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I Publié le Vendredi 30 Novembre 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : gauche PCF

Billet de Jean-Luc Laurent, Président du MRC


Après le congrès historique du PCF, il faut poursuivre le travail de reconstruction de la gauche !
Le PCF vient de connaître un congrès historique. Jusqu'à présent, jamais le chef du PCF n'a été désavoué sur l'orientation qu'il propose et contraint de se retirer. Décidément la crise et la décomposition politiques touchent toutes les forces politiques. Aucun parti n'est épargné, même le PCF.     

Étant présent pour le MRC au 38ème congrès du PCF, je félicite à nouveau Fabien Roussel son nouveau secrétaire national qui a su rappeler dans son intervention la nécessité de «l’union et du rassemblement car aucune force à gauche ne peut gagner seule ». Je salue Pierre Laurent avec lequel j’ai noué des relations de respect et de convergences depuis des années, et j’espère qu’elles se poursuivrons sous des formes nouvelles. 

Une réalité s’impose : une nouvelle page est à écrire pour toute la gauche qui doit engager impérativement sa reconstruction si elle veut retrouver la confiance des citoyens.
 

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I Publié le Lundi 26 Novembre 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : austérité euro

Tribune de Bruno Moschetto, secrétaire national du MRC aux affaires économiques


Austérité économique et crise financière
L'austérité économique est une dure réalité alors qu'une nouvelle crise financière est plus qu'une probabilité. D’ailleurs celle-là risque d’appeler celle-ci. D’où la nécessité de réduire l’une pour évacuer l’autre.
 
L'austérité économique ne date pas d'hier. Elle est apparue progressivement après l'épuisement du long fleuve tranquille des trente glorieuses et l’aboutissement de la longue marche vers la monnaie unique. Depuis trente ans, la France comme nombreuses de ses pareilles vit dans un contexte de désinflation compétitive. Certes celle-ci a réussi puisque les taux d'inflation et par là d'intérêt, sont devenus quasi nuls, voire négatifs.
 
Mais chacun sait que la prospérité économique s'extériorise par la population en quasi plein emploi et les prix à la consommation légèrement orientés à la hausse. Nous sommes bien loin et même très loin de ce contexte. D'où une érosion régulière des revenus des ménages dont la contraction a déclenché le mouvement des gilets jaunes, nos sans culottes d'aujourd'hui. La hausse des taxes sur les carburants n’est qu’un épiphénomène et un révélateur de la profondeur du malaise social.  Il est grand temps d'adopter une politique économique réaliste de nature à tempérer la colère des manifestants et d’améliorer leur pouvoir économique de vivre.
 
D’ailleurs l’irruption soudaine et brutale des revendications des gilets jaunes, cette crise de nature tout à fait nouvelle -atomisée et disséminée par les réseaux sociaux et véhiculée par les téléphones mobiles- a tétanisé le gouvernement ainsi que l’avait fait en Mai 68 la conjugaison des mouvements étudiants et ouvriers. Mais à l’époque la réponse du gouvernement fut immédiate et déboucha sur les Accords de Grenelle, à concertation tripartite sous l’animation de Georges Pompidou lesquels se traduisirent par une augmentation de tous les revenus et en particulier du SMIC de 30%. Une telle relance ouvrait une période de prospérité d'une quinzaine d'années jusqu’à l'ouverture de tous les facteurs de production, capital et travail, à la mondialisation lors du tournant libéral de 1983.
 
A l’heure actuelle il se révèle important d’avoir un œil critique sur la notion de pouvoir d’achat qui relève de la seule économie de marché. Pour acheter il faut disposer d’avoirs monétaires -en poche ou en compte- utilisables sur les marchés des biens et des services. Pour les plus modestes d’entre nous, ce n’est malheureusement pas le cas.  Les ressources non monétaires nécessaires pour vivre ne peuvent provenir que des prestations sociales : chômage, santé et retraites, opportunément financées par les prélèvements obligatoires alors que leur contraction est régulièrement réclamée. Une telle réduction des services publics -par définition non marchands- ne fait qu’ajouter la crise à la crise.
 
L’augmentation des revenus directs ou de transferts entrainerait un retournement de ce cycle déflationniste et permettrait ainsi le financement de l'économie réelle, vocation première des banques commerciales.  Cela nécessite le retour à une inflation maîtrisée après laquelle court désespérément Mario Draghi, en dépit des conseils que lui avait prodigués il y a une demi-douzaine d’années, l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), Olivier Blanchard, pour lequel le taux d'inflation cible devait être porté de 2% à 4 ½ %. La pratique d’une politique de bas taux d’intérêt n’a pas entraîné une relance de la demande de consommation et par là d’investissement. Notre corps économique se situe dans un état d’encéphalogramme plat. 
 
Une inflation significative appelant des hauts taux d’intérêt tirerait l'économie vers le haut et notamment la masse salariale et impliquerait naturellement d'abandonner, ne fut-ce que pour deux ou trois semestres, une politique trentenaire de l'offre et de la remplacer temporairement par une politique de la demande à fondement keynésien. L’adoption d’une telle « autre » politique nécessite le rejet absolu des contraintes européennes issues de Maastricht, c’est-à-dire le triple fixisme cambiaire, monétaire et budgétaire et de jeter celles-ci momentanément à la rivière. Une telle politique répondrait à un premier impératif : sacrifier la monnaie pour sauver l'économie.
 
Une crise financière, pour l'instant seulement potentielle, pourrait apparaitre rapidement au coin de la rue et ce dans des contextes nationaux différents. D’abord un foyer de crise pourrait survenir en Italie où les banques commerciales – en particulier la plus ancienne d’entre-elles la Monte di Paschi di Sienna - ont financé l'austérité économique par des crédits qui se sont transformés en créances compromises et dont le montant se situerait à plus de 350 milliards d'euros. Un tel chiffre donne le vertige compte tenu de la modestie des fonds de sauvetage des banques, qu’ils soient italiens ou européens. Après la Grèce, l'Italie aurait à connaître des plans significatifs de financement des pertes bancaires par l’État c’est-à-dire par le contribuable, avant qu'un tel schéma ne touche la France par contagion due à l'interconnexion des banques européennes et mondiales entre elles. Cela serait la réalisation de l’hypothèse du fameux risque systémique.
 
Le second foyer de crise financière se situerait au sein des banques allemandes notamment régionales à vocation mutualiste et surtout la Deutsche Bank, la première des banques commerciales à rayonnement international, lesquelles ne pourraient faire face à un risque de liquidité et de solvabilité dû au fait que les activités de marché n'ont pas été séparées des activités bancaires. En effet, la directive Barnier dont c'était la finalité, a été bloquée par les lobbies bancaires - allemands et français - défenseurs inconscients du modèle des soi-disant banques universelles qui sont aussi des banques d’investissement et surtout des banques de marché. En effet, l’on sait que ce sont les pertes nées des opérations de marché qui ont conduit il y a dix ans les plus grandes banques mondiales, notamment aux États-Unis, au Royaume Uni, à la faillite ou à leur nationalisation.
 
En filigrane, après la série d’ajustements austéritaires, apparait la nécessité d’adopter   un deuxième impératif : transformer la monnaie unique en monnaie commune ainsi que le préconise depuis plus d’un septennat le MRC dont la martingale gagnante a été reprise par le prix Nobel d’économie, Josef Stiglitz dans son dernier ouvrage de 2016 : « L’euro menace l’Europe »
 
Il appartient à nos dirigeants de prendre la mesure de la réalité de l'austérité générale imposée aux populations, et d'adopter une politique de relance de la croissance qui s'impose afin d'inverser cette tendance mortifère, avant que l'éclatement des crises financières en Italie et en Allemagne n’entraîne tout vers le chaos. Pour l’instant en guise de réponse, nos dirigeants, sourds à la colère des manifestants, affirment qu’ils maintiendront le cap, qu’ils ne changeront pas de politique à court terme et choisissant de pérenniser la disette, menace la sauvegarde de la planète à long terme. Ce sont les conséquences d’un tel arbitrage qui sont difficilement admissibles par un grand nombre de citoyens.
 
Face à un tel « non » à tout changement de politique, il appartiendra au pays réel (le peuple) de changer le pays légal (ses représentants).
 

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I Publié le Mercredi 21 Novembre 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : GAFA

Communiqué commun MRC / APRES


Taxer les GAFA et les multinationales : c’est maintenant !
Voilà de nombreuses années que nous nous engageons contre le scandale de ces multinationales qui ne s’acquittent pas de leurs impôts dans les pays où elles réalisent pourtant leur bénéfice. Ce sont des milliards d’euros qui échappent à la puissance publique chaque année dans chaque pays européens et tout particulièrement en France (plus de 10 milliards).
 
Pourtant, il est possible d’agir, comme l’a démontré à plusieurs reprises la Grande-Bretagne : il en va de l’équilibre de nos finances publiques, de la justice sociale et du respect dû à nos concitoyens et à la puissance publique par des multinationales qui défient jusqu’ici les États.
 
Au Parlement européen, c’est un sujet qu’Emmanuel Maurel porte dans son travail en commissions TAX et Panama Papers ; au sein du Parlement français, Marie-Noëlle Lienemann a réussi à faire adopter à deux reprises fin 2015 et fin 2017 par le Sénat des amendements très précis permettant à l’État de taxer GAFA et autres multinationales. Les gouvernements de François Hollande puis celui d’Emmanuel Macron ont à chaque fois obtenu de l’Assemblée nationale que ces mesures soient finalement supprimées. Le prétexte sans cesse évoqué est celui de l’Europe dont il faudrait attendre une législation commune ; or malgré les propositions de directive en 2011 et 2016, le conseil européen n’arrive pas à trouver l’unanimité sur le sujet. Or l’incapacité à mettre d’accord entre eux les États membres de l’Union européenne ne saurait expliquer que la France reste inerte : il est possible et surtout nécessaire que le budget 2019 inscrive enfin une fiscalité effective des multinationales.
 
Voilà pourquoi APRÉS et le MRC ont travaillé un amendement immédiatement opérationnel, incontestable techniquement car il s’appuie sur les propositions pour le moment enlisées à Bruxelles. Plus rien ne saurait justifier désormais un attentisme coupable.
 
Marie-Noëlle Lienemann déposera donc cet amendement au projet de loi de finances pour 2019 au Sénat. Il est indispensable d’obtenir le soutien le plus large possible à cette action pour faire sauter ensuite le verrou de l’Assemblée nationale.

Nous vous invitons à signer la pétition #GAFAmaTune pour mobiliser l'opinion et forcer les parlementaires à réagir : http://gafamatune.wesign.it/fr

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I Publié le Mardi 20 Novembre 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen

Mots-clés : gilets jaunes

Communiqué commun MRC / APRES


GILETS JAUNES : LE GOUVERNEMENT DOIT CESSER DE MÉPRISER LES FRANÇAIS !
Le 17 novembre 2018, des centaines de milliers de nos concitoyens se sont mobilisés dans toute la France pour exprimer leur colère face à la politique du Gouvernement.

Mouvement organisé à la base hors de toute consigne politique, les Gilets Jaunes ont investi les voies de circulation et les routes de France suite aux annonces de nouvelles hausses de taxe sur les carburants. Leurs actions ont reçu le soutien d’une écrasante majorité de Français.

Pour toute réponse, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont balayé d’un revers de main les revendications des Gilets Jaunes. Dimanche 18 novembre, le Premier ministre nous ressortait les vieilles ficelles du « manque de pédagogie » et du « déficit d’explication ».

Mais les Français ont parfaitement compris où nous emmène ce Gouvernement ! Sous prétexte de compétitivité, il favorise les plus riches et les détenteurs de capitaux. Sous prétexte d’écologie, il fait payer la facture aux retraités, aux plus modestes et à présent aux Français vivant à l’écart des métropoles, obligés de prendre leur voiture pour travailler.
Le Gouvernement doit entendre cette colère, ne rien faire de substantiel serait irresponsable compte tenu des tensions qui s’expriment. Il doit renoncer aux hausses de carburant de janvier prochain et prendre des mesures concrètes pour le pouvoir d’achat, notamment en augmentant les salaires.

Le Gouvernement doit aussi prouver qu’il se préoccupe vraiment d’écologie. Pour réduire les déplacements automobiles, il doit forcer la SNCF à renoncer à tous ses projets de fermetures de petites lignes ferroviaires. Un nouvel aménagement du territoire est nécessaire, passant par un retour massif des services publics. Enfin, l’Etat pourrait montrer l’exemple en remplaçant sa flotte de véhicules par des modèles hybrides et non polluants.

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I Publié le Lundi 19 Novembre 2018 par Mouvement Républicain et Citoyen


Communiqué commun MRC et APRES


Le MRC et APRÉS appellent à voter pour Farida Amrani au 2nd tour de la législative partielle en Essonne
À l’issue du premier tour de l’élection législative partielle d’Evry, le 18 novembre 2018, Farida Amrani, candidate présentée par La France Insoumise, a été placée en tête de tous les candidats de gauche.
 
La Gauche a besoin d’une députée supplémentaire pour s’opposer à la politique libérale d’Emmanuel Macron et à son écrasante majorité à l’Assemblée Nationale. Les citoyens ont besoin d’une députée qui les défende et porte leurs préoccupations à l’Assemblée nationale.
 
Désormais, candidate unique de toute la Gauche et des forces de progrès pour le second tour, c’est autour de Farida Amrani que doit se faire le rassemblement pour mettre en échec le candidat de La République En Marche, héritier de Manuel Valls. Ne pas voter et ne pas faire voter pour Farida Amrani dimanche prochain, c’est faire le jeu d’Emmanuel Macron !
 
Lors du premier tour, l’abstention a été importante. Dimanche prochain : tous au urnes, citoyens ! APRÉS et le Mouvement Républicain et Citoyen vous appellent à voter et à utiliser votre bulletin de vote pour dire « non » à la politique d’Emmanuel Macron.


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Président du MRC
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