07/02/2019
ActualitésI Publié le Mercredi 28 Avril 2010 par MRCDépêche AFP, 27 avril, 17h34.
Georges Sarre, conseiller de Paris et secrétaire national du MRC, a adressé lundi soir une lettre aux 26 maires d'arrondissement de Paris, leur suggérant de hisser le drapeau grec au fronton de leur mairie en signe de "solidarité" avec ce pays.
Dans cette lettre transmise à l'AFP, M. Sarre souligne que "nous sommes tous inquiets de la situation financière, économique et sociale de la Grèce". Même si "nous n'avons pas forcément tous la même lecture des causes ayant engendré cette insolvabilité", poursuit-il, "nous pouvons tous nous accorder sur un point : la Grèce est un pays frère, non seulement membre de la zone euro, de l'Union Européenne, mais dépositaire d'une part importante de l'histoire de notre civilisation". "Or, ajoute M. Sarre, la Grèce souffre, non seulement de ses difficultés financières et économiques, mais aussi, en partie, d'un sentiment de + déclassement + que peut engendrer le débat autour de l'aide européenne et de l'aide du FMI". Grèce : Sarre (MRC) propose de hisser le drapeau grec sur les mairies d'arrondissement de Paris Il leur propose donc de hisser sur le fronton de leur mairie d'arrondissement le drapeau grec, "pendant cette période de tourmente financière" pour manifester à ce pays leur "solidarité". "En tant qu'élus de Paris, nous n'avons évidemment pas de moyens directs de manifester une solidarité, notamment financière, au peuple grec. Mais Paris est une grande capitale mondiale, à la notoriété, à la visibilité médiatique, à la charge symbolique incomparable. Nous sommes donc investis d'une responsabilité particulière quant au message internationaliste de la France", explique M. Sarre. Retrouvez la lettre complète adressée par Georges Sarre sur son blog. ActualitésI Publié le Mardi 30 Mars 2010 par MRCParis, le 29 mars 2010.
Madame la Première Secrétaire, chère Martine,
Nous avions décidé, le 4 novembre 2009, que le MRC et le PS constitueraient des listes communes aux élections régionales, tirant ainsi la leçon de ce qui s’était passé aux élections européennes. L’accord, dûment paraphé par nous-mêmes (Martine Aubry et Jean-Pierre Chevènement), le 10 février 2010, spécifiait que les candidats du MRC figureraient « en position éligible et inamovible pour les premier et second tours » dans quatorze régions. Tu avais évoqué à cette occasion « la première pierre d’une maison commune ». Le Conseil National du MRC, réuni le 28 mars 2010, constate que cet accord n’a pas été respecté dans la moitié des régions. Quinze de nos candidats ont été retirés. Nous avons été privés de neuf élus. Le cas le plus flagrant a été celui de Catherine Coutard, classée 6ème dans la Drôme et pour laquelle, n’ayant pu réussir à te joindre, j’étais intervenu auprès de Claude Bartolone et au plan régional de Jean-Jack Queyranne. Mais il y en a beaucoup d’autres sur lesquels nous avions attiré en vain l’attention de vos responsables nationaux et celle des Présidents de région sortants. Ce non-respect de la parole donnée ne créée pas les conditions d’une confiance élémentaire entre partenaires d’un même combat. Le temps du mépris pour nous n’est pas venu. Par ailleurs, le Conseil National éprouve le sentiment que le Parti socialiste n’a pas tiré les enseignements de ses échecs passés : aucune remise en cause d’une construction européenne irréaliste, antisociale et « caporalisante ». Rien sur la nécessaire protection du marché européen. Rien sur la politique de change asphyxiante de la BCE. Aucune critique de la politique de rigueur salariale et budgétaire pratiquée par la coalition conservatrice-libérale allemande. Il est certes nécessaire de s’en prendre à la politique fiscale de la majorité actuelle en France mais c’est une vue totalement insuffisante des choses. Nous sommes très inquiets quant à la possibilité pour le PS et ses « alliés privilégiés » Verts de se mettre à la hauteur des échéances de 2012. En l’absence, aujourd’hui, de tout programme et de toute Charte politique des primaires qui auraient pu permettre la sélection d’un candidat de la gauche à l’élection présidentielle de 2012 dans des conditions acceptables par nous, le Conseil National a considéré qu’il ne nous était plus possible de participer aux travaux de la Commission chargée de préparer lesdites « primaires ». La priorité est au projet car la situation du pays est extrêmement grave. C’est la raison pour laquelle le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen a décidé de soumettre à son Congrès, qui se tiendra les 26 et 27 juin prochains à Paris, un « programme de salut public ». Nous vous l’adresserons prochainement. C’est sur la base d’un projet clair, à la hauteur des défis que le pays doit relever que la gauche pourra affronter sans décevoir les prochaines échéances. Nous préférons, aujourd’hui, retrouver notre liberté de parole et de mouvement pour œuvrer efficacement à l’élaboration de ce projet exigeant. Nous essaierons ainsi de servir au mieux les intérêts du monde du travail et ceux de la France. Nous contribuerons au débat républicain. Peut-être pourrons-nous nourrir votre propre réflexion. Je te prie de croire, chère Martine, en mon amicale pensée. Jean-Pierre Chevènement Président du MRC ActualitésI Publié le Mardi 30 Mars 2010 par MRCDépêche AFP, mardi 30 mars 2010, 13h51.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a annoncé mardi que son parti se retirait de la commission sur les primaires de la gauche pour 2012, du fait de "maltraitances" dont le MRC a fait l'objet aux régionales et de "différences de fond".
Le Conseil national (CN) du MRC, réuni dimanche, a décidé de mettre le parti "en retrait de la commission pour préparer les primaires", a déclaré à l'AFP M. Chevènement. "Les maltraitances dont nous avons fait l'objet aux régionales" et "des différences de fond" font que "nous ne pouvons pas nous engager dans un processus qui nous étoufferait", a-t-il ajouté. Dans une lettre à Martine Aubry, le sénateur de Belfort déplore que l'accord conclu le 10 février dans 14 régions avec la patronne du PS, "n'a pas été respecté dans la moitié des régions". "Quinze de nos candidats ont été retirés. Nous avons été privés de neuf élus" alors que l'accord "spécifiait que les 26 candidats du MRC figureraient 'en position éligible et inamovible pour les premier et second tours'", poursuit-il, estimant que "ce non-respect de la parole donnée ne crée pas les conditions d'une confiance élémentaire entre partenaires d'un même combat". Au total, 19 conseillers régionaux MRC (contre 15 en 2004) ont été élus en mars, dont 17 grâce à des accords avec le PS, selon M. Chevènement. De plus, le MRC a "le sentiment que le Parti socialiste n'a pas tiré les enseignements de ses échecs passés : aucune remise en cause d'une construction européenne irréaliste, antisociale et 'caporalisante'", "rien sur la politique de change asphyxiante de la BCE" (Banque centrale européenne, ndlr). "Il est certes nécessaire de s'en prendre à la politique fiscale de la majorité actuelle en France mais c'est une vue totalement insuffisante des choses", écrit-il. Dans ce contexte, le CN du MRC a décidé de soumettre à son Congrès des 26 et 27 juin à Paris, un "programme de salut public" sur "la base d'un projet clair, à la hauteur des défis". En février dernier, Martine Aubry qualifiait de "première pierre de la maison commune" en vue de 2012, l'accord national PS-PRG-MRC pour les régionales de mars. ActualitésI Publié le Vendredi 19 Mars 2010
Par Gérard Pierre, Secrétaire national du MRC chargé de l'environnement et de l'énergie.
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