Par Patrick Quinqueton, Secrétaire national au projet et aux prises de position, vendredi 25 janvier 2013.


L’accord intervenu entre trois organisations d’employeurs et trois organisations syndicales représentatives des salariés est, comme tout accord, un équilibre entre des demandes et des concessions réciproques. Il n’a pas le caractère d’un « grand accord » qui révolutionnerait les rapports sociaux en France, comme le présentent certains de ses signataires. Ce n’est pas non plus un recul des droits sociaux, comme le présentent certains de ses adversaires. Il ne mérite ni cet excès d’honneur ni cet excès d’indignité.
Sa portée dépendra de sa mobilisation en faveur du redressement de notre pays, objectif énoncé par le rapport Gallois et repris par le pacte gouvernemental pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.

La procédure de licenciement pour motif économique est encadrée, notamment dans sa dimension contentieuse, sans que la possibilité de contester les licenciements ne soit atteinte. Le retour à une homologation par l’Etat du plan de sauvegarde de l’emploi rassemble employeurs et salariés. Le compromis sur une compensation rapide et forfaitaire plutôt que procédurière et hypothétique peut être tenté.

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, lundi 21 janvier 2013.


Les trois députés du Mouvement Républicain et Citoyen, Jean-Luc Laurent (Val de Marne), Marie-Françoise Bechtel (Aisne) et Christian Hutin (Nord), ont déposé le 19 décembre 2012 une proposition de loi visant à rétablir une circonscription unique pour l’élection des représentants français au Parlement Européen.

Cette proposition a pour ambition de redonner à ce scrutin un cadre cohérent, nécessaire pour relancer le débat démocratique et susciter l’intérêt populaire à l’égard des enjeux européens.

Alors que la circonscription unique formée par l’ensemble du territoire national était en vigueur depuis la première élection européenne de 1979, le gouvernement Raffarin a choisi d’instaurer en 2003 huit grandes circonscriptions inter-régionales pour lutter contre l’abstention et favoriser la proximité entre les électeurs et les députés européens.

Dépêche AFP, jeudi 17 janvier 2013, 15h18.


Jean-Luc Laurent (MRC) s'oppose au non-cumul des mandats
Le député Jean-Luc Laurent, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), s'est opposé jeudi au non-cumul des mandats, projet que le président Hollande veut faire adopter avant la fin de son quinquennat.

"Je suis opposé à cette proposition parce que je ne crois pas que ce soit efficace pour lutter contre l'absentéisme, comme c'est souvent mis en avant", a déclaré à l'AFP le député-maire du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

"Aujourd'hui, être député et maire, ou député et président d'une intercommunalité, ce n'est pas un obstacle en termes de temps. Je suis député et maire, j'arrive parfaitement à concilier les deux fonctions, qui sont complémentaires à mes yeux", a-t-il ajouté.

M. Hollande a annoncé mercredi que le projet de loi sur le non-cumul des mandats concernerait "l'ensemble des parlementaires", députés et sénateurs, et que la loi trouverait son application "pendant le quinquennat".

Actualités

I Publié le Mardi 15 Janvier 2013

Mots-clés : mali

Par Marie-Françoise Bechtel, 1ere-vice présidente du MRC chargée des relations européennes et internationales, Députée de l'Aisne, mardi 15 janvier 2013.


Le MRC constate que le choix d’intervenir comme l’a fait la France depuis le 11 janvier était rendu inéluctable par la progression inattendue des forces islamistes vers Bamako. Ce changement brutal et imprévu dans une situation pour laquelle la réflexion était en cours tant à l’ONU que dans les capitales intéressées, africaines et européennes, obligeait à prendre une décision rapide

Cette intervention ne peut en aucun cas être comparée à l’intervention américaine en Irak en 2003 ou à l’intervention européenne en Libye en 2011 puisqu’il s’agit ici à l’inverse de ces deux interventions de protéger l’intégrité et la souveraineté d’un Etat .

La France ne peut toutefois en rester là. Si l’on invoque volontiers ici où là le soutien militaire européen d’une façon un peu incantatoire, c’est une négociation politique seule qui pourra dans l’avenir permettre de s’attaquer à la position territoriale d’AQMI qui a prospéré sur fond des divisions elles-mêmes entretenues par une pauvreté endémique.

Actualités

I Publié le Jeudi 10 Janvier 2013

Mots-clés : culture

Tribune d'Olivier Amiel, secrétaire national à la culture, parue sur le site Rue89, jeudi 10 janvier 2013.


Financement public du cinéma: des critiques dangereuses
En prenant comme prétexte le cas de l’exil fiscal de Gérard Depardieu, les critiques tous azimuts contre le système de financement public du cinéma en France risquent d’avoir l’effet pervers et dangereux d’affaiblir un élément essentiel de notre politique culturelle.

Il s’agit pourtant d’un sujet assez singulier en politique française, qui fait l’objet d’un rare et continu consensus du rapport Guy de Carmoy en 1936 et de la loi vichyste (mais validée à la Libération) du 19 mai 1941 ; en passant par les ministères Malraux ou Lang, et jusqu’aux dispositions les plus récentes, aucun gouvernement français n’a imaginé remettre en cause notre modèle de financement public du cinéma.

Au contraire, le système a toujours été confirmé depuis l’acte fondateur le plus emblématique du mécanisme d’aides « à la française », qui trouve son origine avec les accords Blum-Byrnes du 28 mai 1946 : Léon Blum, délégué français à l’Unesco, obtient du secrétaire d’Etat américain James Francis Byrnes des facilités de paiement de la dette française contre la fin du contingentement des œuvres cinématographiques de Hollywood.


Abonnez-vous à la newsletter

Président du MRC
Président du MRC