Intervention de Marie-Françoise Bechtel, 1ere vice-présidente du MRC et Députée de l'Aisne, à l'Université d'été du Parti socialiste lors de la table-ronde "Un an d'action au Parlement", vendredi 23 août 2013.


Verbatim express

  • Il est toujours difficile de prendre de la distance et c'est en même temps nécessaire. En reprenant notre souffle, que voyons-nous de cette première année ?
  • D'abord, nous voyons que nous sommes bien dans une République parlementaire, celle à laquelle le Président Mitterrand était très attaché. Ce n'est pas quelque chose de mineur.
  • Cela a été un peu altéré par les nombreuses procédures d'urgence dans lesquelles nous nous sommes trouvés, par la nécessité pour des parlementaire récents de déposer parfois des amendements « pour avant-hier » et, au sein de la Commission des lois, par des difficultés à entendre les autres.
  • Je déplore pour ma part, et ce n'est pas la faute du Gouvernement, que le Mariage pour tous ait pris tant de temps au moment où nous attendions des textes capitaux comme le CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi), la loi Sapin sur la flexisécurité. Les 7000 amendements déposés par l'opposition ont joué leur rôle dans cette affaire.
  • Le souffle nouveau que nous avons essayé de donner au pays est clairement dans les mesures prises en matière de redressement économique. Toutes les mesures prises en ce sens forment un axe très fort.
  • Jean-Pierre Chevènement a dit et répété qu'il fallait laisser du temps à François Hollande. Un quinquennat ne se juge pas sur un an.
  • Parmi les bonnes lois, je citerai le CICE, la loi Sapin, qui équilibre les droits des travailleurs et les possibilités pour les entreprises de se maintenir dans un contexte difficile, la loi Peillon, la loi Fioraso ainsi que la proposition de la loi sur les sites rentables, dans laquelle tous les partenaires de la majorité se sont impliqués à la demande d'Harlem Desir.
  • Au MRC, nous avons appliqué loyalement un accord dont vous devinez ce qu'il est. Nous n'avons pas pu voter le TSCG et la loi organique qui le transposait dans le droit interne. Nous pensons d'ailleurs que, dans l'avenir, un assouplissement de la vision du déficit pourrait donner à notre économie une bouffée d'air.
  • Nous considérons que l'axe du redressement économique de la France est le bon et nous espérons sincèrement qu'il sera confirmé avec énergie et détermination dans la nouvelle session qui va s'ouvrir.

Intervention de Julien Landfried, Secrétaire national du MRC à l'Université d'été du Parti socialiste lors de l’atelier « La gauche et le protectionnisme : comment, jusqu'où ? », vendredi 23 août 2013.


Julien Landfried (à droite). Crédits photos: Margot L'Hermite
Chers amis, chers camarades, permettez moi tout d’abord de vous remercier pour votre invitation à intervenir lors de votre université d’été. Le Mouvement Républicain et Citoyen, dont je suis secrétaire national, organise de son côté sa propre université d’été les samedi 14 et dimanche 15 septembre prochains à Coudekerque-Branche, à côté de Dunkerque, sur les terres électorales de l’un des trois députés du MRC, Christian Hutin. Nous invitons chaleureusement les militants du Parti socialiste à assister à nos débats qui porteront sur le thème « Redresser la France en réorientant la construction européenne », et où interviendront en particulier le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et les députés Jérôme Guedj, Christian Bataille et Jean Grellier. Vous pouvez consulter le programme de notre université d’été ainsi que cette intervention sur le site Internet du MRC. Avant de démarrer mon propos, je remercie enfin à nouveau les militants socialistes de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine, du 92, mais aussi de l’Ile-de-France qui ont participé à mes deux campagnes législatives en juin et décembre 2012 face à Patrick Devedjian. Je n’oublie pas votre aide dans ce combat !

Un constat pour démarrer ce débat : si nous nous interrogeons aujourd’hui, selon les termes mêmes de la présentation de cet atelier sur le site du Parti socialiste quant à l’opportunité « de lutter à armes égales » et de « demander une réciprocité dans les échanges commerciaux », c’est que la prise de conscience du niveau de désindustrialisation de l’économie française, et plus généralement de l’économie de la zone euro (pour simplifier, à l’exception de l’Allemagne) a largement progressé dans les esprits. Le temps où un grand patron français prétendait faire de son groupe une « entreprise sans usines » n’est pourtant pas si loin : c’était en 2001. L’industrie ne représente plus aujoud'hui que 11% du PIB en France, soit un niveau équivalent au Royaume-Uni, qui était décrit en 2009 par l’ancien président Nicolas Sarkozy comme un pays « qui n’a plus d’industrie ». Une exception en Europe : l’Allemagne (27% du PIB) sur laquelle nous reviendrons.

Actualités

I Publié le Vendredi 26 Juillet 2013 par MRC


Par Claude Nicolet, secrétaire national du MRC, vendredi 26 juillet 2013.


Le MRC a été reçu ce 26 juillet, au Quai d'Orsay par Monsieur Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et européennes. Le ministre rencontre durant ce mois d'été l'ensemble des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale afin de partager les analyses sur la situation internationale et la politique étrangère de la France. Le MRC était représenté par Jean-Luc Laurent, député du Val de Marne et président du MRC, Marie-Françoise Bechtel, députée de l'Aisne et vice-présidente du MRC, Catherine Coutard, vice-présidente du MRC, et Claude Nicolet, conseiller régional Nord Pas de Calais et secrétaire national du MRC.

Durant l'entretien d'une heure quinze, et après un vaste tour d'horizon, de très nombreux sujets ont été abordés. Le ministre a fait part de son analyse sur l'état général du monde et de sa grande complexité sans qu'aucun leadership ne semble en mesure de s'imposer. "Le monde multi-polaire n'est pas encore advenu."

Le MRC a tenu à faire part de sa satisfaction sur plusieurs points : notre retrait d'Afghanistan ainsi que l'action qui a été faite au Mali. Nous suivons de près le processus électoral en cours et nous savons que ce processus sera long. Il faut dans ce domaine savoir penser pour le long terme... Nous avons également apprécié l'affirmation (notamment en Tunisie) du principe de non-ingérence et de respect des souverainetés nationales, qui rompt avec le discours dominant de ces dix dernières années. Nous avons pris note de la recherche d’une nouvelle approche vis-à-vis de l'Asie et des pays émergents.


Actualités

I Publié le Jeudi 25 Juillet 2013 par Mouvement Républicain et Citoyen


Téléchargez le dernier numéro en ligne de "Citoyens Militants" (juillet 2013), le bulletin d'information du Mouvement Républicain et Citoyen.


Citoyens Militants Juillet 2013 by MRC_France



Le bulletin (16 pages) est disponible ci-dessous au format PDF

Entretien de Jean-Luc Laurent, Président du MRC, Député du Val-de-Marne, au JDD.fr, mardi 23 juillet 2013.


"Le rassemblement de la majorité suppose de la considération"
JDD: Comment s'est passé votre dîner avec François Hollande?
Jean-Luc Laurent: Nous étions contents d'être reçus à l'Elysée. C'est bien que le président de la République décide de rencontrer les responsables des partis politiques qui ont concouru à son élection. Nos échanges avec lui nourriront sa réflexion pour les grands sujets qui seront abordés à la rentrée. Nous avons surtout parlé du futur Budget, des retraites et de la transition écologique.

Le MRC a-t-il des marqueurs qui fixent sa participation à cette majorité, à l'instar d'Europe Ecologie - Les Verts?
La priorité est de réorienter la construction européenne. François Hollande s'y est engagé. Mais il a pris des décisions que nous n'avons pas approuvées. Nous avons voté contre le traité européen à l'automne dernier et nous n'étions pas non plus satisfaits du programme de stabilité transmis en avril à Bruxelles. Il n'en demeure pas moins que nous continuons à soutenir François Hollande car nous voulons sa réussite.

Comment maintenir une cohésion dans une majorité qui rassemble des formations aux positions contradictoires?
Cette majorité doit exister dans le respect de nos différences mais doit également faire vivre ces différences. Il faut donc avant tout trouver des lieux de débat entre nous, publics ou privés. Lundi soir, le Président a fait en sorte qu'il y ait une discussion, chaque invité a pu s'exprimer à trois reprises. Cela m'a amené notamment à intervenir sur la transition énergétique, en rappelant notre attachement à l'énergie nucléaire. Selon nous, il faut également encourager la recherche sur le gaz de schiste. Je serai vigilant sur le contenu du projet de loi sur la transition énergétique.


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Président du MRC
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