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I Publié le Mercredi 28 Avril 2010 par MRC

Mots-clés : euro grèce

Dépêche AFP, 27 avril, 17h34.


Grèce : Sarre (MRC) propose de hisser le drapeau grec sur les mairies d'arrondissement de Paris
Georges Sarre, conseiller de Paris et secrétaire national du MRC, a adressé lundi soir une lettre aux 26 maires d'arrondissement de Paris, leur suggérant de hisser le drapeau grec au fronton de leur mairie en signe de "solidarité" avec ce pays.

Dans cette lettre transmise à l'AFP, M. Sarre souligne que "nous sommes tous inquiets de la situation financière, économique et sociale de la Grèce".

Même si "nous n'avons pas forcément tous la même lecture des causes ayant engendré cette insolvabilité", poursuit-il, "nous pouvons tous nous accorder sur un point : la Grèce est un pays frère, non seulement membre de la zone euro, de l'Union Européenne, mais dépositaire d'une part importante de l'histoire de notre civilisation".

"Or, ajoute M. Sarre, la Grèce souffre, non seulement de ses difficultés financières et économiques, mais aussi, en partie, d'un sentiment de + déclassement + que peut engendrer le débat autour de l'aide européenne et de l'aide du FMI".

Grèce : Sarre (MRC) propose de hisser le drapeau grec sur les mairies d'arrondissement de Paris
Il leur propose donc de hisser sur le fronton de leur mairie d'arrondissement le drapeau grec, "pendant cette période de tourmente financière" pour manifester à ce pays leur "solidarité".

"En tant qu'élus de Paris, nous n'avons évidemment pas de moyens directs de manifester une solidarité, notamment financière, au peuple grec. Mais Paris est une grande capitale mondiale, à la notoriété, à la visibilité médiatique, à la charge symbolique incomparable. Nous sommes donc investis d'une responsabilité particulière quant au message internationaliste de la France", explique M. Sarre.

Retrouvez la lettre complète adressée par Georges Sarre sur son blog.

Paris, le 29 mars 2010.


Madame la Première Secrétaire, chère Martine,

Nous avions décidé, le 4 novembre 2009, que le MRC et le PS constitueraient des listes communes aux élections régionales, tirant ainsi la leçon de ce qui s’était passé aux élections européennes. L’accord, dûment paraphé par nous-mêmes (Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement), le 10 février 2010, spécifiait que les candidats du MRC figureraient « en position éligible et inamovible pour les premier et second tours » dans quatorze régions. Tu avais évoqué à cette occasion « la première pierre d’une maison commune ».

Le Conseil National du MRC, réuni le 28 mars 2010, constate que cet accord n’a pas été respecté dans la moitié des régions. Quinze de nos candidats ont été retirés. Nous avons été privés de neuf élus. Le cas le plus flagrant a été celui de Catherine Coutard, classée 6ème dans la Drôme et pour laquelle, n’ayant pu réussir à te joindre, j’étais intervenu auprès de Claude Bartolone et au plan régional de Jean-Jack Queyranne. Mais il y en a beaucoup d’autres sur lesquels nous avions attiré en vain l’attention de vos responsables nationaux et celle des Présidents de région sortants.

Ce non-respect de la parole donnée ne créée pas les conditions d’une confiance élémentaire entre partenaires d’un même combat. Le temps du mépris pour nous n’est pas venu.

Par ailleurs, le Conseil National éprouve le sentiment que le Parti socialiste n’a pas tiré les enseignements de ses échecs passés : aucune remise en cause d’une construction européenne irréaliste, antisociale et « caporalisante ». Rien sur la nécessaire protection du marché européen. Rien sur la politique de change asphyxiante de la BCE. Aucune critique de la politique de rigueur salariale et budgétaire pratiquée par la coalition conservatrice-libérale allemande. Il est certes nécessaire de s’en prendre à la politique fiscale de la majorité actuelle en France mais c’est une vue totalement insuffisante des choses.

Nous sommes très inquiets quant à la possibilité pour le PS et ses « alliés privilégiés » Verts de se mettre à la hauteur des échéances de 2012. En l’absence, aujourd’hui, de tout programme et de toute Charte politique des primaires qui auraient pu permettre la sélection d’un candidat de la gauche à l’élection présidentielle de 2012 dans des conditions acceptables par nous, le Conseil National a considéré qu’il ne nous était plus possible de participer aux travaux de la Commission chargée de préparer lesdites « primaires ».

La priorité est au projet car la situation du pays est extrêmement grave. C’est la raison pour laquelle le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen a décidé de soumettre à son Congrès, qui se tiendra les 26 et 27 juin prochains à Paris, un « programme de salut public ». Nous vous l’adresserons prochainement. C’est sur la base d’un projet clair, à la hauteur des défis que le pays doit relever que la gauche pourra affronter sans décevoir les prochaines échéances.

Nous préférons, aujourd’hui, retrouver notre liberté de parole et de mouvement pour œuvrer efficacement à l’élaboration de ce projet exigeant. Nous essaierons ainsi de servir au mieux les intérêts du monde du travail et ceux de la France. Nous contribuerons au débat républicain. Peut-être pourrons-nous nourrir votre propre réflexion.

Je te prie de croire, chère Martine, en mon amicale pensée.


Jean-Pierre Chevènement
Président du MRC

Dépêche AFP, mardi 30 mars 2010, 13h51.


Le MRC se retire de la commission sur les primaires à gauche (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a annoncé mardi que son parti se retirait de la commission sur les primaires de la gauche pour 2012, du fait de "maltraitances" dont le MRC a fait l'objet aux régionales et de "différences de fond".

Le Conseil national (CN) du MRC, réuni dimanche, a décidé de mettre le parti "en retrait de la commission pour préparer les primaires", a déclaré à l'AFP M. Chevènement.

"Les maltraitances dont nous avons fait l'objet aux régionales" et "des différences de fond" font que "nous ne pouvons pas nous engager dans un processus qui nous étoufferait", a-t-il ajouté.

Dans une lettre à Martine Aubry, le sénateur de Belfort déplore que l'accord conclu le 10 février dans 14 régions avec la patronne du PS, "n'a pas été respecté dans la moitié des régions".

"Quinze de nos candidats ont été retirés. Nous avons été privés de neuf élus" alors que l'accord "spécifiait que les 26 candidats du MRC figureraient 'en position éligible et inamovible pour les premier et second tours'", poursuit-il, estimant que "ce non-respect de la parole donnée ne crée pas les conditions d'une confiance élémentaire entre partenaires d'un même combat".

Au total, 19 conseillers régionaux MRC (contre 15 en 2004) ont été élus en mars, dont 17 grâce à des accords avec le PS, selon M. Chevènement.

De plus, le MRC a "le sentiment que le Parti socialiste n'a pas tiré les enseignements de ses échecs passés : aucune remise en cause d'une construction européenne irréaliste, antisociale et 'caporalisante'", "rien sur la politique de change asphyxiante de la BCE" (Banque centrale européenne, ndlr).

"Il est certes nécessaire de s'en prendre à la politique fiscale de la majorité actuelle en France mais c'est une vue totalement insuffisante des choses", écrit-il.

Dans ce contexte, le CN du MRC a décidé de soumettre à son Congrès des 26 et 27 juin à Paris, un "programme de salut public" sur "la base d'un projet clair, à la hauteur des défis".

En février dernier, Martine Aubry qualifiait de "première pierre de la maison commune" en vue de 2012, l'accord national PS-PRG-MRC pour les régionales de mars.

Actualités

I Publié le Vendredi 19 Mars 2010

Mots-clés : edf électricité énergie

Par Gérard Pierre, Secrétaire national du MRC chargé de l'environnement et de l'énergie.
Le gouvernement présentera après les régionales un projet de loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (NOME).


Ce projet de loi vise à répondre favorablement aux injonctions de la Commission Européenne pour établir en France un marché de l’électricité plus concurrentiel qu’il ne l’est actuellement.

Pour satisfaire l’Union Européenne, le gouvernement veut contraindre légalement l’opérateur historique à rétrocéder à des entreprises concurrentes une partie très importante de sa production à prix coûtant. Ainsi « Electricité De France est tenu de conclure des contrats de vente d’électricité, à des conditions représentatives des conditions économiques de production de l’électricité par ses centrales nucléaires situées sur le territoire national avec les fournisseurs d’électricité qui en font la demande. » Le volume global maximum pourra être de 120 térawattheures soit environ le quart de la production totale d’EDF.

Les prévisions faites par les services de l’Etat dans les études sur les coûts de référence montrent que la production de base dont le MWh est le moins cher est celle du nucléaire, dont la valeur varie de 30 à 55 € le MWh, suivant que l’on prend comme référence les centrales existantes ou le nouvel EPR. Cette proposition si elle était votée, donnerait aux bénéficiaires des contrats une manne financière considérable. Le MWh étant vendu au consommateur d’électricité en France de l’ordre de 78 €, c’est un cadeau de plus de 2 milliard d’€ par an que l’Etat s’apprête à faire aux compagnies privées concurrentes alors qu’elles n’auront fait aucun investissement. C’est également un marché concurrentiel purement artificiel qui attirera des traders français mais également étrangers qui seront séduits par des bénéfices qu’ils n’auront nullement l’intention d’investir dans des unités de production, et qui feront leur profit en revendant l’électricité achetée à bas coût en France pour la revendre principalement à l’étranger avec un bénéfice maximum. C’est surtout, pour EDF, une diminution de sa capacité financière à un moment où il doit faire de nombreux investissements pour assurer la transition énergétique imposée par la raréfaction des ressources pétrolières et gazières, l’augmentation de la consommation d’électrique, ainsi qu’à terme le renouvellement de ses centrales.

Ce projet, s’il était adopté dans sa forme actuelle ("Avant projet de loi de réforme du marché de l’électricité"), est très dangereux, car il remet en cause la capacité à satisfaire dans l’avenir les besoins énergétiques de notre pays et les conséquences sur les prix ne se feront pas attendre.

Dépêche AFP, mardi 16 mars 2010, 11h19.


Régionales/IDF: le PRG et le MRC appellent le PS à respecter ses accords
Le PRG et le MRC d'Ile-de-France ont invité mardi le Parti socialiste à respecter les accords signés avec ses partenaires du premier tour des régionales (PRG, MRC et MUP) concernant le nombre d'élus de ces trois formations.

"L'accord initial entre le Parti socialiste et le PRG prévoyait 10 élus dans tous les cas de figure, le PS ne souhaite plus satisfaire cet engagement", a déploré le PRG dans un communiqué appelant les socialistes "à faire rapidement évoluer leur attitude".

De son côté, Guillaume Vuilletet, l'un des responsables du MRC (Mouvement républicain et citoyen) en IdF, a appelé "le PS à se ressaisir" et "à respecter la parole donnée à Jean-Pierre Chevènement", dans une déclaration à l'AFP.

Selon l'un des responsables du PRG-IdF, joint par l'AFP, le PS souhaite en fait conserver à peu près autant d'élus au conseil régional qu'à l'heure actuelle (59), alors que sur la base des simulations faites après les résultats du premier tour et des accords passés, le nombre d'élus PS descendrait à environ 50.
Du coup, au lieu de 24 places éligibles pour ses trois partenaires, le PS n'en proposerait plus que "10 à 15", a indiqué à l'AFP ce responsable.

M. Vuilletet juge cette "décote très lourde et inacceptable".

Le MUP (Mouvement unitaire progressiste) de Robert Hue, qui devait avoir 5 élus, pourrait n'en avoir que 2, selon le PRG.

De son côté, Europe Ecologie, qui négocie avec le PS un accord de fusion des listes, serait en passe d'avoir un groupe d'une cinquantaine d'élus environ, soit une vingtaine de plus que le groupe Verts actuel (28), présidé par le numéro deux des Verts Jean-Vincent Placé.

Les listes de candidats au 2e tour des régionales doivent être déposées avant 18H00 ce mardi à la préfecture de la région.


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Président du MRC
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