07/02/2019
ActualitésI Publié le Mardi 16 Octobre 2012Communiqué de Marie-Françoise Bechtel, députée MRC de l’Aisne, Vice-présidente du Mouvement Républicain et Citoyen, mardi 16 octobre 2012.
Nous avons pu assister hier dans les sous-sols de l’Assemblée nationale à un spectacle extraordinaire : celui de divers responsables européens, commissaire européen, présidents de commissions du parlement européen, invités à intervenir avant les débats du Parlement sur le budget, pour s’assurer que les députés français avaient bien compris que leurs finances étaient désormais sous étroite surveillance.
Madame Viviane Reding, commissaire européenne, a ainsi expliqué aux députés que « des éléments étaient manquants » dans le TSCG qu’ils venaient de voter et qu’il fallait donc se hâter de rendre obligatoire le « six pack », ensemble de règles destinées à la surveillance de l’évolution de nos finances publiques et tout particulièrement de nos choix de dépenses. Quant au contrôle démocratique, il serait, selon la même Viviane Reding « en gestation ». Expliquer que le Parlement français reste souverain dans ses choix budgétaires et faire place par avance à l’ingérence des instances communautaires dans ces choix, est-ce bien la meilleure posture pour réconcilier les Français avec l’Europe, ses dérives et son « déficit démocratique » ? ActualitésI Publié le Mardi 16 Octobre 2012Résumé de l'intervention de Marie-Françoise Bechtel, 1ère Vice-présidente du MRC, députée de l'Aisne, lors du débat sur la loi organique à l'Assemblée nationale le lundi 8 octobre.
Le projet de loi organique est au cœur du dispositif de mise en œuvre de nos engagements européens puisqu’il traduit concrètement la « règle d’or » d'équilibre des finances publiques prévue par le traité budgétaire européen (TSCG). La loi organique indique selon quels critères et quel tempo les obligations issues du traité seront mises en œuvre, la « règle d’or » étant la référence autour de laquelle s’organise l’ensemble du texte.
Pourquoi nous, députés du MRC, votons-nous contre le projet de loi organique ? - nous déplorons des règles rigides, attentatoires au libre choix du législateur à toutes les étapes de la procédure : c’est l’évolution même de nos finances publiques qui fera désormais l’objet de la vigilante attention de nombreuses fées, tant nationales qu’européennes, qui auront leur mot à dire à des stades différents ; - nous regrettons que les « circonstances exceptionnelles » permettant de s’affranchir des rigueurs de la règle d’or soient très restrictives, alors qu’elles auraient mérité d’être définies de manière plus large : lorsqu’il faudra expliquer à des citoyens désabusés, maltraités par l’austérité, que la rigidité des règles l’emporte sur les besoins de la société, la tâche sera difficile. Les Français devront en effet accepter d’être privés de l’horizon de la prospérité, qui a toujours été le moteur de notre société. La loi est plaquée sur le réel de manière purement mécanique, sans autre considération, mais le réel lui échappera. Nous saluons néanmoins le fait que « la règle d’or » ne soit pas inscrite dans la Constitution : c’est là la volonté du Président de la République et il aurait été dommageable d’inscrire dans le marbre une règle sur laquelle nul ne sait aujourd’hui s’il n’y aura pas lieu de revenir demain tant elle sera difficile à mettre en œuvre. Cette loi est finalement une occasion manquée de mener des politiques en phase avec le réel. Cela se verra bien un jour. Peut-être ce jour-là notre gouvernement ne trouvera-t-il pas si dommageable qu’une partie de sa majorité l’ait mis en garde et ait en quelque sorte, par-là, préservé l’avenir, ce qui, par des voies différentes, est notre préoccupation à tous. ------- Lire l'intervention complète et voir la vidéo sur le site de Marie-Françoise Bechtel Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, député du Val-de-Marne, mercredi 10 octobre 2012.
Au bord de la récession, la France et l’Europe ont plus besoin de relance et d’investissements que d’une soi-disant « règle d’or ». Le projet de loi organique qui est soumis au vote de l’Assemblée Nationale participe à la diabolisation de la dépense publique alors que les dettes publiques ne sont qu’en apparence à l’origine de la crise de l’euro.
Notre vote est un vote de cohérence : nous voterons contre la loi organique qui est la déclinaison immédiate du traité européen TSCG adopté hier et auquel nous nous sommes opposés. Si nous partageons la nécessité d’un juste redressement des finances publiques, nous ne croyons ni aux objectifs ni aux procédures technocratiques de cette loi. ActualitésI Publié le Mardi 9 Octobre 2012 par Jean-Luc Laurent
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Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, député du Val-de-Marne, mardi 9 octobre 2012.
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