Dépêche AFP, mardi 30 mars 2010, 13h51.


Le MRC se retire de la commission sur les primaires à gauche (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a annoncé mardi que son parti se retirait de la commission sur les primaires de la gauche pour 2012, du fait de "maltraitances" dont le MRC a fait l'objet aux régionales et de "différences de fond".

Le Conseil national (CN) du MRC, réuni dimanche, a décidé de mettre le parti "en retrait de la commission pour préparer les primaires", a déclaré à l'AFP M. Chevènement.

"Les maltraitances dont nous avons fait l'objet aux régionales" et "des différences de fond" font que "nous ne pouvons pas nous engager dans un processus qui nous étoufferait", a-t-il ajouté.

Dans une lettre à Martine Aubry, le sénateur de Belfort déplore que l'accord conclu le 10 février dans 14 régions avec la patronne du PS, "n'a pas été respecté dans la moitié des régions".

"Quinze de nos candidats ont été retirés. Nous avons été privés de neuf élus" alors que l'accord "spécifiait que les 26 candidats du MRC figureraient 'en position éligible et inamovible pour les premier et second tours'", poursuit-il, estimant que "ce non-respect de la parole donnée ne crée pas les conditions d'une confiance élémentaire entre partenaires d'un même combat".

Au total, 19 conseillers régionaux MRC (contre 15 en 2004) ont été élus en mars, dont 17 grâce à des accords avec le PS, selon M. Chevènement.

De plus, le MRC a "le sentiment que le Parti socialiste n'a pas tiré les enseignements de ses échecs passés : aucune remise en cause d'une construction européenne irréaliste, antisociale et 'caporalisante'", "rien sur la politique de change asphyxiante de la BCE" (Banque centrale européenne, ndlr).

"Il est certes nécessaire de s'en prendre à la politique fiscale de la majorité actuelle en France mais c'est une vue totalement insuffisante des choses", écrit-il.

Dans ce contexte, le CN du MRC a décidé de soumettre à son Congrès des 26 et 27 juin à Paris, un "programme de salut public" sur "la base d'un projet clair, à la hauteur des défis".

En février dernier, Martine Aubry qualifiait de "première pierre de la maison commune" en vue de 2012, l'accord national PS-PRG-MRC pour les régionales de mars.

Actualités

I Publié le Vendredi 19 Mars 2010

Mots-clés : edf électricité énergie

Par Gérard Pierre, Secrétaire national du MRC chargé de l'environnement et de l'énergie.
Le gouvernement présentera après les régionales un projet de loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (NOME).


Ce projet de loi vise à répondre favorablement aux injonctions de la Commission Européenne pour établir en France un marché de l’électricité plus concurrentiel qu’il ne l’est actuellement.

Pour satisfaire l’Union Européenne, le gouvernement veut contraindre légalement l’opérateur historique à rétrocéder à des entreprises concurrentes une partie très importante de sa production à prix coûtant. Ainsi « Electricité De France est tenu de conclure des contrats de vente d’électricité, à des conditions représentatives des conditions économiques de production de l’électricité par ses centrales nucléaires situées sur le territoire national avec les fournisseurs d’électricité qui en font la demande. » Le volume global maximum pourra être de 120 térawattheures soit environ le quart de la production totale d’EDF.

Les prévisions faites par les services de l’Etat dans les études sur les coûts de référence montrent que la production de base dont le MWh est le moins cher est celle du nucléaire, dont la valeur varie de 30 à 55 € le MWh, suivant que l’on prend comme référence les centrales existantes ou le nouvel EPR. Cette proposition si elle était votée, donnerait aux bénéficiaires des contrats une manne financière considérable. Le MWh étant vendu au consommateur d’électricité en France de l’ordre de 78 €, c’est un cadeau de plus de 2 milliard d’€ par an que l’Etat s’apprête à faire aux compagnies privées concurrentes alors qu’elles n’auront fait aucun investissement. C’est également un marché concurrentiel purement artificiel qui attirera des traders français mais également étrangers qui seront séduits par des bénéfices qu’ils n’auront nullement l’intention d’investir dans des unités de production, et qui feront leur profit en revendant l’électricité achetée à bas coût en France pour la revendre principalement à l’étranger avec un bénéfice maximum. C’est surtout, pour EDF, une diminution de sa capacité financière à un moment où il doit faire de nombreux investissements pour assurer la transition énergétique imposée par la raréfaction des ressources pétrolières et gazières, l’augmentation de la consommation d’électrique, ainsi qu’à terme le renouvellement de ses centrales.

Ce projet, s’il était adopté dans sa forme actuelle ("Avant projet de loi de réforme du marché de l’électricité"), est très dangereux, car il remet en cause la capacité à satisfaire dans l’avenir les besoins énergétiques de notre pays et les conséquences sur les prix ne se feront pas attendre.

Dépêche AFP, mardi 16 mars 2010, 11h19.


Régionales/IDF: le PRG et le MRC appellent le PS à respecter ses accords
Le PRG et le MRC d'Ile-de-France ont invité mardi le Parti socialiste à respecter les accords signés avec ses partenaires du premier tour des régionales (PRG, MRC et MUP) concernant le nombre d'élus de ces trois formations.

"L'accord initial entre le Parti socialiste et le PRG prévoyait 10 élus dans tous les cas de figure, le PS ne souhaite plus satisfaire cet engagement", a déploré le PRG dans un communiqué appelant les socialistes "à faire rapidement évoluer leur attitude".

De son côté, Guillaume Vuilletet, l'un des responsables du MRC (Mouvement républicain et citoyen) en IdF, a appelé "le PS à se ressaisir" et "à respecter la parole donnée à Jean-Pierre Chevènement", dans une déclaration à l'AFP.

Selon l'un des responsables du PRG-IdF, joint par l'AFP, le PS souhaite en fait conserver à peu près autant d'élus au conseil régional qu'à l'heure actuelle (59), alors que sur la base des simulations faites après les résultats du premier tour et des accords passés, le nombre d'élus PS descendrait à environ 50.
Du coup, au lieu de 24 places éligibles pour ses trois partenaires, le PS n'en proposerait plus que "10 à 15", a indiqué à l'AFP ce responsable.

M. Vuilletet juge cette "décote très lourde et inacceptable".

Le MUP (Mouvement unitaire progressiste) de Robert Hue, qui devait avoir 5 élus, pourrait n'en avoir que 2, selon le PRG.

De son côté, Europe Ecologie, qui négocie avec le PS un accord de fusion des listes, serait en passe d'avoir un groupe d'une cinquantaine d'élus environ, soit une vingtaine de plus que le groupe Verts actuel (28), présidé par le numéro deux des Verts Jean-Vincent Placé.

Les listes de candidats au 2e tour des régionales doivent être déposées avant 18H00 ce mardi à la préfecture de la région.

Dépêche AFP, mardi 16 mars, 00h20.


Accords passés pour les régionales : Chevènement (MRC) met en garde le PS
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a mis en garde le Parti socialiste lundi soir "contre la tentation de revenir" sur les accords passés avant le premier tour des régionales.
"Ces accords stipulent que nos candidats bénéficient sur les listes conduites par le PS de places qui ne peuvent être modifiées entre le premier et le second tour", a expliqué M. Chevènement à l'AFP.
"Je mets en garde la direction du PS contre la tentation de revenir sur les accords passés avec nous. De l'application correcte de ces accords nous nous réservons de tirer toutes les conséquences", a prévenu l'ancien ministre.
Le président du MRC a fait cette mise au point alors que le PS a entamé des négociations avec Europe Ecologie et le Front de gauche en vue de fusionner les listes régionales pour le second tour. Les listes doivent être bouclées avant mardi 18H00.

Actualités

I Publié le Jeudi 11 Février 2010 par MRC


Le Parti Socialiste et le Mouvement Républicain et Citoyen se sont rencontrés le 5 novembre dernier, Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement conduisant leur délégation respective.


Ils ont constaté une vision commune de la situation de notre pays, pris en étau entre la crise de la mondialisation financière et le maintien des politiques libérales au niveau national et européen.

Dans le même temps, la réforme territoriale comme celle de la taxe professionnelle constituent des attaques inadmissibles contre la démocratie locale et contre l’action publique dans son ensemble.

Faute de soutien populaire, le gouvernement entend poursuivre sa politique de libéralisation en cassant les outils même de l’action collective. La gauche doit apporter une réponse républicaine et progressiste à ces attaques. C’est un préalable nécessaire à la mobilisation des citoyens.

Dans les prochaines semaines cette mobilisation pourra s’exprimer dans le cadre des élections régionales. Le MRC et le Parti Socialiste sont convenus de la constitution de listes unitaires capables de rassembler les forces de gauche aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010.

Depuis le 5 novembre, des représentants des deux partis (Claude Bartolone et Christophe Borgel pour le PS, Jean-Luc Laurent et Guillaume Vuilletet pour le MRC) se sont rencontrés pour examiner le résultat des discussions engagées dans les régions et ont abouti à un protocole d’accord entre le PS et le MRC le 23 décembre 2009. À cette occasion, il avait été convenu de poursuivre le travail pour améliorer le protocole et aboutir à un accord. Le Parti Socialiste et le Mouvement Républicain et Citoyen représentés par deux délégations conduites respectivement par Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement se sont à nouveau rencontrés le 10 février 2010 et ont signé l’accord pour les élections régionales des 14 et 21 mars 2010.


Le MRC participera aux listes d’Union conduites par le PS avec des candidats en position éligible et inamovible pour les premier et second tours dans les régions suivantes :

  • Alsace :
    -la 12ème place (femme) dans le Haut Rhin
  • Auvergne :
    -la 11ème place (homme) au premier tour et la 15ème ou 17ème place au second tour dans le Puy de Dôme
  • Franche Comté :
    -la tête de liste (homme) dans le territoire de Belfort
    -la 12ème place dans le Doubs
  • Ile de France :
    -les 12ème (homme) et 27ème (femme) places à Paris
    -la 14ème place (homme) dans la Seine et Marne
    -la 7ème place (homme) en Yvelines
    -la 15ème place (homme) en Essonne
    -la 14ème place (femme) dans les Hauts de Seine
    -la 14ème place (femme) en Seine Saint Denis
    -les 4ème et 14ème places (hommes) en Val de Marne
    -la 7ème place (homme) en Val d’Oise
  • Lorraine :
    -la 22ème place (femme) en Moselle
  • Limousin :
    -la 10ème place (homme) en Corrèze
  • Midi Pyrénées :
    -la 20ème place (femme) en Haute Garonne
  • Nord pas de calais :
    -la 12ème (femme) et la 29ème (homme) places dans le Nord
    -la 9ème (homme) et la 22ème (femme) places dans le Pas de Calais
  • Haute-Normandie :
    -La 29ème place (homme) en Seine Maritime
  • Pays de Loire :
    -la 19ème place (femme) dans la Loire Atlantique
  • Picardie :
    -la 10ème Place (homme) dans l’Aisne
    -la 8ème place (femme) dans la Somme
  • Provence Alpes Côte d’Azur
    -la 3ème place (homme) dans les Alpes Maritimes.
    -La 33ème place (homme) dans les Bouches du Rhône
  • Rhône Alpes :
    -la 6ème place (femme) dans la Drome
    -la 25ème place (homme) dans le Rhône
  • Île de la Réunion :
    -la 8ème place (femme)


    Le 10 février 2010,
    Pour le Parti Socialiste, Martine Aubry
    Pour le Mouvement Républicain et Citoyen, Jean-Pierre Chevènement


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Président du MRC
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