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I Publié le Dimanche 21 Juillet 2013

Mots-clés : assemblée nationale

Tribune de Marie-Françoise Bechtel, 1ere-vice présidente du MRC, Députée de l'Aisne, membre de la commission d'enquête Cahuzac, parue sur Rue 89, dimanche 21 juillet 2013.


Commission d’enquête Cahuzac : à quoi joue Charles de Courson ?
Revendiquée avec force par l’UDI et votée dans un climat de consensus au lendemain de la démission du ministre du Budget, la commission d’enquête dite Cahuzac [dont Marie-Françoise Bechtel, l’auteure de cette tribune, fait partie, ndlr] avait pour objectif de faire la lumière sur « les éventuels dysfonctionnements des services de l’Etat ».

Or, ce sont surtout les dysfonctionnements de cette commission d’enquête que l’on voit aujourd’hui.

Gesticulations et dialogue de sourds

Alors que les auditions des principaux acteurs – Gonelle, Bruguière, Cahuzac – ainsi que celles des responsables administratifs et judiciaires, de Mediapart et de trois ministres ont déjà eu lieu, deux visions diamétralement opposées semblent se dégager :
  • les uns ne croient pas à l’ignorance des ministres ou des services, ce qui d’ailleurs ne conduit pas à remettre en question la diligence de leurs actions ;
  • les autres s’indignent de ce que, pour une fois que la justice agit sans contrainte, on trouve l’action de l’Etat trop lente.

    Un certain malaise naît déjà de ce dialogue de sourds. Auquel il faut ajouter les gesticulations et tentatives de coups médiatiques de son président Charles de Courson, là où il aurait dû apporter au contraire la garantie d’un cheminement impartial de l’enquête parlementaire.

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I Publié le Dimanche 14 Juillet 2013 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : énergie

Par Christophe Mouton, Secrétaire national au développement durable, vendredi 12 juillet 2013.


Les hausses annoncées par le ministre de l'écologie du tarif régulé de l'électricité de 5% au 1er août 2013 et 2014 sont lourdes de conséquences pour nos concitoyens : un nouvel effort leur est demandé dans un contexte de crise économique qui s'accélère et de chômage qui augmente.

Cette décision est toutefois à reconnaître comme responsable quant aux enjeux industriels majeurs auxquels doivent faire face la France et son électricien historique : la prise en compte de nouveaux critères de sûreté suite à la catastrophe du tsunami de Fukushima, la rénovation d'un appareil de production initié sous le Général de Gaulle nécessitent un tel investissement.
Il en va, en effet, de l'indépendance énergétique de la France, de notre propre capacité à accompagner la recherche et les progrès technologiques encore à réaliser ces prochaines décennies, pour une intégration efficace des énergies renouvelables et décarbonées au réseau électrique français.

Cet investissement productif se fera par essence sur le sol français et aura un effet positif, et sur l'emploi, et sur le développement de la filière nucléaire française.

En contrepartie, le Mouvement Républicain et Citoyen, fondé par Jean-Pierre Chevènement appelle le gouvernement à demander à l'électricien historique français, dans l'esprit de sa création sous le Conseil National de la Résistance, à ne plus procéder à l'avenir au versement de dividendes auprès de ses actionnaires.

Il serait inconcevable devant l'effort réalisé par nos concitoyens d'encourager la spéculation boursière sur un des fleurons de l'industrie française et les 2.5 milliards d'euros versés en dividendes pour l'année 2012 ont vocation à être utilisés eux-aussi à l'investissement productif et aux recrutements et à la rémunération nécessaires des agents des industries électriques et gazières afin de maintenir et développer l'excellence française dans ce secteur.

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I Publié le Vendredi 12 Juillet 2013 par Mouvement Républicain et Citoyen


Dépêche AFP, 12 juillet 2013, 19h12.


Municipales: le MRC dit au PS qu'il ne se contentera pas de "strapontins"
Le Mouvement républicain et citoyen (MRC, allié de la majorité) s'est dit vendredi favorable au rassemblement de la gauche au premier tour des municipales de mars 2014 proposé par le Parti socialiste à condition que ce dernier ne propose pas que des "strapontins" à ses partenaires.

Dans un communiqué, Bastien Faudot, secrétaire national chargé des élections, demande de "préciser ce que rassemblement veut dire pour le premier secrétaire du Parti Socialiste", Harlem Désir, qui a multiplié les appels en ce sens ces trois dernières semaines.

"S'il s'agit de bâtir ensemble des listes qui représentent la diversité de la gauche dans toutes ses composantes, le MRC y est naturellement favorable. S'il s'agit dans son esprit que les partenaires du PS se rangent systématiquement derrière ce dernier pour apporter l'appoint nécessaire des voix, ce n'est ni soutenable, ni praticable", affirme-t-il.

Il met en garde: "il ne serait pas acceptable que le PS se contente de proposer aux partenaires quelques strapontins, puis, au lendemain de la défaite, de leur faire porter la responsabilité de la division".

Selon lui, "le PS doit consentir à permettre à ses partenaires de conduire les listes là où il y a une implantation, une légitimité historique ou une pratique des responsabilités qui ont permis à des sensibilités différentes de s'exprimer. EELV, le PRG, le PCF ont, au même titre que le MRC, la légitimité nécessaire et les personnes compétentes pour prétendre construire des listes de rassemblement et permettre la victoire de la gauche dans de nombreuses villes".

M. Faudot estime aussi que "si le PS est en capacité d'arriver la plupart du temps en tête de la gauche au premier tour, il y a à l'inverse très peu d'endroits où sa base électorale suffit pour éviter le retour de la droite dans les exécutifs locaux".

Le MRC propose "une réunion nationale des partis de la majorité pour préparer ensemble les élections municipales".

Par Bastien Faudot, Secrétaire national chargé des élections, vendredi 12 juillet 2013.


Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste appelle les forces de gauche à se rassembler dès le premier tour aux élections municipales.

Dans un esprit de responsabilité et de solidarité entre les composantes de la majorité, nous partageons cet impératif. Mais il reste à préciser ce que rassemblement veut dire pour le premier secrétaire du Parti Socialiste. S’il s’agit de bâtir ensemble des listes qui représentent la diversité de la gauche dans toutes ses composantes, le MRC y est naturellement favorable. S’il s’agit dans son esprit que les partenaires du PS se rangent systématiquement derrière ce dernier pour apporter l’appoint nécessaire des voix, ce n’est ni soutenable, ni praticable.

La France est composée de 36.000 communes et le Parti Socialiste représente selon les scrutins entre 50 et 60% des voix des électeurs de gauche. Il ne peut donc à lui seul prétendre imposer une hégémonie sur l’ensemble du territoire. Le PS doit donc consentir à permettre à ses partenaires de conduire les listes là où il y a une implantation, une légitimité historique ou une pratique des responsabilités qui ont permis à des sensibilités différentes de s’exprimer. EELV, le PRG, le PCF ont, au même titre que le MRC, la légitimité nécessaire et les personnes compétentes pour prétendre construire des listes de rassemblement et permettre la victoire de la gauche dans de nombreuses villes. Ce geste d’ouverture s’avère aujourd’hui vital après l’épisode de Villeneuve-sur-Lot et l’épilogue que l’on sait.

Il ne serait pas acceptable que le PS se contente de proposer aux partenaires quelques strapontins, puis, au lendemain de la défaite, de leur faire porter la responsabilité de la division. D'une part, cet appel au rassemblement serait un voeu pieu, ensuite la logique de primaire au premier tour, où chaque formation politique se combat pendant de longs mois pour finir par fusionner des listes en catimini dans l’entre-deux tours n’est pas compréhensible par les électeurs, et s’avère donc inefficace au plan électoral.

Le MRC répond donc favorablement à l’appel de Harlem Désir, pour autant que sa proposition de rassemblement soit respectueuse de l’identité des partenaires et de leur représentativité.

Le MRC propose une réunion nationale des partis de la majorité pour préparer ensemble les élections municipales. La logique du rapport de force majoritaire crée une situation de monopole qui est mortelle pour la démocratie car si le PS est en capacité d'arriver la plupart du temps en tête de la gauche au premier tour, il y a à l'inverse très peu d'endroits où sa base électorale suffit pour éviter le retour de la droite dans les exécutifs locaux.

Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, Député du Val-de-Marne, vendredi 12 juillet 2013.


Depuis le début de l’année, j’ai interrogé plusieurs fois le gouvernement sur l’avancement du projet de taxe européenne sur les transactions financières, et particulièrement Pierre Moscovici le 28 mai dernier lors des Questions au Gouvernement.

On connaissait les oppositions de la Bundesbank, les réserves de la BCE et l’hostilité des milieux bancaires français. Il semble malheureusement que le camp des opposants soit plus large. Les récentes déclarations de Pierre Moscovici en réaction à la proposition de la Commission européenne sont très inquiétantes, alors même que cette institution n’est pas connue pour être d’extrême-gauche.

Le Triple B (Bercy, Bruxelles, Berlin) ne doit pas être le triangle des Bermudes de la gauche française. Comme le disait très bien François Hollande en 2012, « notre ennemi n’a pas de nom… c’est la finance. ». Après une loi bancaire à la portée très limitée, la gauche de gouvernement risque de perdre, dans cette affaire, toute crédibilité en matière de lutte contre la financiarisation de l’économie.


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Président du MRC
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