un statut de droit privé assorti d’une rémunération comportant une part variable.

Il faut dire que l’instauration de la tarification à l’activité avait ouvert la voie de l’hôpital-entreprise : en imposant aux établissements hospitaliers publics le même mode de financement, basé sur la rentabilité, que celui des cliniques privées, le système de la « T2A » fait fi des spécificités de l’hôpital public que sont notamment l’accueil de tous les patients sans sélection et la formation initiale des professionnels. La quête imposée de la stricte rentabilité ne peut qu’aboutir à une sélection des malades, et à une dangereuse et inflationniste course à l’acte. Tout cela produit le glissement progressif de notre système de santé vers une logique concurrentielle.

Il faut pourtant mesurer le danger qui existe de voir contesté à l’hôpital public son rôle de référence et d’ultime recours dans le système de santé. S’il est fondamental que ce rôle lui soit conservé, c’est parce que l’hôpital public incarne seul la synthèse républicaine entre excellence médicale et égalité d’accès aux soins.

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La tribune a également été publiée sur Marianne2.fr.

Dépêche AFP, jeudi 16 juillet 2009, 11h55.


Appel d'Aubry au rassemblement: le MRC "prêt" à rencontrer les partis de gauche
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a assuré jeudi que le MRC était "prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche", tout en jugeant les contours de la "maison commune" proposée par Martine Aubry "imprécis".

Dans une lettre datée du 7 juillet, la première secrétaire du PS a appelé les partis de gauche, à l'exception du NPA, à une "nouvelle démarche de rassemblement" à gauche "sans préalable" et "dès les régionales".

Le MRC est "trop conscient des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la 'gauche plurielle' (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites", écrit M. Chevènement dans sa lettre-réponse datée du 15 juillet.

Pour lui, "il a manqué et il manque encore à la gauche un 'projet'".

Le MRC est "partisan d’Etats-généraux de la gauche où chacun pourrait exposer ses analyses et ses propositions, non pas sur un sujet particulier mais sur l’ensemble de la démarche qui permettrait de rendre un espoir à notre peuple", poursuit le sénateur de Belfort.

Pour le MRC, favorable à "un grand parti de toute la gauche, seul capable de fournir l’électrochoc nécessaire", la "maison commune" proposée par Mme Aubry a des "contours, il est vrai, pour le moins imprécis".

"Pour ne pas décevoir à nouveau, la gauche doit tenir un discours de vérité. C’est dans cet esprit que le Mouvement Républicain et Citoyen est prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche qui permette de 'débroussailler le terrain'", fait valoir l'ancien ministre.

"Nous partageons l’idée que 'la gauche doit changer', mais elle ne saurait, selon nous, surmonter ses divisions que si, tous ensemble, nous sommes capables de procéder à une analyse sérieuse et approfondie de la 'globalisation financière'", selon M. Chevènement.

Martine Aubry a adressé une lettre aux responsables des partis et mouvements de gauche et écologistes. Voici la réponse que Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen, lui a adressé en retour.


Madame la Première Secrétaire, chère Martine,

J’ai bien reçu votre lettre du 7 juillet 2009. Nous partageons l’idée que « la gauche doit changer », mais elle ne saurait, selon nous, surmonter ses divisions que si, tous ensemble, nous sommes capables de procéder à une analyse sérieuse et approfondie de la « globalisation financière » ou si vous préférez, du capitalisme financier de notre temps. Ce système qui a creusé les inégalités et entraîné un profond recul de la démocratie ne s’est pas installé d’hier. Sa crise implique que nous définissions des ripostes qui soient « à la hauteur ». Nous devons offrir un projet dans lequel le peuple français puisse se reconnaître.

A cet égard, nous sommes trop conscients des insuffisances que la gauche a manifestées après 1983 aussi bien que dans la période dite de la « gauche plurielle » (1997-2002) pour proposer de revenir à des formules qui ont montré leurs limites. Il a manqué et il manque encore à la gauche un « projet ».

Nous sommes donc partisans d’Etats-généraux de la gauche où chacun pourrait exposer ses analyses et ses propositions, non pas sur un sujet particulier mais sur l’ensemble de la démarche qui permettrait de rendre un espoir à notre peuple.

Nous ne voulons pas noyer sous des initiatives particulières qui brouilleraient encore plus le message de la gauche, l’autocritique salubre et nécessaire et les propositions à la fois audacieuses et réalistes qui pourraient retisser un lien de confiance, aujourd’hui fortement distendu entre la gauche et les couches populaires.

Pour ce qui le concerne, le Mouvement Républicain et Citoyen avait proposé, lors de son dernier Congrès, les 28 et 29 juin 2008, au Kremlin-Bicêtre, une « refondation républicaine » de toute la gauche. Qu’entendons-nous par là ? Qu’en toutes choses l’intérêt du pays soit notre boussole. C’est cette exigence républicaine qui pourrait permettre de déboucher sur la création d’un grand parti de toute la gauche seul capable de fournir l’électrochoc nécessaire. Nous constatons que notre offre n’a rencontré aucun écho de la part de la direction du parti socialiste, jusqu’à votre lettre du 7 juillet 2009 évoquant une « maison commune », aux contours, il est vrai, pour le moins imprécis.

Le redressement de la construction européenne, le rôle que la France peut y prendre, la conception républicaine de la nation sont évidemment des questions clés. L’est également l’élaboration d’un nouveau modèle de développement qui soit soutenable dans la durée et tienne compte de la nouvelle multipolarité du monde. Entre les Etats-Unis et la Chine dont la relation structurera le XXIe siècle, la France et l’Europe ont des intérêts légitimes à défendre, à commencer par ceux de nos couches populaires, particulièrement éprouvées par les délocalisations d’activités.

L’intérêt général de notre peuple et celui de l’Humanité tout entière, ne sont pas contradictoires. Encore faut-il inventer un nouveau chemin. C’est à cela qu’une gauche digne de ce nom devrait consacrer ses efforts. Pour ne pas décevoir à nouveau, la gauche doit tenir un discours de vérité.

C’est dans cet esprit que le Mouvement Républicain et Citoyen est prêt à participer à la rentrée à une rencontre des partis de gauche qui permette de « débroussailler le terrain ».

Je vous prie de croire, Madame la Première Secrétaire et chère Martine, en l’assurance de ma meilleure pensée.


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Président du MRC
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